Temps et événement imprévu leur arrivent à tous. — Eccl. 9:11.

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Texte pour le mardi 16 novembre 2010

Les trois fidèles Hébreux qui ont refusé de se prosterner devant l’image d’or dressée par le roi Neboukadnetsar n’ont pas présumé que Jéhovah les protégerait miraculeusement des dommages physiques (Dan. 3:17, 18). Il se trouve que, par la suite, Dieu les a sauvés des flammes du four de feu ardent (Dan. 3:21-27). Toutefois, même dans les temps bibliques, les délivrances miraculeuses étaient l’exception plutôt que la règle. Beaucoup de fidèles serviteurs de Jéhovah sont morts aux mains de leurs opposants (Héb. 11:35-37). De nos jours, avons-nous les moyens d’affirmer de façon catégorique qu’il est intervenu dans telle ou telle situation ? Non. Il n’empêche qu’une personne ayant échappé à un danger peut avoir le sentiment que Dieu y est pour quelque chose. Entrer en contestation à ce sujet serait présomptueux de notre part. Dans le même temps, nous devons admettre en toute objectivité que bien des chrétiens fidèles sont morts du fait des persécutions ou d’autres circonstances tragiques. w08 15/9 2:8, 9.

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Jésus Christ a parlé d’un certain accident qui avait entraîné la mort de 18 personnes : une tour s’était écroulée sur eux (Luc 13:4). Les victimes s’étaient trouvées tout simplement au mauvais endroit, au mauvais moment. Des choses semblables arrivent de nos jours. Par exemple, une brique peut se détacher d’un bâtiment élevé et atteindre un piéton. Faut-il en accuser Dieu ? Non. Il s’agit d’un événement non prémédité et imprévu. Cette explication est souvent valable aussi quand une maladie pénètre dans un foyer ou qu’un homme meurt subitement en laissant derrière lui une veuve et des orphelins.
À l’évidence, donc, Dieu n’est pas responsable de la méchanceté, pas plus qu’il ne cherche à causer la souffrance. Au contraire, Jéhovah a pour dessein d’éliminer la méchanceté et ceux qui en sont responsables (Proverbes 2:22).