Mardi 5 novembre

[Yasashi]

Texte pour le Mardi 5 novembre

[Ne faites pas] attention [aux] fables [...] qui donnent lieu à des questions pour les recherches. — 1 Tim. 1:4.

Paul évoque la dangerosité des “ fables ” notamment dans la première lettre qu’il a écrite à Timothée, surveillant chrétien qu’il avait chargé de préserver la pureté de la congrégation et d’aider ses compagnons à demeurer fidèles (1 Tim. 1:18, 19). L’apôtre utilise un mot grec pouvant renvoyer à une fiction, à un mythe ou à un mensonge. Selon une encyclopédie biblique (The International Standard Bible Encyclopaedia), ce mot se rapporte à “ une histoire (religieuse) qui n’a rien à voir avec la réalité ”. Peut-être Paul avait-il à l’esprit certains mensonges religieux véhiculés par des contes merveilleux ou des légendes fantaisistes. Pareilles histoires ne font que “ donn[er] lieu à des questions pour les recherches ”, c’est-à-dire qu’elles suscitent des questions futiles qui entraînent des recherches stériles. Les fables sont un subterfuge de Satan, le trompeur par excellence, qui se sert de mythes ou de mensonges religieux pour égarer les crédules. L’ordre de Paul est parfaitement clair : ne prêtez pas attention aux fables ! w11 15/7 2:9, 10.


Que sont aujourd’hui les fables qui risquent d’égarer ceux qui ne se méfient pas ? Elles peuvent désigner toutes sortes de mythes ou de mensonges religieux susceptibles de nous détourner de la vérité (2 Tim. 4:3, 4). Satan, qui se fait passer pour un “ ange de lumière ”, s’est habilement servi de la fausse religion pour égarer les humains (2 Cor. 11:14). Sous un vernis de christianisme, la chrétienté enseigne des dogmes — citons la Trinité, l’enfer de feu, l’immortalité de l’âme — auxquels se rattachent d’innombrables mythes et mensonges. De plus, la chrétienté encourage la célébration de fêtes, telles que Noël ou Pâques, dont les coutumes a priori inoffensives tirent néanmoins leurs origines de la mythologie et du paganisme. En tenant compte de l’avertissement divin qui nous enjoint de ‘ nous séparer et de ne pas toucher la chose impure ’, nous ne nous laisserons pas égarer par des fables.

[Invité]

À Timothée, qu’il avait laissé à Éphèse afin qu’il s’occupe de la congrégation qui s’y trouvait, Paul écrivit : “ Cet ordre, je le confie à toi, mon enfant, Timothée, selon les prédictions qui ont mené directement à toi, pour que, grâce à celles-ci, tu continues à faire la belle guerre, possédant foi et bonne conscience. ” (1Tm 1:18, 19). Non seulement Timothée rencontrait des conflits dus à la chair pécheresse et à l’opposition des ennemis de la vérité, mais il devait aussi s’opposer à l’infiltration de fausses doctrines et à ceux qui voulaient corrompre la congrégation (1Tm 1:3-7 ; 4:6, 11-16). Ses interventions fortifiaient cette dernière contre l’apostasie qui, comme Paul le savait, surgirait après la disparition des apôtres (2Tm 4:3-5). Timothée devait donc mener un combat bien réel.