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lapis luzuli

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Message  Zabou P Dim 16 Mar - 6:05

Ce sujet m'inspire car ma maman est une pierre précieuse, elle s'appelle Gemma  Very Happy (Une gemme est une pierre fine, précieuse ou ornementale ou n'importe quelle matière très dure ou colorée ayant l'aspect de ces pierreries et utilisée comme ornement.)  et mon mari est en train de restaurer une montre dont le cadran est du lapis lazuli c'est ce qui a inspirer ma recherche ci-dessous.

*** g92 8/8 p. 26-27 Lapis-lazuli: la pierre bleue des Andes ***

Lapis-lazuli: la pierre bleue des Andes
De notre correspondant au Chili
DIAMANTS, émeraudes, rubis, saphirs — ces gemmes magnifiques sont universellement connues. Mais avez-vous déjà entendu parler du lapis-lazuli? Ce nom à la consonance étrange signifie simplement pierre bleue (du latin lapis et de l’arabe lazuli). D’un bleu profond souvent moucheté de pyrite, on l’a comparé au ciel constellé d’étoiles.
Une longue histoire
C’est en 1271, grâce à Marco Polo, que le monde occidental entend parler pour la première fois de la beauté du lapis-lazuli. Toutefois, l’utilisation de cette pierre précieuse remonte à l’Antiquité, puisqu’on s’en servait en Mésopotamie et en Égypte. Ainsi a-t-on mis au jour dans les ruines d’Ur un collier sumérien de lapis-lazulis. Les yeux et les sourcils du masque mortuaire d’or du pharaon Toutankhamon sont également des lapis-lazulis. En outre, les Égyptiens réduisaient ces gemmes bleues en une poudre qu’ils utilisaient comme pigment dans leurs peintures et leur fard à paupières. En Chine, les lapis-lazulis servaient à la fabrication de sceaux royaux et de toutes sortes d’objets sculptés.
Autrefois, c’étaient les mines d’Afghanistan et de la région du lac Baïkal, en Sibérie, qui fournissaient le plus gros des pierres. Ces dernières années, cependant, le Chili est devenu le principal producteur de lapis. En visitant ce pays, vous rencontreriez le nom de cette magnifique gemme dans de nombreuses boutiques de souvenirs et joailleries de luxe. Pourquoi ne pas nous y rendre pour savoir d’où proviennent la plupart de ces pierres?
Une mine dans les Andes
On ne peut accéder à l’une des mines principales qu’en empruntant à dos de mulet un sentier étroit et dangereux qui s’élève en serpentant jusqu’à la retraite aride et désolée des condors, à 3 600 mètres au-dessus du niveau de la mer.
À cette altitude, le touriste est généralement pris de vertiges et de maux de tête. Le sol est recouvert de neige pendant environ sept mois de l’année; aussi, durant le bref été, on s’active pour extraire des mines à ciel ouvert le maximum de matière première. Les journées sont longues, les conditions de travail éprouvantes. Quant à l’équipement, il passerait aujourd’hui pour primitif: des rivelaines, des pelles, des brouettes et une foreuse pour poser la dynamite. Ce labeur éreintant exige force et endurance.
Quand arrive la fin de la journée, le fracas des explosions et le bruit métallique des pelles et des pioches cessent. S’installe alors un silence impressionnant que viennent seulement troubler le hurlement du vent dans le cañon et le grondement lointain des éboulements; rien qui puisse empêcher les ouvriers exténués de sombrer dans le sommeil sous le ciel étoilé.
En l’absence de moyens de transport modernes, les muletiers jouent un rôle important. Habitués de ces montagnes raboteuses et de leurs sentiers tortueux, ils guident leurs bêtes, des animaux au pied sûr chargés de sacs de pierres sélectionnées, jusqu’à la vallée. De là, les gemmes sont expédiées à Santiago ou exportées. C’est ainsi qu’environ 20 tonnes de pierres sont chaque année extraites et livrées aux artisans et joailliers du monde entier.
Visite chez l’artisan
Les artisans chiliens transforment entre 30 et 40 % des pierres qu’ils reçoivent de la mine en magnifiques boucles d’oreilles, en colliers, en bracelets et en bagues. Les gemmes de premier choix sont serties sur des bijoux en or destinés à l’exportation. Les pierres de deuxième choix sont montées sur de l’argent, et celles de qualité inférieure sont transformées en objets de fantaisie: éléphants, lions, tortues, manches de coupe-papier, voire petits dessus de table.
Don José est un artisan plein de talent. Bien que nous l’interrompions dans sa sieste, il nous réserve un accueil chaleureux et nous montre son taller (atelier) dans le patio.
“Vous nous ferez bien une petite démonstration, Don José?”
“Perfecto!”
Au départ, une grande pierre de deux à trois kilos est découpée à l’aide d’une scie circulaire au diamant. Notre hôte nous explique que el artesano doit étudier la pierre et avoir l’œil exercé s’il veut éliminer les veines blanches par une coupe judicieuse tout en préservant un maximum de pierre utilisable.
“Pourquoi mouillez-vous la pierre?”
“Pour accentuer le contraste entre les veines blanches et le reste de la pierre”, répond l’amical artesano tandis qu’il la découpe en plusieurs morceaux.
Don José nous montre maintenant la phase suivante. À l’aide d’une scie circulaire plus petite, il donne aux morceaux la forme qu’il désire. De ses doigts experts sortent bientôt des perles, des demi-lunes pour boucles d’oreilles et des cabochons (pierres arrondies, ou convexes).
Viennent ensuite le nettoyage et le polissage, que Don José effectue au moyen d’une brosse circulaire synthétique. Puis, avec un peu de pâte, il polit les pierres jusqu’à obtenir un beau brillant. Les voilà prêtes à être montées sur une bague ou arrangées en collier. La touche finale consiste en un shampooing suivi d’un rinçage à l’eau chaude à l’aide d’une brosse à dents. D’ailleurs, Don José recommande cette dernière opération pour garder aux lapis-lazulis leur beauté.
Dans les mains d’un habile artisan comme Don José, les richesses de la terre deviennent des œuvres d’art pour le plus grand plaisir de ceux qui les voient ou les portent. Le lapis-lazuli, magnifique pierre bleue des Andes, n’est qu’une de ces richesses que le Créateur, dans son amour, nous a fournies pour notre ravissement.
Zabou P
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Message  Invité Lun 17 Mar - 9:51

DE TOUTES les techniques employées par les artistes pour reproduire des scènes de la nature, la mosaïque florentine — commesso en italien — est l’une des plus difficiles à maîtriser. Cet art, typique de la ville de Florence, ne fait pas appel à des fragments réguliers en pierre, en terre cuite ou en verre pour former un dessin à la manière de beaucoup d’autres mosaïques. Il requiert plutôt de fines tranches de pierre irrégulières, souvent détourées avec une telle précision que les raccords sont presque invisibles.
La diversité de la palette toute faite de l’artiste qui “ peint ” avec des pierres est étonnante. Le lapis-lazuli est bleu azur avec des marques blanches ; ses cristaux de pyrite scintillent de reflets dorés. La malachite présente des bandes d’un vert délicat et intense. Les nuances du marbre aux veines splendides se déclinent en jaunes, bruns, verts et rouges. L’agate, le jaspe, l’onyx, le porphyre et autres pierres déploient un éventail de tons vifs et de taches que l’artiste met à profit pour réaliser un chef-d’œuvre. Entre ses mains, couleurs et veines deviennent paysages rocheux, végétation, eaux houleuses et même ciels nuageux.
Ce genre de mosaïque est loin d’être nouveau. Probablement né au Proche-Orient, il est arrivé à Rome au Ier siècle avant notre ère et il a commencé à décorer murs et planchers. La technique florentine était employée en maints endroits aux époques médiévale et byzantine, mais ce sont les mosaïques de la cité toscane qui l’ont rendue célèbre à compter du XVIe siècle. À ce jour, de prestigieux chefs-d’œuvre de ces mosaïques ornent palais et musées par toute l’Europe.
“ Peindre ” avec des pierres est un procédé laborieux. Une revue note que les heures consacrées “ ne serait-ce qu’à un ouvrage simple horrifieraient un spécialiste de la rentabilisation industrielle ”. Aussi, comme par le passé, ces réalisations ne sont-elles pas à la portée de toutes les bourses.
Secret de fabrication
En premier lieu, le mosaïste se sert d’un modèle, d’ordinaire une peinture. Il découpe la reproduction en diverses pièces, chacune correspondant à un morceau de l’ouvrage à achever. Lorsqu’il choisit patiemment la bonne pierre pour chaque partie, il interprète le modèle plus qu’il ne le copie. Il colle ensuite tout élément de la reproduction à la tranche de pierre sélectionnée.
Il presse ensuite dans un étau les tranches de pierre, épaisses de deux à trois millimètres seulement. Puis, à l’aide d’une scie — un fil de fer tendu par un arc en châtaignier —, il coupe méticuleusement les pièces dont il a besoin. (Voir la photo ci-dessus.) Durant cette étape, il humidifie le fil de fer avec une substance abrasive. Il lui reste alors à limer les fragments avec une précision telle qu’en les mettant côte à côte aucune lumière ne transparaisse à leurs jonctions. Imaginez comme cela doit être difficile si les éléments représentent les fines vrilles d’une vigne !
Une fois les pièces assemblées et incrustées de manière permanente sur une plaque d’ardoise, un dernier nivellement et polissage apporte une brillance que les photographes ne savent reproduire dans tout son éclat. L’habileté avec laquelle les artistes tirent parti des teintes d’un seul morceau de pierre pour simuler des jeux d’ombres et de lumières sur de délicats pétales de fleurs est vraiment saisissante. Fruits, vases, papillons, oiseaux et paysages ne sont que quelques-uns des motifs auxquels des mosaïstes imaginatifs se sont frottés avec brio.
Ce qui fascine dans la mosaïque florentine, c’est que l’artiste ne peut déterminer les détails précis de ce qu’il va concevoir. Il doit plutôt choisir des couleurs, des textures et des pierres déjà créées par Dieu. Un livre spécialisé en la matière reconnaît : “ En ces nobles pierres se contemplent la grandeur et l’indicible puissance de Dieu, qui concentre en de si petits corps la beauté du monde entier [...], et ainsi une sorte de reflet et de scintillement du divin s’offre en permanence à vos yeux. ”

*** g 12/08 p. 16-17 Des chefs-d’œuvre “ peints ” avec des pierres ***

























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Message  JORDAN Mar 18 Mar - 4:01

Merci Zabou  Very Happy 
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