Selon le Coran, le jardin d’Éden était-il sur terre ?
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Selon le Coran, le jardin d’Éden était-il sur terre ?
Selon le Coran, le jardin d’Éden était-il sur terre ?
Beaucoup de musulmans pensent qu’Adam et Ève ont été créés dans un paradis céleste et qu’ils ont été expulsés sur terre après avoir mangé du fruit de l’arbre interdit. Mais, est-ce vraiment le cas?
Afin de répondre à cette question, nous allons analyser la Sourate de La vache (2) verset par verset, du verset 30 au verset 36. Il est dit au verset 30: Lorsque Ton Seigneur confia aux Anges: “Je vais établir sur la terre (ٱلأرض) un vicaire “Khalifat”. (…). (Selon une note en bas de page, “vicaire” ou “Khalifat” peut être traduit par “gérant”).
Verset 31 : Et Il apprit à Adam tous les noms (de toutes choses), puis Il les présenta aux Anges et dit : “Informez-moi des noms de ceux-là, si vous êtes véridiques!”
Verset 32 : Ils dirent : “Gloire à Toi ! Nous n'avons de savoir que ce que Tu nous a appris. Certes c'est Toi l'Omniscient, le Sage”.
Verset 33 : Il dit : “Ô Adam, informe-les de ces noms; ” Puis quand celui-ci les eut informés de ces noms, Allah dit: “Ne vous ai-Je pas dit que Je connais les mystères des cieux et de la terre, et que Je sais ce que vous divulguez et ce que vous cachez ?”
Verset 34 : Et lorsque Nous demandâmes aux Anges de se prosterner devant Adam, ils se prosternèrent à l'exception d'Iblis qui refusa, s'enfla d'orgueil et fut parmi les infidèles.
Au travers de ces 5 versets cités, nous avons la preuve que le jardin d’Éden était sur terre (ٱلأرض).
Le verset 30 montre bien que Dieu a établi un “Khalifa” sur terre (ٱلأرض) pour la gérer (ou “s’en occuper” selon Genèse 2 verset 15).
Le verset 31 nous indique que ce gérant était Adam.
Le verset 32 nous explique que les anges de Dieu ne connaissaient pas “les noms de toutes choses” alors que, selon toute vraisemblance, ils existaient avant Adam.
Le verset 33 montre que c’est Adam qui les a informé des noms.
Enfin, le verset 34 indique que le Diable refuse de se prosterner devant Adam.
Ici, Adam était bien sur terre et non au ciel car les anges connaissent les noms de toutes choses dans le ciel mais pas sur terre. En effet, la terre est la demeure des humains et non des anges ce qui explique qu’ils ne connaissaient pas les noms des choses sur terre alors que ce n’était pas le cas d’Adam puisqu’il y vivait…
Un autre détail important réside dans le fait que le Diable refusa de se prosterner devant Adam. Nous en comprenons mieux la raison en prenant la Sourate Al-Araf - 7 verset 12: [Allah] dit: “Qu'est-ce qui t'empêche de te prosterner quand Je te l'ai commandé?” Il répondit: “Je suis meilleur que lui: Tu m'as créé de feu, alors que Tu l'as créé d’argile”.
Ce texte prouve qu’Adam a bien été créé pour la toute première fois sur terre “avec de la poussière tirée du sol” (Genèse 2 verset 7) ou, pour reprendre le terme employé dans le Coran, à partir “d’argile”.
Il est évident que Dieu n’allait pas demander à des anges de se prosterner devant Adam après qu’il ait été expulsé sur terre en conséquence de sa désobéissance car il ne méritait plus cet honneur [le Coran parle bien de la désobéissance d’Adam. Dans la Sourate Ta-ha - 20 verset 121, il est écrit : "Tous deux (Adam et Eve) en mangèrent. Alors leur apparut leur nudité. Ils se mirent à se couvrir avec des feuilles du paradis. Adam désobéit ainsi à son Seigneur et il s'égara."]
Adam était donc sur terre avant de désobéir et c’est avant le péché originel que Dieu, selon le Coran, demanda aux anges de se prosterner devant Adam.
Le texte suivant, (toujours dans la Sourate de La vache - 2) versets 35 dit ceci: Et Nous dîmes: “ Ô Adam, habite le Paradis toi et ton épouse, et nourrissez-vous-en de partout à votre guise; mais n'approchez pas de l'arbre que voici: sinon vous seriez du nombre des injustes”.
Nous trouvons ici l’interdiction de manger du fruit de l’arbre avec l’indication qu’ils deviendraient injustes s’ils en mangeaient. A la lecture de ce texte, la question qui se pose est de savoir si Dieu donne l’ordre à nos premiers parents de ne pas manger du fruit de l’arbre alors qu’ils se trouvaient dans un des paradis céleste ou dans le jardin d’Éden sur terre. Autrement dit, Dieu avait-il le projet de faire de la terre une demeure paradisiaque pour le bonheur de l’humanité ou au contraire, d’en faire un lieu de passage pour tester les humains afin de déterminer s’ils méritent le salut éternel ou au contraire, s’ils doivent subir le châtiment éternel? Il suffit de reprendre les versets précédents (30 à 34) de la Sourate 2 (La vache) analysés ci-dessus, pour comprendre qu’Adam et Ève étaient bien sur terre lorsque Dieu leur a ordonné de ne pas approcher “de l’arbre que voici”.
La croyance dans le fait qu’Adam et Ève étaient bien dans le ciel au moment de leur création et avant leur désobéissance, repose principalement sur un mot que nous trouvons dans le verset suivant:
La vache (2) verset 36: Peu de temps après, Satan les fit glisser de là et les fit sortir du lieu où ils étaient. Et Nous dîmes: “Descendez (ٱهبطوا) ennemis les uns des autres. Et pour vous il y aura une demeure sur la terre, et un usufruit pour un temps.”
Le mot ٱهبطوا traduit par “Descendez” est souvent utilisé pour indiquer qu’Adam et Ève était auparavant dans le ciel. Cependant, Abou Mouslim explique à propos de ce terme dans Majmaa El Bayane: “C’est un des paradis de ce monde sur terre. Et son ordre d’en descendre n’impliquait pas qu’il était au ciel car il a donné aussi un ordre similaire de descendre en Égypte.”
En effet, Abou Mouslim cite la Sourate de La vache (2) versets 61 qui dit: Et [rappelez-vous], quand vous dîtes: “Ô Moïse, nous ne pouvons plus tolérer une seule nourriture. Prie donc ton Seigneur pour qu'Il nous fasse sortir de la terre ce qu'elle fait pousser, de ses légumes, ses concombres, son ail (ou blé), ses lentilles et ses oignons!” - Il vous répondit: “Voulez-vous échanger le meilleur pour le moins bon? Descendez (ٱهبطوا) donc à n'importe quelle ville; vous y trouverez certainement ce que vous demandez!”.
Les fils d’Israël dont il est ici question avec Moïse, étaient-ils dans le ciel au point de devoir en descendre? Nous connaissons tous la réponse…
Puisque ici, le mot en arabe (ٱهبطوا) traduit par “Descendez” est identique à celui qui est employé dans la même Sourate au verset 36 en rapport avec l’expulsion d’Adam et Ève, nous pouvons en conclure qu’il s’agit d’une expression Coranique à prendre au sens figuré et non au sens littéral (seulement 25 versets les séparent l’un de l’autre).
Aujourd’hui encore nous employons cette expression: “je descends au bled” ou “je descends en ville” pour indiquer que nous quittons un lieu pour nous rendre dans un autre.
L’expulsion dont il est question ici ne doit pas être comprise comme du ciel vers la terre mais plutôt d’un lieu géographique de la terre associée à une position privilégiée (perfection, éternité et approbation de Dieu) vers un autre lieu géographique de la terre associé à un état d’abaissement physique et spirituel (perte de la perfection, rejet de Dieu et condamnation à mort).
Autre détail. Dans la Bible en Genèse 2 versets 10 à 14, il est dit que un des quatre fleuves qui traversaient le jardin d’Éden était l’Euphrate. Or des Hadiths rapportés par Al Boukhari et Mouslim relatent que "el-furate" (l’Euphrate) était un des fleuves du Paradis.
Conclusion de l’annexe: le jardin d’Éden (Paradis) de la Bible, était bien sur terre selon le Coran. Le projet de Dieu était donc de faire de la terre entière un Paradis.
Dieu a-t-il abandonné son projet? C’est impossible, car Dieu ne change pas. S’il avait prévu de faire de la terre un Paradis pour les humains, il accomplira Son Dessin grandiose.
Le Coran montre bien cela à plusieurs reprises. Par exemple, dans la Sourate El- Al-Anbiya (Les prophètes) 21 verset 105, il est écrit: “Et Nous avons certes écrit dans le Zabour, après l'avoir mentionné (dans le Livre céleste), que la terre (ٱلأرض) sera héritée par Mes bons serviteurs”.
La Bible confirme ce texte, le Zabour (Psaume) 37 verset 29 dit ceci: “Les justes posséderont la terre, et sur elle ils résideront pour toujours.”
Une autre Sourate du Coran dit ceci (Az-Zumar 39 verset 74): “Et ils diront: “Louange à Allah qui nous a tenu Sa promesse et nous a fait hériter la terre (ٱلأرض)! Nous allons nous installer dans le Paradis là où nous voulons”. Que la récompense de ceux qui font le bien est excellente!”
Dans ce texte, nous trouvons les termes “promesse”, “héritage”, “terre”(ٱلأرض), “Paradis” et “récompense” ; tous réunis dans un même verset…
A propos de ce texte le Dr Salah ed-Dine Kechrid indique dans la note de sa traduction Arabe Français du Coran: “La terre désigne ici le Paradis. Il se peut que notre terre subira des transformations totales qui la rendront paradisiaque.”[/color]
Beaucoup de musulmans pensent qu’Adam et Ève ont été créés dans un paradis céleste et qu’ils ont été expulsés sur terre après avoir mangé du fruit de l’arbre interdit. Mais, est-ce vraiment le cas?
Afin de répondre à cette question, nous allons analyser la Sourate de La vache (2) verset par verset, du verset 30 au verset 36. Il est dit au verset 30: Lorsque Ton Seigneur confia aux Anges: “Je vais établir sur la terre (ٱلأرض) un vicaire “Khalifat”. (…). (Selon une note en bas de page, “vicaire” ou “Khalifat” peut être traduit par “gérant”).
Verset 31 : Et Il apprit à Adam tous les noms (de toutes choses), puis Il les présenta aux Anges et dit : “Informez-moi des noms de ceux-là, si vous êtes véridiques!”
Verset 32 : Ils dirent : “Gloire à Toi ! Nous n'avons de savoir que ce que Tu nous a appris. Certes c'est Toi l'Omniscient, le Sage”.
Verset 33 : Il dit : “Ô Adam, informe-les de ces noms; ” Puis quand celui-ci les eut informés de ces noms, Allah dit: “Ne vous ai-Je pas dit que Je connais les mystères des cieux et de la terre, et que Je sais ce que vous divulguez et ce que vous cachez ?”
Verset 34 : Et lorsque Nous demandâmes aux Anges de se prosterner devant Adam, ils se prosternèrent à l'exception d'Iblis qui refusa, s'enfla d'orgueil et fut parmi les infidèles.
Au travers de ces 5 versets cités, nous avons la preuve que le jardin d’Éden était sur terre (ٱلأرض).
Le verset 30 montre bien que Dieu a établi un “Khalifa” sur terre (ٱلأرض) pour la gérer (ou “s’en occuper” selon Genèse 2 verset 15).
Le verset 31 nous indique que ce gérant était Adam.
Le verset 32 nous explique que les anges de Dieu ne connaissaient pas “les noms de toutes choses” alors que, selon toute vraisemblance, ils existaient avant Adam.
Le verset 33 montre que c’est Adam qui les a informé des noms.
Enfin, le verset 34 indique que le Diable refuse de se prosterner devant Adam.
Ici, Adam était bien sur terre et non au ciel car les anges connaissent les noms de toutes choses dans le ciel mais pas sur terre. En effet, la terre est la demeure des humains et non des anges ce qui explique qu’ils ne connaissaient pas les noms des choses sur terre alors que ce n’était pas le cas d’Adam puisqu’il y vivait…
Un autre détail important réside dans le fait que le Diable refusa de se prosterner devant Adam. Nous en comprenons mieux la raison en prenant la Sourate Al-Araf - 7 verset 12: [Allah] dit: “Qu'est-ce qui t'empêche de te prosterner quand Je te l'ai commandé?” Il répondit: “Je suis meilleur que lui: Tu m'as créé de feu, alors que Tu l'as créé d’argile”.
Ce texte prouve qu’Adam a bien été créé pour la toute première fois sur terre “avec de la poussière tirée du sol” (Genèse 2 verset 7) ou, pour reprendre le terme employé dans le Coran, à partir “d’argile”.
Il est évident que Dieu n’allait pas demander à des anges de se prosterner devant Adam après qu’il ait été expulsé sur terre en conséquence de sa désobéissance car il ne méritait plus cet honneur [le Coran parle bien de la désobéissance d’Adam. Dans la Sourate Ta-ha - 20 verset 121, il est écrit : "Tous deux (Adam et Eve) en mangèrent. Alors leur apparut leur nudité. Ils se mirent à se couvrir avec des feuilles du paradis. Adam désobéit ainsi à son Seigneur et il s'égara."]
Adam était donc sur terre avant de désobéir et c’est avant le péché originel que Dieu, selon le Coran, demanda aux anges de se prosterner devant Adam.
Le texte suivant, (toujours dans la Sourate de La vache - 2) versets 35 dit ceci: Et Nous dîmes: “ Ô Adam, habite le Paradis toi et ton épouse, et nourrissez-vous-en de partout à votre guise; mais n'approchez pas de l'arbre que voici: sinon vous seriez du nombre des injustes”.
Nous trouvons ici l’interdiction de manger du fruit de l’arbre avec l’indication qu’ils deviendraient injustes s’ils en mangeaient. A la lecture de ce texte, la question qui se pose est de savoir si Dieu donne l’ordre à nos premiers parents de ne pas manger du fruit de l’arbre alors qu’ils se trouvaient dans un des paradis céleste ou dans le jardin d’Éden sur terre. Autrement dit, Dieu avait-il le projet de faire de la terre une demeure paradisiaque pour le bonheur de l’humanité ou au contraire, d’en faire un lieu de passage pour tester les humains afin de déterminer s’ils méritent le salut éternel ou au contraire, s’ils doivent subir le châtiment éternel? Il suffit de reprendre les versets précédents (30 à 34) de la Sourate 2 (La vache) analysés ci-dessus, pour comprendre qu’Adam et Ève étaient bien sur terre lorsque Dieu leur a ordonné de ne pas approcher “de l’arbre que voici”.
La croyance dans le fait qu’Adam et Ève étaient bien dans le ciel au moment de leur création et avant leur désobéissance, repose principalement sur un mot que nous trouvons dans le verset suivant:
La vache (2) verset 36: Peu de temps après, Satan les fit glisser de là et les fit sortir du lieu où ils étaient. Et Nous dîmes: “Descendez (ٱهبطوا) ennemis les uns des autres. Et pour vous il y aura une demeure sur la terre, et un usufruit pour un temps.”
Le mot ٱهبطوا traduit par “Descendez” est souvent utilisé pour indiquer qu’Adam et Ève était auparavant dans le ciel. Cependant, Abou Mouslim explique à propos de ce terme dans Majmaa El Bayane: “C’est un des paradis de ce monde sur terre. Et son ordre d’en descendre n’impliquait pas qu’il était au ciel car il a donné aussi un ordre similaire de descendre en Égypte.”
En effet, Abou Mouslim cite la Sourate de La vache (2) versets 61 qui dit: Et [rappelez-vous], quand vous dîtes: “Ô Moïse, nous ne pouvons plus tolérer une seule nourriture. Prie donc ton Seigneur pour qu'Il nous fasse sortir de la terre ce qu'elle fait pousser, de ses légumes, ses concombres, son ail (ou blé), ses lentilles et ses oignons!” - Il vous répondit: “Voulez-vous échanger le meilleur pour le moins bon? Descendez (ٱهبطوا) donc à n'importe quelle ville; vous y trouverez certainement ce que vous demandez!”.
Les fils d’Israël dont il est ici question avec Moïse, étaient-ils dans le ciel au point de devoir en descendre? Nous connaissons tous la réponse…
Puisque ici, le mot en arabe (ٱهبطوا) traduit par “Descendez” est identique à celui qui est employé dans la même Sourate au verset 36 en rapport avec l’expulsion d’Adam et Ève, nous pouvons en conclure qu’il s’agit d’une expression Coranique à prendre au sens figuré et non au sens littéral (seulement 25 versets les séparent l’un de l’autre).
Aujourd’hui encore nous employons cette expression: “je descends au bled” ou “je descends en ville” pour indiquer que nous quittons un lieu pour nous rendre dans un autre.
L’expulsion dont il est question ici ne doit pas être comprise comme du ciel vers la terre mais plutôt d’un lieu géographique de la terre associée à une position privilégiée (perfection, éternité et approbation de Dieu) vers un autre lieu géographique de la terre associé à un état d’abaissement physique et spirituel (perte de la perfection, rejet de Dieu et condamnation à mort).
Autre détail. Dans la Bible en Genèse 2 versets 10 à 14, il est dit que un des quatre fleuves qui traversaient le jardin d’Éden était l’Euphrate. Or des Hadiths rapportés par Al Boukhari et Mouslim relatent que "el-furate" (l’Euphrate) était un des fleuves du Paradis.
Conclusion de l’annexe: le jardin d’Éden (Paradis) de la Bible, était bien sur terre selon le Coran. Le projet de Dieu était donc de faire de la terre entière un Paradis.
Dieu a-t-il abandonné son projet? C’est impossible, car Dieu ne change pas. S’il avait prévu de faire de la terre un Paradis pour les humains, il accomplira Son Dessin grandiose.
Le Coran montre bien cela à plusieurs reprises. Par exemple, dans la Sourate El- Al-Anbiya (Les prophètes) 21 verset 105, il est écrit: “Et Nous avons certes écrit dans le Zabour, après l'avoir mentionné (dans le Livre céleste), que la terre (ٱلأرض) sera héritée par Mes bons serviteurs”.
La Bible confirme ce texte, le Zabour (Psaume) 37 verset 29 dit ceci: “Les justes posséderont la terre, et sur elle ils résideront pour toujours.”
Une autre Sourate du Coran dit ceci (Az-Zumar 39 verset 74): “Et ils diront: “Louange à Allah qui nous a tenu Sa promesse et nous a fait hériter la terre (ٱلأرض)! Nous allons nous installer dans le Paradis là où nous voulons”. Que la récompense de ceux qui font le bien est excellente!”
Dans ce texte, nous trouvons les termes “promesse”, “héritage”, “terre”(ٱلأرض), “Paradis” et “récompense” ; tous réunis dans un même verset…
A propos de ce texte le Dr Salah ed-Dine Kechrid indique dans la note de sa traduction Arabe Français du Coran: “La terre désigne ici le Paradis. Il se peut que notre terre subira des transformations totales qui la rendront paradisiaque.”[/color]
Dernière édition par JORDAN le Lun 15 Avr - 11:58, édité 1 fois
Re: Selon le Coran, le jardin d’Éden était-il sur terre ?
Suite..
De nombreuses théories sur les raisons des souffrances humaines ont vu le jour. Par exemple, le rabbin Harold Kushner, auteur d’un best-seller (When Bad Things Happen to Good People), explique que c’est parce que Dieu, bien que bon et plein d’amour, est “limité” dans son action. Après la mort de son jeune fils, Kushner a écrit: “Il m’est plus facile d’adorer un Dieu qui hait la souffrance sans pouvoir l’éliminer qu’un Dieu qui fait délibérément souffrir et mourir les enfants.” Des membres de différentes religions ont demandé à leurs chefs et à leurs enseignants pourquoi il y a tant de souffrances. Souvent, la réponse est que c’est la volonté de Dieu, qui a déterminé longtemps à l’avance tout ce qui arriverait, y compris les événements tragiques. On a dit à beaucoup que les voies de Dieu sont un mystère ou que Dieu fait mourir des personnes, même des enfants, pour les avoir auprès de lui au ciel. Nombre de religions enseignent qu’à la mort les bons vont au ciel et les méchants en enfer pour l’éternité. Mais selon cette conception, sur la terre, les humains continueront à mener cette existence tourmentée. En outre, si Dieu se proposait de faire vivre des personnes au ciel, pourquoi ne les aurait-il pas faites directement créatures célestes, comme les anges, épargnant de la sorte aux humains d’incalculables souffrances? En réponse à cette question, certaines personnes croyantes disent que la méchanceté et la souffrance sont des moyens employés par Dieu pour forger notre caractère à travers l’adversité et lui prouver notre fidélité quelles que soient les difficultés rencontrées. Un peu comme une sorte de test qu’il faudrait passer pour mériter le salut éternel ou au contraire, subir le châtiment éternel… Mais cela revient à dire qu’il entrerait dans le dessein divin que la méchanceté et la souffrance jouent un rôle de mise à l’épreuve des humains, afin de les affiner en vue de leur salut. Si tel est le cas, cela signifie que Dieu est responsable de tous les malheurs et de toutes les souffrances de l'humanité puisqu'il les aurait planifiées, ce qui est une impossibilité.
Honnêtement, viendrait-il à l’idée d’un père qui aime ses enfants de les abandonner aux mains d’un dangereux criminel sous prétexte d’améliorer leur personnalité? Et que dire de tous les jeunes gens qui meurent dans des accidents, qui sont assassinés, ou qui sont tués à la guerre? Comment pourraient-ils s’améliorer une fois morts? L’idée que Dieu permette la souffrance à seule fin de forger le caractère et lui prouver notre fidélité ne tient donc pas debout. Aucun père de famille sensé ne voudrait voir ceux qu’il aime souffrir ou vivre un drame. Celui qui programmerait la souffrance des siens pour les former passerait pour un père indigne, voire pour un malade mental. Dès lors, peut-on raisonnablement dire que Dieu, Père aimant par excellence et Créateur infiniment sage de l’univers, ait délibérément fait entrer la souffrance dans le monde en réalisation de son dessin? Cela reviendrait à attribuer à Dieu une cruauté et une bassesse que nous ne jugeons pas même excusables chez les humains les plus vils.
Selon la revue The New Yorker, la Bible est le premier best-seller de tous les best-seller chaque année dans le monde. On estime que plus de 4, 7 milliards de Bibles (complètes ou partielles) ont été imprimées, soit cinq fois plus d'exemplaires que pour le deuxième livre le plus diffusé au monde, le "Petit Livre rouge" de Mao (selon l'Alliance biblique universelle). Ce livre est aussi le plus traduit car on le retrouve en plus de 2400 langues (en totalité ou en partie) et pourtant, il est celui qui a rencontré le plus d'opposition parmi tous les livres vu qu’il a été interdit par de nombreux dirigeants et chefs religieux ainsi qu'attaqué par une ribanbelle de détracteurs au cours des siècles (au Moyen Âge, de nombreux traducteurs et lecteurs de la Bible ont été brûlés au bûcher par des chefs religieux de la chrétienté). Il est utile de relever que la totalité des religions de la chrétienté, prétendants représenter la Bible aujourd’hui, ne font que la discréditer par leurs enseignements et leurs comportements.
Par exemple, lorsque les créationnistes protestants et les “chrétiens” fondamentalistes enseignent que dans le livre de la Genèse au chapitre 1 (premier livre de la Bible), les cieux et la terre ont été crées en 6 jours de 24 heures, ils font beaucoup plus de tort à ce livre que ne l'ont fait tous les opposants de la Bible eux-mêmes! En effet, peut-on vraiment affirmer cela à la lumière du chapitre 1 de la Genèse ? (Il est question ici de 6 jours et non de 7, car selon la Bible, Dieu n'est plus en activité créatrice le 7ème jour). Pour savoir s’il s’agit bien de 6 jours de 24 heures, ce n'est pas compliqué, il suffit de prendre son propre exemplaire de la Bible (même si on n'y croit pas) et de lire Genèse chapitre 1 verset 1, où il est dit: “Au commencement Dieu créa les cieux et la terre.” A la fin du verset 1, il y a un point. Et le verset 2 commence ainsi : “Or la terre était informe et déserte...”
Le “Or” est une conjonction pour indiquer une nouvelle introduction donnant la preuve que le verset 1 est totalement achevé.
Donc, selon le verset 2, la Bible laisse entendre que l'univers physique et la terre existaient déjà avant que ne débutent les 6 jours de création puisqu'il est dit ceci: “Or la terre était informe et déserte et il y avait des ténèbres sur la surface de l'abîme d'eau ; et la force agissante de Dieu se mouvait sur la surface des eaux.”
Intéressant! A la fin du verset 2, les jours de création dont parle la Bible n'ont pas encore commencé!
Pour revenir au verset 1, il faut savoir que les biblistes sont unanimes: ce verset évoque un acte distinct de ceux qui ont été accomplis durant les jours de création décrits à partir du verset 3. Ce n'est donc pas sans implications. Conformément aux paroles d'introduction de la Bible, cela signifie que l'univers, dont la planète Terre, existait depuis une période indéterminée avant que ne commencent les jours de création dont parle la Bible.
Les géologues évaluent l'âge de la terre à 4 milliards d'années et, selon les calculs des astronomes, l'univers n'aurait pas moins de 15 milliards d'années. Ces découvertes (ou les affinements dont elles pourraient faire l'objet) contredisent-elles Genèse 1 verset 1? Non. La Bible ne précise pas l'âge des “cieux et de la terre”. Donc, la science ne réfute pas la Bible. (Pour ceux qui ont leur propre exemplaire de la Bible, et même s'ils n'ont pas foi en ce livre, je les invite à vérifier ce fait…)
Les 6 jours de création n'ont donc pas de rapport avec la création de la matière ou des matériaux composant la terre, mais avec son aménagement et sa préparation en vue de l'habitation par l'homme.
Mais au fait, les 6 étapes dans l’aménagement de la terre (ou 6 jours de création) ont-elles littéralement duré 24 heures ?
Étant donné que le rédacteur de la Genèse a parlé plus tard du jour qui a suivi les six jours de création comme d'un modèle pour le sabbat hebdomadaire, certains prétendent que chaque jour de création a forcément été de 24 heures (Exode 20 verset 11). La formulation du texte de la Genèse soutient-elle cette conclusion?
Absolument pas. Le fait est que le mot hébreu traduit par “jour” peut désigner des espaces de temps divers, et pas uniquement une période de 24 heures. Par exemple, pour récapituler l'œuvre créatrice de Dieu, l'auteur de la Genèse parle des six jours de création comme d'un seul jour (Genèse 2 verset 4). En outre, au cours du premier jour de création, “Dieu appelait la lumière Jour, mais les ténèbres, il les appela Nuit”. (Genèse 1 verset 5.) Ici, le mot “jour” ne désigne qu'une portion d'une période de 24 heures. Ainsi, rien dans la Bible n'autorise à affirmer de façon arbitraire que chaque jour de création a duré 24 heures.
Mais alors, combien de temps ont-ils duré?
La Bible révèle que les “jours”, ou ères, de création représentent des milliers d'années. C'est ce que l'on peut déduire de ce qu'elle nomme le septième “jour”. Le récit de chacun des six premiers “jours” s'achève par ces mots: “Et vint un soir et vint un matin: premier jour”, et ainsi de suite. Or, cette remarque ne figure pas à la fin du récit sur le septième “jour”. Et pour cause: au 1er siècle de notre ère, soit des millénaires plus tard, la Bible signalait que le septième “jour” de repos était toujours en cours (Hébreux 4 versets 4 à 6). Ce septième “jour” était donc une période qui s'étalait sur des milliers d'années, et nous pouvons logiquement en conclure qu'il en va de même des six premiers.
Le récit de la création a été écrit en hébreu et avec l'optique d'un observateur terrestre. Ces deux éléments associés à l'information selon laquelle l'univers existait avant le début des périodes de création, ou “jours”, aident à résoudre une bonne partie de la controverse relative au récit de la création. Comment cela?
Un examen attentif du récit de la Genèse révèle que des épisodes de création ayant commencé un certain “jour” se sont poursuivis sur un ou plusieurs des jours suivants. Par exemple, avant que le premier “jour” de création ne commence, la lumière venant du soleil (qui existait déjà) n'atteignait pas la surface terrestre, peut-être en raison de nuages épais qui l'empêchaient de percer.
Durant le premier “jour”, cet écran a commencé à se dissiper, laissant pénétrer dans l'atmosphère une lumière diffuse [dans la description des événements du premier “jour”, le mot hébreu rendu par lumière est “ôr”, lequel désigne la lumière au sens général. Mais pour le quatrième “ jour ”, on a un autre mot, “ma ôr”, qui désigne la source de la lumière].
Le deuxième “jour”, l'atmosphère a de toute évidence continué de se dégager, ménageant un espace entre les couches nuageuses et l'océan. Le quatrième “jour”, l'atmosphère s'était progressivement éclaircie au point que le soleil et la lune sont apparus “dans l'étendue des cieux”. (Genèse 1 versets 14 à 16.)
En d'autres termes, le soleil et la lune étaient désormais visibles depuis la terre. Ces événements ont eu lieu progressivement.
On lit également dans la Genèse que l'atmosphère continuait de s'éclaircir quand, au cinquième “jour”, les créatures volantes (dont les insectes et les animaux à ailes membraneuses) ont commencé à apparaître. Toutefois, la Bible indique en Genèse 2 verset 19 qu'au sixième “jour” Dieu était toujours en train de “former du sol toute bête sauvage des champs et toute créature volante des cieux”.
Manifestement, le langage biblique n'exclut pas la possibilité que durant chaque période de création (jour), certains des actes créateurs majeurs se soient produits de façon graduelle plutôt qu'instantanée, et se soient même poursuivis pendant les “jours” de création suivants. La flore et la faune ayant fait leur apparition progressivement, faut-il en déduire que Dieu s'est servi de l'évolution pour produire la grande diversité des choses vivantes? Non. Le récit établit clairement que Dieu a créé les principales “espèces” de vie végétale et animale (Genèse 1 verset 11 et 12, puis 20 à 25). Ces “espèces” végétales et animales primitives ont-elles été programmées pour s'adapter à un milieu naturel changeant? Qu'est-ce qui définit les frontières d'une “espèce”? La Bible ne le précise pas. Par contre, elle dit que les créatures vivantes “pullulèrent selon leurs espèces”. (Genèse 1 verset 21.) Cette déclaration laisse entendre qu'il y a une limite aux variations possibles à l'intérieur d'une “espèce”. Les documents fossiles et les recherches récentes confirment que les grands groupes végétaux et animaux ont très peu changé sur des périodes considérables. Contrairement aux allégations de certains fondamentalistes, la Genèse n'enseigne pas que l'univers, y compris la terre et toute chose vivant sur elle, a été créé sur une courte période et dans un passé relativement proche. Ce qu'elle dit sur la création de l'univers et l'apparition de la vie sur terre s'accorde plutôt avec bon nombre de découvertes scientifiques modernes.
En raison de leurs croyances philosophiques, de nombreux scientifiques nient la déclaration biblique selon laquelle Dieu a créé toutes choses. On notera pourtant que, dans le livre biblique de la Genèse, son auteur a écrit que l'univers avait eu un commencement et que la vie était apparue par étapes, graduellement, sur plusieurs périodes.
Comment le rédacteur de la Genèse a-t-il eu accès à des informations scientifiques aussi précises ? Il existe une explication logique. Celui qui est assez puissant et sage pour créer les cieux et la terre a sans aucun doute été capable de communiquer une connaissance aussi exacte. Cela donne du poids à la Bible lorsqu'elle se déclare “inspirée de Dieu”.
Il convient de relever dans ce verset que Dieu ne dit pas à l’homme de soumettre l’homme mais uniquement les animaux. Certes, l’humanité devait ce comporter en bonne gestionnaire de la terre car Dieu lui donnait le privilège et la responsabilité d’étendre le jardin d’Éden sur toute la planète au fur et à mesure que la famille humaine allait s’agrandir tout en prenant soin de la diversité animale et végétale. Mais pour réussir, ce projet devait se faire sous la direction de Dieu… Il s’agit-là d’un premier détail montrant qu’à l’origine, la gouvernance de la société humaine n’appartenait pas à l’homme.
L’emplacement originel du jardin d’Éden est l’objet de conjectures. Le principal moyen de le situer géographiquement est la description biblique du fleuve “qui sortait d’Éden” puis se divisait en quatre “têtes” qui donnaient naissance à des fleuves dont le nom est précisé: l’Euphrate, le Hiddéqel, le Pishôn et le Guihôn (Genèse 2 versets 10 à 14). L’Euphrate (hébreu : Perath) est bien connu, et “Hiddéqel” est le nom que d’anciennes inscriptions donnent au Tigre (voir aussi Daniel 10 verset 4). Quant aux deux autres fleuves, le Pishôn et le Guihôn, ils n’ont pas été identifiés. Certains biblistes, comme J. Calvin et F. Delitzsch, ont émis l’avis que l’Éden se situait quelque part près de la pointe du golfe Persique en basse Mésopotamie, approximativement à l’endroit où le Tigre et l’Euphrate se rapprochent. Ils ont associé le Pishôn et le Guihôn à des canaux entre ces cours d’eau. Toutefois, si tel était le cas, ces fleuves seraient tributaires, et non des bras se divisant à partir d’une source commune. Le texte hébreu désigne plutôt un endroit dans la région montagneuse au nord des plaines mésopotamiennes, la région d’où prennent aujourd’hui leurs sources l’Euphrate et le Tigre. D’ailleurs, dans ses notes sur Genèse 2 verset 10, The Anchor Bible (1964) déclare : « En hébreu l’embouchure du fleuve est appelée “extrémité” (voir Josué 5 verset 19) ; partant, le pluriel de ro s, “tête”, doit s’appliquer ici au cours supérieur. [...] Ce dernier usage est bien attesté pour le mot akkadien apparenté resou. »
Le fait que l’Euphrate et le Tigre ne proviennent plus maintenant d’une même source ainsi que l’impossibilité d’identifier avec certitude le Pishôn et le Guihôn s’expliquent peut-être par les effets du déluge, qui modifia sans aucun doute considérablement la topographie de la terre, comblant le cours de certains fleuves et en créant d’autres. La tradition situe depuis longtemps le jardin d’Éden dans une région montagneuse à quelque 225 km au sud-ouest du mont Ararat et à quelques kilomètres au sud du lac de Van, dans la partie orientale de la Turquie actuelle. L’Éden était peut-être entouré par une barrière naturelle, des montagnes par exemple (c’est ce que pourrait donner à penser le fait que, selon le récit de Genèse 3 verset 24, les anges ne furent postés qu’à l’est du jardin, côté par lequel Adam et Ève sortirent). Une fois qu’Adam fut banni du jardin paradisiaque et qu’il n’y eut plus personne pour “le cultiver et pour s’en occuper” (conformément à l’indication donnée en Genèse 2 verset 15), on peut penser que la végétation l’envahit naturellement et que seuls les animaux l’habitèrent, jusqu’à ce que la montée des eaux du déluge le raie de la carte et que l’homme en perde la trace, sauf dans le témoignage divin de son existence.
La notion de contrat qu’il se proposait de passer avec l’humanité est importante pour répondre à l’objection concernant le fait que Dieu n’a pas besoin d’un emblème pour lui-même:
Premièrement en choisissant cet arbre, d’une certaine façon, Dieu a apposé sa signature sur le contrat qu’il voulait passer avec l’humanité en attendant de voir si, à son tour, elle allait symboliquement le signer par son obéissance, ou au contraire, si elle allait le déchirer.
Deuxièmement, la signature de Dieu (l’arbre) était indispensable pour montrer toute la valeur qu’il accordait à “sa création terrestre intelligente” et à son projet grandiose de faire de la terre une demeure paradisiaque. On pourrait comparer ce principe avec un grand peintre comme Léonard de Vinci ne signant aucune de ses œuvres. Auraient-elle de la valeur aujourd’hui? De fait, sans la signature de l’artiste, l’œuvre perd toute sa valeur!
[6b] Troisièmement, l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais était plus qu’un emblème et une signature car il représentait ce qu’il y a de plus important pour nous à savoir, “la liberté”! Sans cet arbre, la race humaine se serait retrouvée dans l’obligation de faire la volonté de Dieu n’ayant pas la possibilité de donner son avis sur la question. Au fil du temps, l’humanité aurait réalisé qu’elle n’a pas eu le choix de s’engager volontairement dans la réalisation du projet de Dieu avec pour conséquence, une démoralisation générale voire une réaction de rejet de la gouvernance de Dieu. L’arbre était donc indispensable pour nous car il symbolisait notre liberté. Il y a une différence fondamentale entre agir par obligation et agir librement par volontarisme.
Quatrièmement, l’arbre était le symbole de l’amour (affection). Effectivement, si l’humanité avait fait le choix en toute liberté de signer symboliquement le contrat avec son Créateur en ne mangeant pas de son fruit, au fil du temps, le bonheur s’accentuant et le paradis s’étendant sur la terre entière, la famille humaine aurait été fière devant son Dieu d’avoir réalisé son projet. En quelque sorte, avec le temps, cet arbre aurait été le lien d’amour entre l’humanité et Dieu, rapprochant dans l’affection la créature intelligente de son Créateur. L’objectif de Dieu était donc que ses créatures humaines fassent sa volonté par amour pour sa personne et ses qualités remarquables et non par obligation… [/color]
De nombreuses théories sur les raisons des souffrances humaines ont vu le jour. Par exemple, le rabbin Harold Kushner, auteur d’un best-seller (When Bad Things Happen to Good People), explique que c’est parce que Dieu, bien que bon et plein d’amour, est “limité” dans son action. Après la mort de son jeune fils, Kushner a écrit: “Il m’est plus facile d’adorer un Dieu qui hait la souffrance sans pouvoir l’éliminer qu’un Dieu qui fait délibérément souffrir et mourir les enfants.” Des membres de différentes religions ont demandé à leurs chefs et à leurs enseignants pourquoi il y a tant de souffrances. Souvent, la réponse est que c’est la volonté de Dieu, qui a déterminé longtemps à l’avance tout ce qui arriverait, y compris les événements tragiques. On a dit à beaucoup que les voies de Dieu sont un mystère ou que Dieu fait mourir des personnes, même des enfants, pour les avoir auprès de lui au ciel. Nombre de religions enseignent qu’à la mort les bons vont au ciel et les méchants en enfer pour l’éternité. Mais selon cette conception, sur la terre, les humains continueront à mener cette existence tourmentée. En outre, si Dieu se proposait de faire vivre des personnes au ciel, pourquoi ne les aurait-il pas faites directement créatures célestes, comme les anges, épargnant de la sorte aux humains d’incalculables souffrances? En réponse à cette question, certaines personnes croyantes disent que la méchanceté et la souffrance sont des moyens employés par Dieu pour forger notre caractère à travers l’adversité et lui prouver notre fidélité quelles que soient les difficultés rencontrées. Un peu comme une sorte de test qu’il faudrait passer pour mériter le salut éternel ou au contraire, subir le châtiment éternel… Mais cela revient à dire qu’il entrerait dans le dessein divin que la méchanceté et la souffrance jouent un rôle de mise à l’épreuve des humains, afin de les affiner en vue de leur salut. Si tel est le cas, cela signifie que Dieu est responsable de tous les malheurs et de toutes les souffrances de l'humanité puisqu'il les aurait planifiées, ce qui est une impossibilité.
Honnêtement, viendrait-il à l’idée d’un père qui aime ses enfants de les abandonner aux mains d’un dangereux criminel sous prétexte d’améliorer leur personnalité? Et que dire de tous les jeunes gens qui meurent dans des accidents, qui sont assassinés, ou qui sont tués à la guerre? Comment pourraient-ils s’améliorer une fois morts? L’idée que Dieu permette la souffrance à seule fin de forger le caractère et lui prouver notre fidélité ne tient donc pas debout. Aucun père de famille sensé ne voudrait voir ceux qu’il aime souffrir ou vivre un drame. Celui qui programmerait la souffrance des siens pour les former passerait pour un père indigne, voire pour un malade mental. Dès lors, peut-on raisonnablement dire que Dieu, Père aimant par excellence et Créateur infiniment sage de l’univers, ait délibérément fait entrer la souffrance dans le monde en réalisation de son dessin? Cela reviendrait à attribuer à Dieu une cruauté et une bassesse que nous ne jugeons pas même excusables chez les humains les plus vils.
Selon la revue The New Yorker, la Bible est le premier best-seller de tous les best-seller chaque année dans le monde. On estime que plus de 4, 7 milliards de Bibles (complètes ou partielles) ont été imprimées, soit cinq fois plus d'exemplaires que pour le deuxième livre le plus diffusé au monde, le "Petit Livre rouge" de Mao (selon l'Alliance biblique universelle). Ce livre est aussi le plus traduit car on le retrouve en plus de 2400 langues (en totalité ou en partie) et pourtant, il est celui qui a rencontré le plus d'opposition parmi tous les livres vu qu’il a été interdit par de nombreux dirigeants et chefs religieux ainsi qu'attaqué par une ribanbelle de détracteurs au cours des siècles (au Moyen Âge, de nombreux traducteurs et lecteurs de la Bible ont été brûlés au bûcher par des chefs religieux de la chrétienté). Il est utile de relever que la totalité des religions de la chrétienté, prétendants représenter la Bible aujourd’hui, ne font que la discréditer par leurs enseignements et leurs comportements.
Par exemple, lorsque les créationnistes protestants et les “chrétiens” fondamentalistes enseignent que dans le livre de la Genèse au chapitre 1 (premier livre de la Bible), les cieux et la terre ont été crées en 6 jours de 24 heures, ils font beaucoup plus de tort à ce livre que ne l'ont fait tous les opposants de la Bible eux-mêmes! En effet, peut-on vraiment affirmer cela à la lumière du chapitre 1 de la Genèse ? (Il est question ici de 6 jours et non de 7, car selon la Bible, Dieu n'est plus en activité créatrice le 7ème jour). Pour savoir s’il s’agit bien de 6 jours de 24 heures, ce n'est pas compliqué, il suffit de prendre son propre exemplaire de la Bible (même si on n'y croit pas) et de lire Genèse chapitre 1 verset 1, où il est dit: “Au commencement Dieu créa les cieux et la terre.” A la fin du verset 1, il y a un point. Et le verset 2 commence ainsi : “Or la terre était informe et déserte...”
Le “Or” est une conjonction pour indiquer une nouvelle introduction donnant la preuve que le verset 1 est totalement achevé.
Donc, selon le verset 2, la Bible laisse entendre que l'univers physique et la terre existaient déjà avant que ne débutent les 6 jours de création puisqu'il est dit ceci: “Or la terre était informe et déserte et il y avait des ténèbres sur la surface de l'abîme d'eau ; et la force agissante de Dieu se mouvait sur la surface des eaux.”
Intéressant! A la fin du verset 2, les jours de création dont parle la Bible n'ont pas encore commencé!
Pour revenir au verset 1, il faut savoir que les biblistes sont unanimes: ce verset évoque un acte distinct de ceux qui ont été accomplis durant les jours de création décrits à partir du verset 3. Ce n'est donc pas sans implications. Conformément aux paroles d'introduction de la Bible, cela signifie que l'univers, dont la planète Terre, existait depuis une période indéterminée avant que ne commencent les jours de création dont parle la Bible.
Les géologues évaluent l'âge de la terre à 4 milliards d'années et, selon les calculs des astronomes, l'univers n'aurait pas moins de 15 milliards d'années. Ces découvertes (ou les affinements dont elles pourraient faire l'objet) contredisent-elles Genèse 1 verset 1? Non. La Bible ne précise pas l'âge des “cieux et de la terre”. Donc, la science ne réfute pas la Bible. (Pour ceux qui ont leur propre exemplaire de la Bible, et même s'ils n'ont pas foi en ce livre, je les invite à vérifier ce fait…)
Les 6 jours de création n'ont donc pas de rapport avec la création de la matière ou des matériaux composant la terre, mais avec son aménagement et sa préparation en vue de l'habitation par l'homme.
Mais au fait, les 6 étapes dans l’aménagement de la terre (ou 6 jours de création) ont-elles littéralement duré 24 heures ?
Étant donné que le rédacteur de la Genèse a parlé plus tard du jour qui a suivi les six jours de création comme d'un modèle pour le sabbat hebdomadaire, certains prétendent que chaque jour de création a forcément été de 24 heures (Exode 20 verset 11). La formulation du texte de la Genèse soutient-elle cette conclusion?
Absolument pas. Le fait est que le mot hébreu traduit par “jour” peut désigner des espaces de temps divers, et pas uniquement une période de 24 heures. Par exemple, pour récapituler l'œuvre créatrice de Dieu, l'auteur de la Genèse parle des six jours de création comme d'un seul jour (Genèse 2 verset 4). En outre, au cours du premier jour de création, “Dieu appelait la lumière Jour, mais les ténèbres, il les appela Nuit”. (Genèse 1 verset 5.) Ici, le mot “jour” ne désigne qu'une portion d'une période de 24 heures. Ainsi, rien dans la Bible n'autorise à affirmer de façon arbitraire que chaque jour de création a duré 24 heures.
Mais alors, combien de temps ont-ils duré?
La Bible révèle que les “jours”, ou ères, de création représentent des milliers d'années. C'est ce que l'on peut déduire de ce qu'elle nomme le septième “jour”. Le récit de chacun des six premiers “jours” s'achève par ces mots: “Et vint un soir et vint un matin: premier jour”, et ainsi de suite. Or, cette remarque ne figure pas à la fin du récit sur le septième “jour”. Et pour cause: au 1er siècle de notre ère, soit des millénaires plus tard, la Bible signalait que le septième “jour” de repos était toujours en cours (Hébreux 4 versets 4 à 6). Ce septième “jour” était donc une période qui s'étalait sur des milliers d'années, et nous pouvons logiquement en conclure qu'il en va de même des six premiers.
Le récit de la création a été écrit en hébreu et avec l'optique d'un observateur terrestre. Ces deux éléments associés à l'information selon laquelle l'univers existait avant le début des périodes de création, ou “jours”, aident à résoudre une bonne partie de la controverse relative au récit de la création. Comment cela?
Un examen attentif du récit de la Genèse révèle que des épisodes de création ayant commencé un certain “jour” se sont poursuivis sur un ou plusieurs des jours suivants. Par exemple, avant que le premier “jour” de création ne commence, la lumière venant du soleil (qui existait déjà) n'atteignait pas la surface terrestre, peut-être en raison de nuages épais qui l'empêchaient de percer.
Durant le premier “jour”, cet écran a commencé à se dissiper, laissant pénétrer dans l'atmosphère une lumière diffuse [dans la description des événements du premier “jour”, le mot hébreu rendu par lumière est “ôr”, lequel désigne la lumière au sens général. Mais pour le quatrième “ jour ”, on a un autre mot, “ma ôr”, qui désigne la source de la lumière].
Le deuxième “jour”, l'atmosphère a de toute évidence continué de se dégager, ménageant un espace entre les couches nuageuses et l'océan. Le quatrième “jour”, l'atmosphère s'était progressivement éclaircie au point que le soleil et la lune sont apparus “dans l'étendue des cieux”. (Genèse 1 versets 14 à 16.)
En d'autres termes, le soleil et la lune étaient désormais visibles depuis la terre. Ces événements ont eu lieu progressivement.
On lit également dans la Genèse que l'atmosphère continuait de s'éclaircir quand, au cinquième “jour”, les créatures volantes (dont les insectes et les animaux à ailes membraneuses) ont commencé à apparaître. Toutefois, la Bible indique en Genèse 2 verset 19 qu'au sixième “jour” Dieu était toujours en train de “former du sol toute bête sauvage des champs et toute créature volante des cieux”.
Manifestement, le langage biblique n'exclut pas la possibilité que durant chaque période de création (jour), certains des actes créateurs majeurs se soient produits de façon graduelle plutôt qu'instantanée, et se soient même poursuivis pendant les “jours” de création suivants. La flore et la faune ayant fait leur apparition progressivement, faut-il en déduire que Dieu s'est servi de l'évolution pour produire la grande diversité des choses vivantes? Non. Le récit établit clairement que Dieu a créé les principales “espèces” de vie végétale et animale (Genèse 1 verset 11 et 12, puis 20 à 25). Ces “espèces” végétales et animales primitives ont-elles été programmées pour s'adapter à un milieu naturel changeant? Qu'est-ce qui définit les frontières d'une “espèce”? La Bible ne le précise pas. Par contre, elle dit que les créatures vivantes “pullulèrent selon leurs espèces”. (Genèse 1 verset 21.) Cette déclaration laisse entendre qu'il y a une limite aux variations possibles à l'intérieur d'une “espèce”. Les documents fossiles et les recherches récentes confirment que les grands groupes végétaux et animaux ont très peu changé sur des périodes considérables. Contrairement aux allégations de certains fondamentalistes, la Genèse n'enseigne pas que l'univers, y compris la terre et toute chose vivant sur elle, a été créé sur une courte période et dans un passé relativement proche. Ce qu'elle dit sur la création de l'univers et l'apparition de la vie sur terre s'accorde plutôt avec bon nombre de découvertes scientifiques modernes.
En raison de leurs croyances philosophiques, de nombreux scientifiques nient la déclaration biblique selon laquelle Dieu a créé toutes choses. On notera pourtant que, dans le livre biblique de la Genèse, son auteur a écrit que l'univers avait eu un commencement et que la vie était apparue par étapes, graduellement, sur plusieurs périodes.
Comment le rédacteur de la Genèse a-t-il eu accès à des informations scientifiques aussi précises ? Il existe une explication logique. Celui qui est assez puissant et sage pour créer les cieux et la terre a sans aucun doute été capable de communiquer une connaissance aussi exacte. Cela donne du poids à la Bible lorsqu'elle se déclare “inspirée de Dieu”.
Il convient de relever dans ce verset que Dieu ne dit pas à l’homme de soumettre l’homme mais uniquement les animaux. Certes, l’humanité devait ce comporter en bonne gestionnaire de la terre car Dieu lui donnait le privilège et la responsabilité d’étendre le jardin d’Éden sur toute la planète au fur et à mesure que la famille humaine allait s’agrandir tout en prenant soin de la diversité animale et végétale. Mais pour réussir, ce projet devait se faire sous la direction de Dieu… Il s’agit-là d’un premier détail montrant qu’à l’origine, la gouvernance de la société humaine n’appartenait pas à l’homme.
L’emplacement originel du jardin d’Éden est l’objet de conjectures. Le principal moyen de le situer géographiquement est la description biblique du fleuve “qui sortait d’Éden” puis se divisait en quatre “têtes” qui donnaient naissance à des fleuves dont le nom est précisé: l’Euphrate, le Hiddéqel, le Pishôn et le Guihôn (Genèse 2 versets 10 à 14). L’Euphrate (hébreu : Perath) est bien connu, et “Hiddéqel” est le nom que d’anciennes inscriptions donnent au Tigre (voir aussi Daniel 10 verset 4). Quant aux deux autres fleuves, le Pishôn et le Guihôn, ils n’ont pas été identifiés. Certains biblistes, comme J. Calvin et F. Delitzsch, ont émis l’avis que l’Éden se situait quelque part près de la pointe du golfe Persique en basse Mésopotamie, approximativement à l’endroit où le Tigre et l’Euphrate se rapprochent. Ils ont associé le Pishôn et le Guihôn à des canaux entre ces cours d’eau. Toutefois, si tel était le cas, ces fleuves seraient tributaires, et non des bras se divisant à partir d’une source commune. Le texte hébreu désigne plutôt un endroit dans la région montagneuse au nord des plaines mésopotamiennes, la région d’où prennent aujourd’hui leurs sources l’Euphrate et le Tigre. D’ailleurs, dans ses notes sur Genèse 2 verset 10, The Anchor Bible (1964) déclare : « En hébreu l’embouchure du fleuve est appelée “extrémité” (voir Josué 5 verset 19) ; partant, le pluriel de ro s, “tête”, doit s’appliquer ici au cours supérieur. [...] Ce dernier usage est bien attesté pour le mot akkadien apparenté resou. »
Le fait que l’Euphrate et le Tigre ne proviennent plus maintenant d’une même source ainsi que l’impossibilité d’identifier avec certitude le Pishôn et le Guihôn s’expliquent peut-être par les effets du déluge, qui modifia sans aucun doute considérablement la topographie de la terre, comblant le cours de certains fleuves et en créant d’autres. La tradition situe depuis longtemps le jardin d’Éden dans une région montagneuse à quelque 225 km au sud-ouest du mont Ararat et à quelques kilomètres au sud du lac de Van, dans la partie orientale de la Turquie actuelle. L’Éden était peut-être entouré par une barrière naturelle, des montagnes par exemple (c’est ce que pourrait donner à penser le fait que, selon le récit de Genèse 3 verset 24, les anges ne furent postés qu’à l’est du jardin, côté par lequel Adam et Ève sortirent). Une fois qu’Adam fut banni du jardin paradisiaque et qu’il n’y eut plus personne pour “le cultiver et pour s’en occuper” (conformément à l’indication donnée en Genèse 2 verset 15), on peut penser que la végétation l’envahit naturellement et que seuls les animaux l’habitèrent, jusqu’à ce que la montée des eaux du déluge le raie de la carte et que l’homme en perde la trace, sauf dans le témoignage divin de son existence.
La notion de contrat qu’il se proposait de passer avec l’humanité est importante pour répondre à l’objection concernant le fait que Dieu n’a pas besoin d’un emblème pour lui-même:
Premièrement en choisissant cet arbre, d’une certaine façon, Dieu a apposé sa signature sur le contrat qu’il voulait passer avec l’humanité en attendant de voir si, à son tour, elle allait symboliquement le signer par son obéissance, ou au contraire, si elle allait le déchirer.
Deuxièmement, la signature de Dieu (l’arbre) était indispensable pour montrer toute la valeur qu’il accordait à “sa création terrestre intelligente” et à son projet grandiose de faire de la terre une demeure paradisiaque. On pourrait comparer ce principe avec un grand peintre comme Léonard de Vinci ne signant aucune de ses œuvres. Auraient-elle de la valeur aujourd’hui? De fait, sans la signature de l’artiste, l’œuvre perd toute sa valeur!
[6b] Troisièmement, l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais était plus qu’un emblème et une signature car il représentait ce qu’il y a de plus important pour nous à savoir, “la liberté”! Sans cet arbre, la race humaine se serait retrouvée dans l’obligation de faire la volonté de Dieu n’ayant pas la possibilité de donner son avis sur la question. Au fil du temps, l’humanité aurait réalisé qu’elle n’a pas eu le choix de s’engager volontairement dans la réalisation du projet de Dieu avec pour conséquence, une démoralisation générale voire une réaction de rejet de la gouvernance de Dieu. L’arbre était donc indispensable pour nous car il symbolisait notre liberté. Il y a une différence fondamentale entre agir par obligation et agir librement par volontarisme.
Quatrièmement, l’arbre était le symbole de l’amour (affection). Effectivement, si l’humanité avait fait le choix en toute liberté de signer symboliquement le contrat avec son Créateur en ne mangeant pas de son fruit, au fil du temps, le bonheur s’accentuant et le paradis s’étendant sur la terre entière, la famille humaine aurait été fière devant son Dieu d’avoir réalisé son projet. En quelque sorte, avec le temps, cet arbre aurait été le lien d’amour entre l’humanité et Dieu, rapprochant dans l’affection la créature intelligente de son Créateur. L’objectif de Dieu était donc que ses créatures humaines fassent sa volonté par amour pour sa personne et ses qualités remarquables et non par obligation… [/color]
Dernière édition par JORDAN le Mer 17 Avr - 16:57, édité 2 fois
Re: Selon le Coran, le jardin d’Éden était-il sur terre ?
Suite
La Bible et le Coran ne donnent pas le nom du fruit que produisait l’arbre. Beaucoup de “spécialistes” ont essayé d’expliquer le fruit interdit de diverses façons. Par exemple, il a été enseigné pendant des siècles dans les églises de la chrétienté que la “pomme” était le symbole des relations sexuelles. Selon ces “théologiens”, le fruit défendu correspondait donc à l’acte de procréer…
Cependant, vu l’ordre du Créateur “d’être féconds, de devenir nombreux, de remplir la terre”, le fruit de l’arbre ne pouvait représenter les relations sexuelles, car par quel autre moyen la procréation et la multiplication auraient-elles pu se faire? Et que dire aussi de la “pomme” se coinçant dans la gorge de l’homme devenant ainsi la “pomme d’Adam” ou encore, de façon plus recherchée, le fait que la pomme coupée en deux présente les pépins sous forme d’étoile à cinq branches symbolisant l'homme dans ses fonctions géométriques et numérales? Toutes ces affirmations, et bien d’autres encore, ne sont basées que sur un fait purement légendaire…
A l’origine selon la Bible, les humains ne devaient pas mourir. La preuve nous en est donné dans Genèse 2 verset 17: “Mais quant à l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, tu ne dois pas en manger, car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr.” Tant qu’ils ne mangeraient pas du fruit de cet arbre, ils ne mourraient pas. La mort n’interviendrait que pour sanctionner le péché (voir Romain 5 verset 12). Le texte de Genèse 2 verset 17 sous entend donc que les premiers humains ont été créés éternels mais non immortels (portant un coup fatal à la doctrine de l’immortalité de l’âme). De plus, nos premiers parents savaient ce qu’était la mort puisque les animaux mourraient de la même façon qu’aujourd’hui. La mort dont il est question ici est la mort de vieillesse et il n’y a pas de contradiction avec le fait que “le jour où ils en mangeraient, ils mourraient à coup sûr” car du point de vu de Dieu, le jour même où ils en mangeraient, ils se trouveraient condamnés à mort. Cela revient à dire qu’ils seraient considérés par leur Créateur comme morts le jour même, bien que vivants temporairement, le temps qu’ils s’éteignent d’eux-mêmes car coupés de la source de vie (Dieu).
En Genèse 2 verset 23, la Bible laisse entendre qu’Adam avait vécu seul suffisamment longtemps pour s’exclamer à la vue de la première femme: “Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair.” L’adverbe “enfin” laisse entendre que du temps s’est écoulé entre la création d’Adam et celle d’Ève. Pendant ce l’abs de temps, le premier homme observa attentivement les animaux afin de leur donner un nom selon Genèse 2 verset 20. Il est donc possible qu’il ait été le seul être humain sur terre pendant plusieurs décennies avant la création d’Ève. En effet, tout porte à croire que Dieu lui ait donné suffisamment de temps pour qu’il puisse obtenir le respect de sa femme lorsqu’elle serait crée, en lui transmettant son savoir acquis suite à ses propres découvertes et expériences.
Bien que certains détracteurs d’aujourd’hui soient déconcertés par la grande simplicité du récit des événements de l’Éden, il devrait être évident qu’une épreuve simple était tout à fait appropriée aux circonstances. La vie de l’homme et de la femme qui venaient d’être créés était simple; elle n’était ni compliquée ni encombrée par toutes les difficultés, tous les soucis et tous les embarras que la race humaine rencontre depuis la désobéissance à Dieu.
Néanmoins, dans toute sa simplicité, cette épreuve exprime succinctement et admirablement une vérité universelle: Dieu est le Souverain, l’homme dépend de lui et il a des devoirs envers lui. Et il faut ajouter que, quoique simple, le récit des événements survenus en Éden présente les faits à un niveau infiniment plus élevé que les théories qui situent les débuts de l’homme, non dans un jardin, mais dans une caverne, et le représentent totalement ignorant et dépourvu de sens moral.
Cette citation est vérifiable à la page 40 (note: f), après avoir suivi ce lien:
http://bibliotheque.editionsducerf.fr/par%20page/84/TM.htm#
Concernant le mot “péché” utilisé dans la note de la Bible de Jérusalem pour parler de la transgression, il convient de relever que le terme hébreu courant traduit par péché est “hattath” ; en grec, le mot usuel est “hamartia”. Dans les deux langues, les formes verbales (hébreu: hata ; grec: hamartanô) signifient “manquer”, dans le sens de manquer ou de ne pas atteindre ou trouver un objectif, un chemin, une cible (un but) ou le bon endroit. Dans la Bible, les termes tant hébreu que grec font essentiellement référence au péché commis par des créatures intelligentes qui manquent le but à l’égard de leur Créateur. Le mot péché doit donc être compris dans le même sens que les mots échec et défaite, combinés à la notion de perte d’un acquis.
Il est intéressant de noter que dans “Auteur”, il y a le mot “autorité”. Si donc, nous reconnaissons que Dieu est le Créateur de toutes chose, l’Auteur suprême, nous devrions aussi comprendre et reconnaître qu’il est celui qui a l’autorité absolue sur toute Sa création.
Dans le dernier livre de la Bible, l’ange rebelle est appelé “le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan, qui égare la terre habitée toute entière” (Révélation ou Apocalypse 12 verset 9).
Le livre du prophète Ézékiel parle de l’ange qui se trouvait dans le jardin d’Éden. Il est dit au chapitre 28 versets 13 et 14 qu’il s’agissait d’un chérubin ayant vraisemblablement un rôle à jouer pour la protection et le maintient de la paix entre les animaux mais aussi entre les humains et les animaux. La Vulgate Latine dit ceci au verset 14: “Tu es le chérubin aux ailes déployées et qui protège, et je t’ai placé.” Cet ange était au service de Dieu dans la gestion de la terre et plus particulièrement dans le jardin d’Éden. Il avait donc une capacité d’action sur les animaux et l’utilisa pour servir ses propres intérêts en manipulant le serpent selon son objectif.
Le Coran rejoint dans une grande mesure l’affirmation mensongère de l’ange rebelle contenue en Genèse 3 versets 4 et 5. La sourate Al-A’raf (sourate 7) verset 20 dit ceci: «Puis le Diable, afin de leur rendre visible ce qui leur était caché - leurs nudités - leur chuchota, disant: “Votre Seigneur ne vous a interdit cet arbre que pour vous empêcher de devenir des Anges ou d'être immortels!”». Les personnes croyantes soutenants la doctrine de l’immortalité de l’âme donnent raisons aux affirmations de Satan car, selon cette croyance, les humains une fois morts, ne meurent pas mais deviennent des anges dans le ciel… Comme Satan, mais inconsciemment, ces personnes-là soutiennent que Dieu est un menteur.
Dans un essai publié dans le livre “Immortalité de l’âme ou résurrection des morts?” (en anglais) le théologien Oscar Cullmann a fait sur le sujet le commentaire suivant: “Posez à un chrétien [...] la question suivante: qu’enseigne le Nouveau Testament sur le sort individuel de l’homme après la mort, à très peu d’exceptions près vous aurez toujours la même réponse: l’immortalité de l’âme.” Et l’auteur de faire remarquer: “Cette opinion, quelque répandue qu’elle soit, est un des plus graves malentendus concernant le christianisme.” Oscar Cullmann précise que la première publication de son texte avait soulevé un tollé. Pourtant, il avait raison. En effet, Dieu n’a pas créé les humains pour qu’ils aillent au ciel après leur mort (et encore moins en enfer) puisqu’il n’entrait pas dans son dessein originel qu’ils meurent… Mais au lieu de vivre éternellement sur la terre comme prévu, Adam et Ève sont morts. Que s’est-il passé ensuite? Possédaient-ils une âme immortelle qui pourrait à présent être envoyée dans un enfer ardent à cause de leur péché? Au contraire, la Bible montre qu’au départ, lorsqu’il fut créé, Adam “devint une âme vivante”. (Genèse 2 verset 7.) L’homme n’avait pas “reçu” une âme ; il était “devenu” une âme, une personne vivante (voir 1 Corinthiens 15 verset 45 dans la Bible de Jérusalem Nouveau Testament où il est écrit: “Le premier homme Adam, a été fait âme vivante”). D’ailleurs, Adam n’était pas le seul à être “une âme vivante” ; comme le montre l’hébreu, langue dans laquelle la Genèse a été écrite, les animaux, pourtant inférieurs à l’homme, étaient eux aussi des “âmes vivantes”! (Genèse 1 verset 24.) Quand Adam et Ève sont morts, ils sont devenus des âmes mortes. Finalement, il leur est arrivé exactement ce que Dieu avait annoncé à Adam: “À la sueur de ton visage tu mangeras du pain jusqu’à ce que tu retournes au sol, car c’est de lui que tu as été pris. Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière.” Genèse 3 verset 19.
Pour l’essentiel, la “Nouvelle encyclopédie catholique” (édition antérieure à 1998 en anglais) reconnaît ces faits. On lit dans l’article “Âme (dans la Bible)”: “Il n’y a pas de dichotomie [division en deux parties] entre le corps et l’âme dans l’AT [“Ancien Testament”, ou Écritures hébraïques.]” Il est précisé que dans la Bible, le mot “âme” “ne désigne jamais l’âme en tant qu’élément distinct du corps ou de la personne elle-même”. En fait, âme signifie souvent “être individuel, qu’il s’agisse d’animaux ou d’humains”. Une telle franchise fait plaisir, mais amène à se demander pourquoi cela n’a pas été expliqué aux fidèles. On aurait épargné aux croyants bien des soucis et des craintes si on leur avait enseigné cette vérité biblique simple: “L’âme qui pèche — c’est elle qui mourra”, et non qui souffrira dans un enfer de feu (selon Ézékiel 18 verset 4)!
Bien que radicalement différente de ce qu’enseigne la chrétienté, cette vérité est entièrement en accord avec ce que le sage Salomon a écrit sous l’inspiration divine: “Les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts, eux, ne savent rien, et ils n’ont plus de salaire [dans la vie présente], car leur souvenir est bel et bien oublié. Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force, car il n’y a ni œuvre, ni plan, ni connaissance, ni sagesse dans le shéol [la tombe commune aux humains], le lieu où tu vas.” Ecclésiaste 9 versets 5 et 10.
L’histoire de la découverte de leur propre nudité prête souvent à rire. Mais à y regarder de plus prés, on se rend compte que la réaction consistant à couvrir leurs organes génitaux est riche de sens puisqu’ils voulaient cacher ce qui, en eux, représentait la transmission de la vie. Leur geste révélait une mentalité qui s’éloignait de la vie car après le péché de rébellion, donner la vie n’était plus ce que Dieu avait prévu à l’origine. Adam et Ève ne pouvaient plus s’acquitter de la procréation avec une bonne conscience. L’acte qui consiste à engendrer ne serait plus innocent et pur mais entaché de péché: donner la vie serait un acte pécheur. A la vue de leur nudité, ils se couvrirent, trahissant ainsi la honte qu’ils éprouvaient. Honte à la vue de leurs organes génitaux qui leur rappelaient la mission divine, honte bien plus à la pensée d’un usage maintenant corrompu de leur faculté reproductrice et de leur conséquence pour leurs descendants qu’ils allaient condamner à mort en leur donnant la vie. Procréer ne serait plus un acte d’obéissance à Dieu et de soumission à son dessin. Cet acte s’inscrivait dès lors dans le droit fil de leur rébellion dans une logique de mort, dans une perspective d’où la vie était exclue. L’acte qui originellement devait donner la vie, la vie réelle, celle faite pour l’éternité, allait maintenant condamner à mort. Adam et Ève ne connaissaient pas les cimetières, ne savaient pas ce qu’est la guerre, ni les tueries ni rien qui leur fit voir la mort humaine en face. Mais en cet instant de prise de conscience, saisis de vertige par leur chute étourdissante, ils éprouvaient un sentiment d’avilissement quant à leur personne, de condamnation quant à leur vie, et de honte quant à la mission divine qui consistait à procréer, ce qu’ils symbolisèrent en couvrant leur nudité. Ils entrevirent la condamnation à mort à laquelle ils vouaient leurs descendants et goûtèrent en germe le contenu de la malédiction divine.
Le nom Satan signifie “opposant”, parce qu’il s’est opposé à Dieu et lui a résisté. On l’appelle aussi “Diable”, ce qui signifie “calomniateur”, parce qu’il a blasphémé en présentant Dieu sous un faux jour. La Bible indique que la créature appelée Satan ne porta pas toujours ce nom. En fait, ce nom descriptif lui fut donné parce qu’il adopta un comportement d’opposition et de résistance à Dieu. Le nom qu’il portait auparavant n’est pas précisé. Lorsqu’il fut créé, celui qui devint par la suite Satan était une créature parfaite et juste de Dieu. Il est un esprit, car il parut au ciel en la présence de Dieu (Job chapitre 1 et 2). Jésus Christ dit à son sujet selon Jean 8 verset 44: “Celui-là a été un homicide lorsqu’il a commencé, et il n’a pas tenu bon dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui.” Jésus montre par ces paroles qu’à une époque passée Satan fut dans la vérité, mais qu’il l’abandonna. Commençant avec sa première action ouverte qui consista à détourner Adam et Ève de Dieu, il fut un homicide, car il provoqua ainsi la mort d’Adam et Ève, qui pour leur part transmirent le péché et la mort à leur descendance. Le texte de Romain 5 verset 12 montre bien ce fait, puisqu’il est dit: “Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché.”
De nombreuses personnes disent qu’Adam et Éve ne sont pas réellement responsables car c’est Satan qui les a poussé à la désobéissance. Pourtant, si je dis à un ami qu’un camion convoyeurs de fonds plein à craquer de billets de banque fera un arrêt de quelques minutes à un endroit et à une heure très précise sachant qu’il n’y a personne dans ce camion suite aux grèves des agents, mis à part le conducteur, étant lui-même obligé de s’absenter pour faire sa livraison et que les portes au dos du camion ne sont pas fermées à clefs car elles ont été perdues ; si après lui avoir donné toutes ces informations, il y va et se fait prendre par le plus grand des hasards vu qu’une voiture de police passait par là au moment où il sortait du camion, il ne pourra pas prétexter que ce n’est pas sa faute mais la mienne. C’est lui qui sera considéré comme étant le principal responsable… pas moi. Il en est de même avec Satan. Il n’est pas le principal responsable de la décision prise par nos premiers parents bien que lui-même soit coupable de rébellion contre Dieu. La Bible montre plutôt qu’en tant que père de la famille humaine, Adam est le principal responsable car Ève aurait été trompée par le serpent mais pas lui (voir 1 Timothée 2 verset 14).
Dans plusieurs Sourates, le Coran parle du pardon de Dieu. Par exemple, selon Al-Baqara (sourate 2) verset 37 il est dit: “Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c'est Lui certes, le Repentant, le Miséricordieux.” Ce verset parle effectivement de la miséricorde de Dieu à propos d’Adam. Compte tenu de la gravitée de l’acte en question, Dieu n’a-t-il pas été clément en laissant vivre Adam alors qu’il méritait d’être exécuté sur-le-champ? Vu sous cet angle, Adam a effectivement reçu le pardon de Dieu, même s’il a fini par vieillir et mourir. Si ce verset du Coran est compris ainsi, alors il n’y a pas de contradiction avec la Bible... Dans tous les cas, un pardon total aurait signifié qu’Adam continue à vivre dans le jardin d’Éden sans jamais mourir comme cela était prévu à l’origine de sa création. Or, selon le Coran, Adam a bien été expulsé du paradis et nulle part, il n’est indiqué qu’il ait pu y retourner suite au pardon de Dieu. Au contraire, dans le Coran, Dieu considère l’homme comme “mortel” à la différence des anges qui sont “éternels” [Ash Shura (sourate 42) verset 51 dit ceci: “Il n'a pas été donné à un mortel qu'Allah lui parle autrement que par révélation, ou de derrière un voile, ou qu'Il [lui] envoie un messager (Ange) qui révèle, par Sa permission, ce qu'Il [Allah] veut. Il est Sublime et Sage.”] (Voir aussi au tout début de la note n° 15 [15] où le verset du Coran montre que les anges sont, au minimum, éternels vu qu’ils sont mis au même niveau que l’immortalité.)
Beaucoup pensent que l’acte de rébellion de nos premiers parents entrait dans les projets de Dieu. Autrement dit, selon le principe du “Destin” (le Mektoub), Dieu aurait “écrit” les évènements à l’avance pour que cela se passe ainsi… Mais, à bien y réfléchir, si Dieu avait ordonné à l’avance la chute d’Adam, l’épreuve de son obéissance et de celle d’Ève en Éden n’aurait pas constitué une épreuve équitable, mais seulement un simulacre, une mauvaise plaisanterie, une farce! Dieu n’aurait pas entrepris une œuvre condamnée à l’insuccès où la vie éternelle de l’homme dépendait d’une balance fausse! Si Dieu savait et avait déterminé à l’avance qu’Adam pécherait, avec les conséquences que cela entraînerait, alors en créant Adam il aurait délibérément introduit la méchanceté qui a terni l’histoire humaine. Il serait responsable de toutes les guerres, du crime, de l’immoralité, de l’oppression, du mensonge, de l’hypocrisie, de la maladie, de la vieillesse et de la mort. Plus haut, au point n° 6 ([6] Troisièmement), il a été démontré que l’arbre était le symbole de la liberté. Effectivement par ce moyen, Dieu voulait montrer aux humains qu’il les a créé libres en leur donnant le choix de faire ou de ne pas faire sa volonté. Quelle que soit la décision qu’ils prendraient, Dieu s’engagerait à la respecter. En effet, loin de s’inquiéter avec méfiance de la façon dont les deux premiers humains agiraient, il est dit qu’après avoir créé Ève, Dieu “se mit à se reposer” (Genèse 2 verset 2). Il le pouvait, car, en raison de sa toute-puissance et de sa sagesse suprême, aucun acte, aucune situation, aucun événement imprévu ne serait de nature à dresser un obstacle insurmontable ou à poser un problème insoluble susceptible d’entraver l’accomplissement de son dessein souverain.
Si donc la rébellion de nos premiers parents entrait dans les projets de Dieu en ce sens qu’il l’avait planifié et prévu à l’avance, cela aurait fait de Dieu le plus abject des menteurs puisque dans la finalité, les humains n’auraient été libres en aucune façon… Or, il est écrit que “Dieu ne peut mentir” (Tite 1 verset 2). Selon la Bible, Satan est le père (ou l’auteur) du mensonge (voir Jean 8 verset 44). Contrairement aux apparences, dire que Dieu ne savait pas à l’avance ce qu’allaient faire Adam et Ève ne vient pas contredire le fait que Dieu soit omniscient, c’est-à-dire que Dieu sait tout. Même si Dieu est capable de sonder l’avenir à sa convenance, il y a néanmoins une nuance qu’il convient de relever. En effet, la Bible fournit la preuve que Dieu peut connaître l’histoire écrite à l’avance à travers des centaines de prophéties qu’il a fait consigner par écrit. Parfois des siècles à l’avance, Dieu a prédit dans sa Parole l’issue de certaines guerres, l’avènement et la chute de puissances mondiales, et même des stratégies précises suivies par des chefs militaires (voir Isaïe chapitre 44 verset 25 jusqu’au chapitre 45 verset 4 et Daniel chapitre 8 versets 2 à 8 et versets 20 à 22). Est-ce à dire que Dieu prévoit la moindre de nos décisions, comme l’affirment les tenants de la prédestination ou du Mektoub? Pareille idée déprécie la puissance de Dieu, car elle sous-entend qu’il ne maîtrise pas son pouvoir de connaître l’avenir. Après tout, est-on condamné à chanter sans arrêt sous prétexte qu’on possède une voix magnifique? Ou bien, est-on condamné à soulever continuellement tout un tas d’objets très lourds sous prétexte que nous sommes extrêmement fort? Idées absurdes, n’est-ce pas? De même, ce n’est pas parce que Dieu a la faculté de voir l’avenir qu’il utilise cette faculté en permanence. Ce faisant, il risquerait d’empiéter sur notre libre arbitre, don précieux qu’il ne nous retirera jamais (voir Deutéronome 30 verset 19 et 20).
La question ne porte donc pas sur les capacités de Dieu, sur ce que Dieu “est capable” de voir, de connaître et de déterminer d’avance mais plutôt sur ce qu’il “juge bon” de voir, de connaître et de déterminer d’avance. Cela signifie que Dieu exerce son pouvoir de connaître l’avenir d’une manière sélective. Seule cette explication cadre avec ses normes justes et concorde avec ce qu’il révèle sur lui-même dans sa Parole…
En conclusion nous pouvons affirmer la véritable omniscience de Dieu en le présentant comme le seul personnage de l’univers sachant tout sur tout, avec pour seule nuance qu’il peut décider de ne pas savoir certaines choses dans le sens où il ne veut pas utiliser son pouvoir de prescience pour connaître l’avenir “individuel” de ses créatures intelligentes afin de ne pas porter atteinte à leur libre arbitre ou entraver leur liberté qu’il s’engage à respecter.
Penser que la désobéissance est incompatible avec la perfection, c’est méconnaître le sens de ce terme et y substituer une conception personnelle qui va à l’encontre des faits. La Bible montre clairement que Dieu ne voulait pas une obéissance automatique, presque mécanique, mais un culte et un service qui venaient de cœurs et d’esprits motivés par un amour sincère (voir Deutéronome 30 versets 5 et 16 ; 1Chronique 28 verset 9 puis 29 verset 17 ; Jean 4 verset 23 et 24). S’il avait “manqué” à Adam et à sa femme la capacité de faire un choix en la matière, ils n’auraient pas répondu aux exigences de Dieu… ils n’auraient pas été complets, parfaits, selon ses normes. De plus, si on soutient qu’un homme “parfait” ne peut pas adopter une conduite mauvaise face à une question d’ordre moral, ne faut-il pas logiquement affirmer aussi qu’une créature “imparfaite” ne peut pas avoir une “bonne” conduite face à une même question morale? Pourtant, il y a bel et bien des créatures imparfaites qui adoptent une conduite droite sur des questions morales qui touchent à l’obéissance envers Dieu, qui préfèrent même subir des persécutions plutôt que de dévier de la droiture, alors que d’autres font délibérément ce qu’elles savent être mauvais. Toutes les mauvaises actions ne peuvent donc pas être excusées sous prétexte que les humains sont imparfaits. La volonté et les choix de l’individu sont des facteurs décisifs. Parallèlement, ce n’était pas la perfection humaine à elle seule qui garantissait que le premier homme agirait bien, mais plutôt l’usage de son libre arbitre et de sa liberté de choix, motivé par sa reconnaissance pour son Dieu et son attachement à ce qui était juste.
Beaucoup de gens commettent l’erreur de rendre Dieu responsable de toutes les souffrances du monde. La raison en est qu’ils pensent que c’est lui qui dirige le monde. Ils ignorent une vérité simple, mais importante, que la Bible enseigne à savoir que le véritable chef du monde, c’est Satan le Diable. La Bible dit clairement: “Le monde entier se trouve au pouvoir du méchant.” (1 Jean 5 verset 19). Dans ce verset, le terme “pouvoir” doit être compris dans le sens de pouvoir politique ou domination. Quand on y réfléchit, n’est-ce pas la réalité? Le monde reflète la personnalité de la créature spirituelle invisible qui “égare la terre habitée tout entière” (Révélation 12 verset 9.). Satan n’est que haine, tromperie et cruauté. De ce fait, le monde, qui est sous son influence, est plein de haine, de tromperie et de cruauté.
Re: Selon le Coran, le jardin d’Éden était-il sur terre ?
Suite..
Il y a malgré tout une injustice vu que les descendants d’Adam et Ève subissent les conséquences de leur décision! En effet, nous n’y sommes pour rien s’ils se sont rebellés contre Dieu et ont suivi Satan dans sa folie meurtrière. En quelque sorte, nous avons été pris en otage par nos premiers parents! Ils ont décidé à notre place que nous allions venir au monde en dehors du territoire gouvernemental de Dieu, c'est-à-dire, en dehors du paradis terrestre qu’il se proposait d’établir pour le bonheur de la famille humaine.
Mais Dieu n’aurait-il pas dû empêcher cette prise d’otage?
Imaginez qu’un de vos amis décide de partir habiter avec son épouse dans un pays extrêmement pauvre. Vous essayez de le dissuader mais vous ne pouvez en aucun cas l’en empêcher. Des années plus tard, vous apprenez qu’ils ont eu des enfants dans ce pays et que malheureusement pour eux, ils n’ont pas pu aller à l’école vu qu’il n’y en a pas dans la région où ils se trouvent. Vous allez penser que c’est un beau gâchis. Mais vous sentez-vous pour autant responsable de cette situation? Certainement pas, au contraire, vous savez que vous avez fait tout ce que vous pouviez pour convaincre votre ami de ne pas prendre cette décision absurde. Par contre, les enfants de votre ami, une fois assimilé le fait que leurs parents habitaient dans un pays riche et qu’ils auraient pu faire des études dans de prestigieux établissements scolaires, pourraient en toute légitimité développer un profond sentiment d’amertume vis-à-vis d’eux. Car, d’une certaine façon, ils ont été pris en otage par leurs parents…
Il en est de même pour nous tous. Nous avons été pris en otage par nos premiers parents lorsqu'ils ont décidé à notre place que nous allions venir à la vie à l'extérieur du jardin d'Eden. Le seul moyen de nous sortir de cette situation était de fournir une rançon pour payer la caution de libération de l’humanité. Cette rançon a été payée au 1er siècle de notre ère par la mort fidèle de Jésus. La Bible montre que Jésus est venu payer pour la faute d'Adam. Jésus était homme à part entière (il n'était pas mi-homme mi-dieu, et encore moins: Dieu!). S'il n'avait pas été homme, la rançon n'aurait pas pu couvrir la dette contractée par Adam. Il était donc égal à Adam, totalement humain mais non génétiquement condamné comme toute la descendance du premier homme.
Comme indiqué plus haut, l’humanité a été prise en otage par nos premiers parents car elle a subi la condamnation à mort par leur faute à cause du péché héréditaire. La Bible et le Coran montrent bien cela. Dans la Sourate 17 Le Voyage Nocturne (Al-Isra) versets 15 il est écrit: “Quiconque prend le droit chemin ne le prend que pour lui-même; et quiconque s'égare, ne s'égare qu'à son propre détriment. Et nul ne portera le fardeau d'autrui.”
Dans ce texte (et bien d’autres encore), le mot “wizr” désigne un fardeau spécifique: “le péché héréditaire.” Voici la définition du mot “wizr” tel qu'il est employé en Arabie Saoudite, par la tribu mudarite de Quraych à l'époque de Muhammad: “fardeau pesant, au sens physique comme au sens figuré, péché, rejet de Dieu.” Le Dictionnaire Arabe-Français, de Daniel Reig, définit le mot de la manière suivante: “Charge ; fardeau ; poids ; affront ; crime ; faute ; iniquité ; opprobre ; péché ; sujet de honte ; responsabilité.”
Les idées de “fardeau pesant” et de “péché”, tirées du texte Coranique, sont tout à fait conformes à la définition communément admise. Lorsque le Coran dit que “personne ne portera le fardeau d'un autre”, c'est parce que nous avons tous notre fardeau (péché héréditaire) à porter. En ce sens, il est tout à fait normal que nous ne soyons pas en mesure de porter celui des autres car le notre est déjà beaucoup trop lourd !
La Bible rejoint tout à fait cette notion en Psaumes 48 versets 7 à 9: “Aucun d’eux ne peut jamais racheter un frère ni donner à Dieu une rançon pour lui (et le prix de rachat de leur âme est si précieux que, vraiment, il fait défaut pour des temps indéfinis), pour qu’il vive encore, pour toujours, [et] ne voie pas la fosse.”
Ces versets montrent bien qu'aucun humain ne peut racheter ou porter le fardeau (péché) de son frère car il est bien trop lourd (la dette est si importante qu’on ne pourra jamais rassembler la somme pour la payer)...
Mais pourquoi n'est-ce pas possible? Pour répondre à cette question, il faut citer un verset du Coran et de la Bible pour montrer que Dieu manifeste la justice d'une façon absolue lorsque survient un évènement très grave.
Al-Maidah - 5 verset 45: “Et Nous y avons prescrit pour eux vie pour vie, oeil pour oeil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent. Les blessures tombent sous la loi du talion. (…)”
De même, la Bible dit ceci en Exode 21 verset 23: “Mais s’il y a un accident mortel, alors tu devras donner âme pour âme.”
On retiendra, ce principe de justice absolue: “vie pour vie” ou “âme pour âme” (idem). Avant de désobéir à Dieu Adam était parfait (voir la Sourate La prosternation - 32 verset 7 et la Sourate Le figuier - 95 verset 4 et 5).
Étant ses descendants, nous avons hérité du péché et de la mort. En d’autres termes, tous les descendants d'Adam sont imparfaits du fait de sa désobéissance (le Coran parle de la désobéissance d’Adam dans la Sourate Ta-ha - 20 verset 121).
En conséquence de cela, Dieu dit des humains qu’ils sont mortels (voir la Sourate Ash Shura - 42 verset 51 ou la fin de la note n° [19] ci-dessus car ce verset est cité).
Adam a donc perdu quelque chose de très grande valeur: la vie éternelle et parfaite en tant qu’humain avec tous les droits et les perspectives qui s’y rattachent.
Suite à cela, “aucun humain ne peut racheter ou porter le fardeau (péché héréditaire) de son frère car il est bien trop lourd (la dette est si importante qu’on ne pourra jamais rassembler la somme pour la payer) pour qu’il vive encore, pour toujours, [et] ne voie pas la fosse (la tombe, c’est-à-dire, ne meure pas)” selon Psaumes 48 versets 7 à 9 (en substance).
Pour obtenir la vie éternelle, tout descendant d’Adam doit obligatoirement être délivré de la condamnation au péché et à la mort. Comme indiqué plus haut (en conclusion de la note n° [17] ), il a suffi d'un seul homme pour condamner l'humanité à la mort (par sa désobéissance Adam a transmis en héritage à l'humanité une dette: la mort), il a suffi d'un seul homme pour payer cette dette: Jésus (il avait dans ses gènes la vie éternelle puisqu'il était parfait et non condamné à mort comme toute la descendance d'Adam).
La Bible et le Coran confirment cette idée:
Le Coran dit dans la Sourate Al-Ankabut (L’araignée) - 29 verset 57: “Toute âme goûtera la mort.”
La Bible dit en Romain 6 verset 23 dit: “Le salaire que paie le péché, c’est la mort, mais le don que Dieu donne, c’est la vie éternelle par Christ Jésus notre Seigneur.”
Puisque la mort est la sanction du péché, Dieu ne pouvait tout bonnement pas ôter cette condamnation car il respecte ses propres critères de justice (Dieu ne casse pas sa loi). Et sa justice réclamait “âme pour âme” ou “vie pour vie”.
Le Coran dit en parlant de Jésus: Il dit: “Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur” (Sourate Maryam 19 verset 19).
La Bible dit à propos de Jésus dans la lettres aux Hébreux 7 verset 26: “Car c’est bien un tel grand prêtre qui nous convenait, saint, sans malice, sans souillure, séparé des pécheurs (...).” Depuis le prophète Moïse jusqu'au 1er siècle de notre ère, le rôle des grands prêtres était d'offrir des sacrifices d'animaux pour couvrir les péchés de la nation toute entière (d’autres versets pourraient être cités pour appuyer cette vérité).
Pour que la justice de Dieu soit satisfaite, il fallait que vienne sur terre un homme sans péché se trouvant dans une situation semblable à celle d’Adam à l’origine quand il était parfait, puis qu’il soit mis à mort afin de verser une rançon pour l’humanité. Autrement dit, il fallait qu’un homme égal à la valeur de la vie qu'avait Adam (avant qu'il ne désobéisse et ne perde le droit à la vie éternelle) vienne à l'existence sur terre et renonce à son droit à la vie éternelle en échange de quoi il pourrait payer la dette (porter le fardeau) contractée par la descendance d’Adam.
Le Coran dit: “Pour Allah, Jésus est comme Adam qu'Il créa de poussière, puis Il lui dit “Sois”: et il fut (Sourate Al-Imran - 3 verset 59).
La Bible dit: “Le premier homme Adam devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit donnant la vie” (1 Corinthien 15 verset 45).
La Bible et le Coran montrent que, pour Dieu, Jésus était égal à Adam au point que dans la Bible, Jésus soit appelé “le dernier Adam”.
Seul Jésus pouvait porter le fardeau des humains (le péché des humains) car seule sa mort en tant qu’être humain parfait non condamné, pouvait satisfaire la justice de Dieu à savoir, “vie” pour “vie”.
La mort de Jésus avait donc une valeur sacrificielle puisqu’elle permettrait aux humains repentants de voir leur dette (leur fardeau) totalement couverte car un homme avait payé une rançon pour ôter leur condamnation à mort due au péché héréditaire.
La notion de rançon (ou rachat) de ses péchés payé par un sacrifice existe bien dans le Coran. Dans la Sourate As-Saffat (Ceux qui sont placés en rang) – 37 verset 107, il est dit à propos du fils d’Abraham: “Et Nous le rançonnâmes d'une immolation généreuse”. Ou, selon une autre traduction du Coran (Kechrid): “Nous le rachetâmes par un énorme bête à égorger.”
En résumé, la justice de Dieu est satisfaite lorsque la mort, châtiment du péché, frappe les humains. La rançon est donc une manifestation de la miséricorde et de la bonté de cœur de Dieu. À sa mort, Jésus s’est dessaisi de sa vie humaine parfaite, avec tous les droits et les perspectives qui s’y rattachaient, et il ne l’a jamais reprise, puisqu’il n’a pas été ressuscité homme de chair et de sang, mais créature spirituelle immortelle (voir 1 Corinthiens 15 verset 50 et 1 Pierre 3 verset 18). La vie humaine que Jésus Christ a sacrifiée a donc conservé son pouvoir rédempteur, sa valeur de rançon.
Sur Alter Info, quelqu’un a écrit: “Trouvez-vous normal que les enfants portent les fautes commises par leurs parents (tel un fardeau) et soient jugés pour ça, alors qu'ils sont innocents? Ou bien que l'un d'entre eux ait à subir le rôle de bouc émissaire pour leur éviter la punition? Pas logique du tout! A quel Dieu aurions-nous à faire s'il nous juge et disculpe de la sorte? Quel mauvais magistrat il ferait!” (Voir le commentaire n° 54 en réponse du n° 44 sur Quand la Science se met au service de la Religion ).
Pour répondre à cette objection, je dirais que nous (les enfants) avons été pris en otage par la décision de nos premiers parents et que malheureusement pour nous, nous en subissons les conséquences (le juge n’y étant pour rien). Comme les parents ont été jugés coupables, les enfants en subissent aussi les dommages (le juge ne pouvait pas faire autrement car un juge qui n’applique pas la justice n'est pas fiable).
De plus, pouvons-nous reprocher à Dieu d’avoir condamné Adam et Ève à subir le châtiment inévitable qu’il avait prévu au cas où ils commettraient le moindre acte de rébellion contre lui, le Législateur et Juge suprême?
Honnêtement, peut-on lui reprocher d’être responsable des malheurs et des souffrances qui nous affligent? Prenons l’exemple d’un juge qui prononce une condamnation justifiée contre un trafiquant de drogue. Le trafiquant en question, peut-il se permettre de reprocher à ce juge d’être responsable des souffrances que lui cause cette condamnation? Bien sûr que non! Car le trafiquant se trouve dans la situation où il est réellement reconnu coupable d’un grave délit. Il doit donc en subir les conséquences et le juge ne fait qu’appliquer le principe de justice en pareil cas.
Mais ne pouvons-nous pas blâmer Dieu de les avoir chassés de leur paradis? Non plus, car Dieu était le propriétaire, Créateur et Gouverneur par excellence du jardin d’Éden. Il avait donc parfaitement le droit de choisir les occupants de son paradis. Voyez comment des gens égoïstes et irréfléchis transforment de belles maisons en de véritables taudis. Voyez comment les hommes en général saccagent toute la terre. Ils font même planer la menace d’une guerre nucléaire, avec toute la ruine et la pollution que cela entraînerait. Réflexion faite, il est plutôt étonnant que Dieu ait permis à Adam et à Ève de continuer à vivre hors du paradis d’Éden et de peupler la terre. Dieu a sans aucun doute fait preuve de miséricorde en laissant Adam et Ève vivre et engendrer des enfants, si bien que nous jouissons de la vie aujourd’hui, des millénaires plus tard.
Concernant le fait que Dieu soit un “mauvais magistrat” s’il a agit de la sorte, je vous invite à réfléchir sur cet exemple qui colle parfaitement avec la notion de rançon pour l’humanité:
Dans une ville possédant son propre tribunal (pays étranger), un seul juge est toujours choisit pour traiter les affaires les plus délicates. En effet, il a toujours été équilibré dans ses jugements. Jamais il n’a fait preuve de favoritisme. Toujours il a été fidèle à la loi tout en l’appliquant avec clémence au maximum de ses possibilités sans transiger avec les décrets de justice. Ce juge a une si bonne réputation dans cette ville que les autres juges en deviennent jaloux. Cela fait longtemps qu’ils cherchent un moyen de casser sa réputation mais ils n’y arrivent pas… Jusqu’au jour où ils surprennent sa fille en train de trafiquer avec de la drogue, constituant un grave délit dans ce pays. Ils alertent les médias et font monter l’affaire au point de mobiliser l’opinion publique. Plus tard, ils s’arrangent pour que ce soit le père qui juge sa propre fille. Ils sont certains qu’il va faire preuve de favoritisme mettant en péril sa bonne réputation. Contre toute attente, le père, dans son rôle de juge, condamne sa fille à la prison la considérant comme une parfaite inconnue, tout en faisant preuve d'un maximum de clémence autant que la loi le lui permet en appliquant la peine minimale requise pour ce type de délit. Ce jugement est tellement surprenant que les autres juges ne peuvent s’empêcher de le critiquer en expliquant aux médias qu’il aurait dû profiter de sa position de juge pour empêcher sa fille de subir la peine… Sauf que dans cette situation et au vu de la décision qu’il a prise, personne ne peut lui reprocher d’avoir transgressé la loi (le juge, préserve donc sa bonne réputation).
Mais ce que les autres juges ne savent pas, c’est qu’après avoir quitté le tribunal, ayant laissé derrière lui ses habits et ses fonctions de juge, il ne raisonne plus en tant que “juge” mais en tant que “père”. Il va donc chercher un moyen “légal” de sortir sa fille de prison. En effet, dans ce pays, il est possible de libérer un condamné sous caution. Alors le père va vendre ses biens (voiture, meubles de valeurs et même sa propre maison) afin de rassembler la somme d’argent nécessaire pour payer la caution de libération de sa fille. Le père a donc trouvé un moyen de lever la condamnation qu’il avait lui-même appliqué au tribunal lors de son jugement contre sa propre fille dans le respect scrupuleux des lois de son pays.
Maintenant, une fois sorti de prison, si la fille en veut à son père parce qu’il l’a condamné lors de son jugement alors qu’il aurait pu jouer de sa position pour ne pas la condamner, ce n’est pas le problème du père, mais celui de la fille…
Certes, pour réunir la somme d’argent afin de payer la caution et pour que les démarches administratives aboutissent, il a fallut du temps (pendant ce temps, elle était en prison)…
Consciente de tous les sacrifices que son père a faits pour elle, la fille devrait plutôt lui manifester de la reconnaissance sachant qu’il n’était pas obligé d’agir de la sorte (après tout, elle était bien coupable!).
Il en est de même avec l’humanité (la fille du juge).
Dieu, le Père ou Auteur de l’humanité, se devait d’appliquer ses propres critères de justice pour ne pas bafouer et porter atteinte à sa réputation de Grand Juge de l’univers! Il a donc condamné l’humanité à mort et l’a expulsé de son paradis terrestre.
Mais après avoir quitté ses fonctions de Juge, Dieu, dans son amour, a repris son rôle de Père de l’humanité et a trouvé un moyen (au prix d’un énorme sacrifice) afin de lui donner la possibilité de retrouver un jour ce qu’elle a perdu: la vie éternelle dans le paradis terrestre sous la gouvernance parfaite et juste de Dieu. De fait, la mort sacrificielle de Jésus, dans son état de perfection constituait la rançon ou paiement de la caution permettant cette libération…
[Dans l’histoire, les mauvais juges sont Satan et les autres anges (démons) qui l'ont suivi dans sa rébellion. Les médias représentent leurs suppôts terrestres à savoir: les fausses religions. L'opinion publique représente la société humaine éloignée de Dieu totalement manipulée par les mauvais juges et les médias. Jésus, lui, représente le montant de la somme à payer pour la libération de la fille (l'humanité).]
Cette rançon payée par Jésus pour rembourser la dette contractée par l'humanité pècheresse donne à Dieu la possibilité de rétablir le paradis sur terre et de faire don de la vie éternelle à tous les descendants d'Adam et Eve qui prennent fait et cause pour Sa Souveraineté universelle et tout cela, dans le respect absolu de ses propres critères de justice (en aucun cas, il n'a transigé avec ceux-ci)...
Autre injustice apparente: Qu’adviendra-t-il de tous ceux qui sont morts au cours des siècles? La solution retenue par Dieu pour répondre à la contestation soulevée en Éden ne leur laisse-t-elle aucun espoir? Au contraire. Par amour, il a prévu de les ramener à la vie au moyen de la résurrection une fois qu’il aura repris le contrôle de la gouvernance de la terre (Jean 5 versets 28 et 29 ; Actes 24 verset 15).
Il y a malgré tout une injustice vu que les descendants d’Adam et Ève subissent les conséquences de leur décision! En effet, nous n’y sommes pour rien s’ils se sont rebellés contre Dieu et ont suivi Satan dans sa folie meurtrière. En quelque sorte, nous avons été pris en otage par nos premiers parents! Ils ont décidé à notre place que nous allions venir au monde en dehors du territoire gouvernemental de Dieu, c'est-à-dire, en dehors du paradis terrestre qu’il se proposait d’établir pour le bonheur de la famille humaine.
Mais Dieu n’aurait-il pas dû empêcher cette prise d’otage?
Imaginez qu’un de vos amis décide de partir habiter avec son épouse dans un pays extrêmement pauvre. Vous essayez de le dissuader mais vous ne pouvez en aucun cas l’en empêcher. Des années plus tard, vous apprenez qu’ils ont eu des enfants dans ce pays et que malheureusement pour eux, ils n’ont pas pu aller à l’école vu qu’il n’y en a pas dans la région où ils se trouvent. Vous allez penser que c’est un beau gâchis. Mais vous sentez-vous pour autant responsable de cette situation? Certainement pas, au contraire, vous savez que vous avez fait tout ce que vous pouviez pour convaincre votre ami de ne pas prendre cette décision absurde. Par contre, les enfants de votre ami, une fois assimilé le fait que leurs parents habitaient dans un pays riche et qu’ils auraient pu faire des études dans de prestigieux établissements scolaires, pourraient en toute légitimité développer un profond sentiment d’amertume vis-à-vis d’eux. Car, d’une certaine façon, ils ont été pris en otage par leurs parents…
Il en est de même pour nous tous. Nous avons été pris en otage par nos premiers parents lorsqu'ils ont décidé à notre place que nous allions venir à la vie à l'extérieur du jardin d'Eden. Le seul moyen de nous sortir de cette situation était de fournir une rançon pour payer la caution de libération de l’humanité. Cette rançon a été payée au 1er siècle de notre ère par la mort fidèle de Jésus. La Bible montre que Jésus est venu payer pour la faute d'Adam. Jésus était homme à part entière (il n'était pas mi-homme mi-dieu, et encore moins: Dieu!). S'il n'avait pas été homme, la rançon n'aurait pas pu couvrir la dette contractée par Adam. Il était donc égal à Adam, totalement humain mais non génétiquement condamné comme toute la descendance du premier homme.
Comme indiqué plus haut, l’humanité a été prise en otage par nos premiers parents car elle a subi la condamnation à mort par leur faute à cause du péché héréditaire. La Bible et le Coran montrent bien cela. Dans la Sourate 17 Le Voyage Nocturne (Al-Isra) versets 15 il est écrit: “Quiconque prend le droit chemin ne le prend que pour lui-même; et quiconque s'égare, ne s'égare qu'à son propre détriment. Et nul ne portera le fardeau d'autrui.”
Dans ce texte (et bien d’autres encore), le mot “wizr” désigne un fardeau spécifique: “le péché héréditaire.” Voici la définition du mot “wizr” tel qu'il est employé en Arabie Saoudite, par la tribu mudarite de Quraych à l'époque de Muhammad: “fardeau pesant, au sens physique comme au sens figuré, péché, rejet de Dieu.” Le Dictionnaire Arabe-Français, de Daniel Reig, définit le mot de la manière suivante: “Charge ; fardeau ; poids ; affront ; crime ; faute ; iniquité ; opprobre ; péché ; sujet de honte ; responsabilité.”
Les idées de “fardeau pesant” et de “péché”, tirées du texte Coranique, sont tout à fait conformes à la définition communément admise. Lorsque le Coran dit que “personne ne portera le fardeau d'un autre”, c'est parce que nous avons tous notre fardeau (péché héréditaire) à porter. En ce sens, il est tout à fait normal que nous ne soyons pas en mesure de porter celui des autres car le notre est déjà beaucoup trop lourd !
La Bible rejoint tout à fait cette notion en Psaumes 48 versets 7 à 9: “Aucun d’eux ne peut jamais racheter un frère ni donner à Dieu une rançon pour lui (et le prix de rachat de leur âme est si précieux que, vraiment, il fait défaut pour des temps indéfinis), pour qu’il vive encore, pour toujours, [et] ne voie pas la fosse.”
Ces versets montrent bien qu'aucun humain ne peut racheter ou porter le fardeau (péché) de son frère car il est bien trop lourd (la dette est si importante qu’on ne pourra jamais rassembler la somme pour la payer)...
Mais pourquoi n'est-ce pas possible? Pour répondre à cette question, il faut citer un verset du Coran et de la Bible pour montrer que Dieu manifeste la justice d'une façon absolue lorsque survient un évènement très grave.
Al-Maidah - 5 verset 45: “Et Nous y avons prescrit pour eux vie pour vie, oeil pour oeil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent. Les blessures tombent sous la loi du talion. (…)”
De même, la Bible dit ceci en Exode 21 verset 23: “Mais s’il y a un accident mortel, alors tu devras donner âme pour âme.”
On retiendra, ce principe de justice absolue: “vie pour vie” ou “âme pour âme” (idem). Avant de désobéir à Dieu Adam était parfait (voir la Sourate La prosternation - 32 verset 7 et la Sourate Le figuier - 95 verset 4 et 5).
Étant ses descendants, nous avons hérité du péché et de la mort. En d’autres termes, tous les descendants d'Adam sont imparfaits du fait de sa désobéissance (le Coran parle de la désobéissance d’Adam dans la Sourate Ta-ha - 20 verset 121).
En conséquence de cela, Dieu dit des humains qu’ils sont mortels (voir la Sourate Ash Shura - 42 verset 51 ou la fin de la note n° [19] ci-dessus car ce verset est cité).
Adam a donc perdu quelque chose de très grande valeur: la vie éternelle et parfaite en tant qu’humain avec tous les droits et les perspectives qui s’y rattachent.
Suite à cela, “aucun humain ne peut racheter ou porter le fardeau (péché héréditaire) de son frère car il est bien trop lourd (la dette est si importante qu’on ne pourra jamais rassembler la somme pour la payer) pour qu’il vive encore, pour toujours, [et] ne voie pas la fosse (la tombe, c’est-à-dire, ne meure pas)” selon Psaumes 48 versets 7 à 9 (en substance).
Pour obtenir la vie éternelle, tout descendant d’Adam doit obligatoirement être délivré de la condamnation au péché et à la mort. Comme indiqué plus haut (en conclusion de la note n° [17] ), il a suffi d'un seul homme pour condamner l'humanité à la mort (par sa désobéissance Adam a transmis en héritage à l'humanité une dette: la mort), il a suffi d'un seul homme pour payer cette dette: Jésus (il avait dans ses gènes la vie éternelle puisqu'il était parfait et non condamné à mort comme toute la descendance d'Adam).
La Bible et le Coran confirment cette idée:
Le Coran dit dans la Sourate Al-Ankabut (L’araignée) - 29 verset 57: “Toute âme goûtera la mort.”
La Bible dit en Romain 6 verset 23 dit: “Le salaire que paie le péché, c’est la mort, mais le don que Dieu donne, c’est la vie éternelle par Christ Jésus notre Seigneur.”
Puisque la mort est la sanction du péché, Dieu ne pouvait tout bonnement pas ôter cette condamnation car il respecte ses propres critères de justice (Dieu ne casse pas sa loi). Et sa justice réclamait “âme pour âme” ou “vie pour vie”.
Le Coran dit en parlant de Jésus: Il dit: “Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur” (Sourate Maryam 19 verset 19).
La Bible dit à propos de Jésus dans la lettres aux Hébreux 7 verset 26: “Car c’est bien un tel grand prêtre qui nous convenait, saint, sans malice, sans souillure, séparé des pécheurs (...).” Depuis le prophète Moïse jusqu'au 1er siècle de notre ère, le rôle des grands prêtres était d'offrir des sacrifices d'animaux pour couvrir les péchés de la nation toute entière (d’autres versets pourraient être cités pour appuyer cette vérité).
Pour que la justice de Dieu soit satisfaite, il fallait que vienne sur terre un homme sans péché se trouvant dans une situation semblable à celle d’Adam à l’origine quand il était parfait, puis qu’il soit mis à mort afin de verser une rançon pour l’humanité. Autrement dit, il fallait qu’un homme égal à la valeur de la vie qu'avait Adam (avant qu'il ne désobéisse et ne perde le droit à la vie éternelle) vienne à l'existence sur terre et renonce à son droit à la vie éternelle en échange de quoi il pourrait payer la dette (porter le fardeau) contractée par la descendance d’Adam.
Le Coran dit: “Pour Allah, Jésus est comme Adam qu'Il créa de poussière, puis Il lui dit “Sois”: et il fut (Sourate Al-Imran - 3 verset 59).
La Bible dit: “Le premier homme Adam devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit donnant la vie” (1 Corinthien 15 verset 45).
La Bible et le Coran montrent que, pour Dieu, Jésus était égal à Adam au point que dans la Bible, Jésus soit appelé “le dernier Adam”.
Seul Jésus pouvait porter le fardeau des humains (le péché des humains) car seule sa mort en tant qu’être humain parfait non condamné, pouvait satisfaire la justice de Dieu à savoir, “vie” pour “vie”.
La mort de Jésus avait donc une valeur sacrificielle puisqu’elle permettrait aux humains repentants de voir leur dette (leur fardeau) totalement couverte car un homme avait payé une rançon pour ôter leur condamnation à mort due au péché héréditaire.
La notion de rançon (ou rachat) de ses péchés payé par un sacrifice existe bien dans le Coran. Dans la Sourate As-Saffat (Ceux qui sont placés en rang) – 37 verset 107, il est dit à propos du fils d’Abraham: “Et Nous le rançonnâmes d'une immolation généreuse”. Ou, selon une autre traduction du Coran (Kechrid): “Nous le rachetâmes par un énorme bête à égorger.”
En résumé, la justice de Dieu est satisfaite lorsque la mort, châtiment du péché, frappe les humains. La rançon est donc une manifestation de la miséricorde et de la bonté de cœur de Dieu. À sa mort, Jésus s’est dessaisi de sa vie humaine parfaite, avec tous les droits et les perspectives qui s’y rattachaient, et il ne l’a jamais reprise, puisqu’il n’a pas été ressuscité homme de chair et de sang, mais créature spirituelle immortelle (voir 1 Corinthiens 15 verset 50 et 1 Pierre 3 verset 18). La vie humaine que Jésus Christ a sacrifiée a donc conservé son pouvoir rédempteur, sa valeur de rançon.
Sur Alter Info, quelqu’un a écrit: “Trouvez-vous normal que les enfants portent les fautes commises par leurs parents (tel un fardeau) et soient jugés pour ça, alors qu'ils sont innocents? Ou bien que l'un d'entre eux ait à subir le rôle de bouc émissaire pour leur éviter la punition? Pas logique du tout! A quel Dieu aurions-nous à faire s'il nous juge et disculpe de la sorte? Quel mauvais magistrat il ferait!” (Voir le commentaire n° 54 en réponse du n° 44 sur Quand la Science se met au service de la Religion ).
Pour répondre à cette objection, je dirais que nous (les enfants) avons été pris en otage par la décision de nos premiers parents et que malheureusement pour nous, nous en subissons les conséquences (le juge n’y étant pour rien). Comme les parents ont été jugés coupables, les enfants en subissent aussi les dommages (le juge ne pouvait pas faire autrement car un juge qui n’applique pas la justice n'est pas fiable).
De plus, pouvons-nous reprocher à Dieu d’avoir condamné Adam et Ève à subir le châtiment inévitable qu’il avait prévu au cas où ils commettraient le moindre acte de rébellion contre lui, le Législateur et Juge suprême?
Honnêtement, peut-on lui reprocher d’être responsable des malheurs et des souffrances qui nous affligent? Prenons l’exemple d’un juge qui prononce une condamnation justifiée contre un trafiquant de drogue. Le trafiquant en question, peut-il se permettre de reprocher à ce juge d’être responsable des souffrances que lui cause cette condamnation? Bien sûr que non! Car le trafiquant se trouve dans la situation où il est réellement reconnu coupable d’un grave délit. Il doit donc en subir les conséquences et le juge ne fait qu’appliquer le principe de justice en pareil cas.
Mais ne pouvons-nous pas blâmer Dieu de les avoir chassés de leur paradis? Non plus, car Dieu était le propriétaire, Créateur et Gouverneur par excellence du jardin d’Éden. Il avait donc parfaitement le droit de choisir les occupants de son paradis. Voyez comment des gens égoïstes et irréfléchis transforment de belles maisons en de véritables taudis. Voyez comment les hommes en général saccagent toute la terre. Ils font même planer la menace d’une guerre nucléaire, avec toute la ruine et la pollution que cela entraînerait. Réflexion faite, il est plutôt étonnant que Dieu ait permis à Adam et à Ève de continuer à vivre hors du paradis d’Éden et de peupler la terre. Dieu a sans aucun doute fait preuve de miséricorde en laissant Adam et Ève vivre et engendrer des enfants, si bien que nous jouissons de la vie aujourd’hui, des millénaires plus tard.
Concernant le fait que Dieu soit un “mauvais magistrat” s’il a agit de la sorte, je vous invite à réfléchir sur cet exemple qui colle parfaitement avec la notion de rançon pour l’humanité:
Dans une ville possédant son propre tribunal (pays étranger), un seul juge est toujours choisit pour traiter les affaires les plus délicates. En effet, il a toujours été équilibré dans ses jugements. Jamais il n’a fait preuve de favoritisme. Toujours il a été fidèle à la loi tout en l’appliquant avec clémence au maximum de ses possibilités sans transiger avec les décrets de justice. Ce juge a une si bonne réputation dans cette ville que les autres juges en deviennent jaloux. Cela fait longtemps qu’ils cherchent un moyen de casser sa réputation mais ils n’y arrivent pas… Jusqu’au jour où ils surprennent sa fille en train de trafiquer avec de la drogue, constituant un grave délit dans ce pays. Ils alertent les médias et font monter l’affaire au point de mobiliser l’opinion publique. Plus tard, ils s’arrangent pour que ce soit le père qui juge sa propre fille. Ils sont certains qu’il va faire preuve de favoritisme mettant en péril sa bonne réputation. Contre toute attente, le père, dans son rôle de juge, condamne sa fille à la prison la considérant comme une parfaite inconnue, tout en faisant preuve d'un maximum de clémence autant que la loi le lui permet en appliquant la peine minimale requise pour ce type de délit. Ce jugement est tellement surprenant que les autres juges ne peuvent s’empêcher de le critiquer en expliquant aux médias qu’il aurait dû profiter de sa position de juge pour empêcher sa fille de subir la peine… Sauf que dans cette situation et au vu de la décision qu’il a prise, personne ne peut lui reprocher d’avoir transgressé la loi (le juge, préserve donc sa bonne réputation).
Mais ce que les autres juges ne savent pas, c’est qu’après avoir quitté le tribunal, ayant laissé derrière lui ses habits et ses fonctions de juge, il ne raisonne plus en tant que “juge” mais en tant que “père”. Il va donc chercher un moyen “légal” de sortir sa fille de prison. En effet, dans ce pays, il est possible de libérer un condamné sous caution. Alors le père va vendre ses biens (voiture, meubles de valeurs et même sa propre maison) afin de rassembler la somme d’argent nécessaire pour payer la caution de libération de sa fille. Le père a donc trouvé un moyen de lever la condamnation qu’il avait lui-même appliqué au tribunal lors de son jugement contre sa propre fille dans le respect scrupuleux des lois de son pays.
Maintenant, une fois sorti de prison, si la fille en veut à son père parce qu’il l’a condamné lors de son jugement alors qu’il aurait pu jouer de sa position pour ne pas la condamner, ce n’est pas le problème du père, mais celui de la fille…
Certes, pour réunir la somme d’argent afin de payer la caution et pour que les démarches administratives aboutissent, il a fallut du temps (pendant ce temps, elle était en prison)…
Consciente de tous les sacrifices que son père a faits pour elle, la fille devrait plutôt lui manifester de la reconnaissance sachant qu’il n’était pas obligé d’agir de la sorte (après tout, elle était bien coupable!).
Il en est de même avec l’humanité (la fille du juge).
Dieu, le Père ou Auteur de l’humanité, se devait d’appliquer ses propres critères de justice pour ne pas bafouer et porter atteinte à sa réputation de Grand Juge de l’univers! Il a donc condamné l’humanité à mort et l’a expulsé de son paradis terrestre.
Mais après avoir quitté ses fonctions de Juge, Dieu, dans son amour, a repris son rôle de Père de l’humanité et a trouvé un moyen (au prix d’un énorme sacrifice) afin de lui donner la possibilité de retrouver un jour ce qu’elle a perdu: la vie éternelle dans le paradis terrestre sous la gouvernance parfaite et juste de Dieu. De fait, la mort sacrificielle de Jésus, dans son état de perfection constituait la rançon ou paiement de la caution permettant cette libération…
[Dans l’histoire, les mauvais juges sont Satan et les autres anges (démons) qui l'ont suivi dans sa rébellion. Les médias représentent leurs suppôts terrestres à savoir: les fausses religions. L'opinion publique représente la société humaine éloignée de Dieu totalement manipulée par les mauvais juges et les médias. Jésus, lui, représente le montant de la somme à payer pour la libération de la fille (l'humanité).]
Cette rançon payée par Jésus pour rembourser la dette contractée par l'humanité pècheresse donne à Dieu la possibilité de rétablir le paradis sur terre et de faire don de la vie éternelle à tous les descendants d'Adam et Eve qui prennent fait et cause pour Sa Souveraineté universelle et tout cela, dans le respect absolu de ses propres critères de justice (en aucun cas, il n'a transigé avec ceux-ci)...
Autre injustice apparente: Qu’adviendra-t-il de tous ceux qui sont morts au cours des siècles? La solution retenue par Dieu pour répondre à la contestation soulevée en Éden ne leur laisse-t-elle aucun espoir? Au contraire. Par amour, il a prévu de les ramener à la vie au moyen de la résurrection une fois qu’il aura repris le contrôle de la gouvernance de la terre (Jean 5 versets 28 et 29 ; Actes 24 verset 15).
Re: Selon le Coran, le jardin d’Éden était-il sur terre ?
[24] La guerre de Dieu est appelée Har-Maguédôn (aussi orthographié Armageddon). Ce mot n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible en Révélation (ou Apocalypse) 16 verset 16. Mais le contexte dans lequel il se trouve indique très clairement qu’Har-Maguédôn aura une incidence sur la vie de tous les habitants de la terre. Pour s’en rendre compte, il suffit de lire les 2 versets qui précèdent le verset 16 où il y est écrit que des paroles inspirées par des démons “sortent vers les roi (ou dirigeants) de la terre habitée toute entière, afin de les rassembler pour la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”. Les paroles inspirées par des démons correspondent à la propagande visant à manœuvrer tous les chefs humains (les rois) afin qu’ils s’opposent à Dieu pour le combattre. Beaucoup pensent que cette guerre ultime aura lieu au Proche-Orient. Ils désignent comme point central de ce grand conflit à venir les ruines de la ville antique de Meguiddo, où une toute petite colline domine de 20 mètres la vallée-plaine adjacente. Cependant, le livre de la Révélation n’est pas une carte routière qui indiquerait un lieu géographique appelé Har-Maguédôn. Ses premiers mots précisent que le récit est présenté “en signes” (selon Révélation 1 verset 1). L’histoire de Meguiddo suggère une situation où les ennemis de Dieu seront acculés, sans aucune issue. Har-Maguédôn correspond donc à “la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant” qui aura lieu sur toute la terre et non à un endroit précis.
Suite..
[25] D’après la Bible, le jugement de Dieu sur terre commence par les religions. Selon 1 Pierre 4 verset 7 il est dit qu’il y a un “temps fixé où le jugement commence par la maison de Dieu.” Le système religieux mondial a insulté le Dieu qu'il est censé représenter [je parle des religions en tant qu'institutions, pas des croyants sincères (bien que la sincérité ne soit pas suffisante)]. Il va donc falloir qu'elles lui rendent des comptes! Mais l'entité religieuse d'envergure mondiale est tellement corrompue, pétrie d'impuretés de toutes sortes de choses immondes et tellement coupable de meurtre de masse au point d’être “ivre du sang” des serviteurs de Dieu (selon Révélation 17 verset 6), qu'il ne veut même pas se salir les mains en s'attaquant directement à elle, non, il va utiliser une autre composante de ce système condamné pour la dévaster totalement à savoir, “les puissances politiques” (Révélation 17 verset 16). Une fois que la sale besogne sera accomplie, Dieu détruira toutes les autres institutions du système restantes pour reprendre le pouvoir sur la gouvernance de la terre et de l'humanité... Satan et les autres anges (démons) qui l’ont suivi dans sa rébellion contre Dieu seront, eux aussi, définitivement détruit (cessation d’existence).
[26] Sur Alter Info ( Eradiquer l'Islam, un programme pour McCain au commentaire n° 43) une personne athée a écrit ceci à un autre commentateur: “Je crains que tu ne confondes "utopique " et "impossible"… Est simplement utopique ce qui n'est pas encore réalisé (littéralement : ce qui n'existe en aucun lieu).” Cette définition est tout aussi valable pour les croyants!
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