l sera haut placé, oui il sera élevé et exalté à l’extrême. — Is. 52:13.
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l sera haut placé, oui il sera élevé et exalté à l’extrême. — Is. 52:13.
Parce que son Fils s’était soumis loyalement à sa souveraineté, et parce qu’il s’était montré fidèle dans l’épreuve la plus terrible qui puisse être, Jéhovah l’a élevé. L’apôtre Pierre a écrit à propos de Jésus : “ Il est à la droite de Dieu, car il est allé au ciel ; et anges et autorités et puissances lui ont été soumis. ” (1 Pierre 3:22). En 1914, Jésus a été élevé davantage encore. Il a été “ exalté à l’extrême ” quand Jéhovah l’a intronisé à la tête du Royaume messianique (Ps. 2:6 ; Dan. 7:13, 14). Christ s’en est alors allé soumettre “ au milieu de [ses] ennemis ”. (Ps. 110:2.) Il a d’abord soumis Satan et ses démons en les jetant du ciel vers les parages de la terre (Rév. 12:7-12). Puis, agissant en sa qualité de Grand Cyrus, Christ a libéré de l’emprise de “ Babylone la Grande ” le reste de ses frères oints sur terre. — Rév. 18:2 ; Is. 44:28. w09 15/1 4:14-16.
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Re: l sera haut placé, oui il sera élevé et exalté à l’extrême. — Is. 52:13.
L’étude de ces prophéties remarquables du livre d’Isaïe a certainement renforcé l’estime que nous vouons à notre Roi et Rédempteur, Christ Jésus. La soumission qu’il a manifestée durant son ministère terrestre était celle d’un Fils qui avait tiré profit de la formation reçue de son Père avant de venir sur terre. Il s’est révélé être la “ lumière des nations ” par le ministère qu’il a accompli personnellement, mais aussi par l’œuvre de prédication qu’il supervise encore aujourd’hui. Comme nous allons le voir dans l’article suivant, une autre prophétie concernant le Serviteur messianique révèle qu’il devait souffrir et donner sa vie en notre faveur, autant de pensées que nous devrions ‘ considérer attentivement ’ à l’approche du Mémorial de sa mort. — Héb. 12:2, 3.
Re: l sera haut placé, oui il sera élevé et exalté à l’extrême. — Is. 52:13.
Je crois avec une foi totale que le Messie viendra et, même s’il tarde, j’attendrai chaque jour sa venue.” — Moïse Maimonide, dit également Rambam (1135-1204)1.
LE MESSIE! Pendant des siècles, les juifs ont nourri l’espoir de sa venue. Pourtant, lorsque Jésus de Nazareth se présenta, la plupart des juifs le rejetèrent, refusant de le reconnaître comme le Messie. De leur point de vue, Jésus ne répondait pas à leurs aspirations.
“Messie” signifie “celui qui est oint”. Chez les juifs, le terme en vint à désigner un descendant du roi David promis à un règne glorieux (2 Samuel 7:12, 13). Aux jours de Jésus, cela faisait des siècles que les juifs souffraient sous la férule de dirigeants gentils. Ils languissaient après un libérateur politique2. Aussi, lorsque Jésus de Nazareth se désigna comme le Messie tant espéré, il se produisit au départ un émoi bien compréhensible (Luc 4:16-22). Cependant, au grand désappointement des juifs, Jésus ne fut pas un héros politique. Au contraire, il affirma que son Royaume ‘ne faisait pas partie du monde’. (Jean 18:36.) Par ailleurs, Jésus n’instaura pas la glorieuse ère messianique annoncée par le prophète Ésaïe (Ésaïe 11:4-9). Par conséquent, lorsque Jésus fut mis à mort comme un criminel, la nation tout entière se désintéressa de lui.
Nullement découragés par ces événements, les disciples de Jésus continuèrent à proclamer qu’il était le Messie. D’où tenaient-ils ce zèle remarquable? De la conviction que la mort de Jésus réalisait une prophétie, celle d’Ésaïe 52:13 à 53:12. Ce texte dit notamment:
“Voyez, mon serviteur prospère; il s’élève, grandit, est placé très haut. (...) Il poussait devant lui, pareil à un faible rejeton, à une racine plantée dans un sol brûlé. (...) Méprisé, repoussé des hommes, homme de douleurs, expert en maladies, il était comme un objet dont on détourne le visage, une chose vile dont nous ne tenions nul compte. Et pourtant ce sont nos maladies dont il était chargé, nos souffrances qu’il portait (...). Et c’est (...) par nos iniquités qu’il a été écrasé; le châtiment, gage de notre salut, pesait sur lui, et c’est sa blessure qui nous a valu la guérison. Nous étions tous comme des brebis errantes, chacun se dirigeant de son côté (...). Maltraité, injurié, il n’ouvrait pas la bouche; pareil à l’agneau qu’on mène à la boucherie, (...) il s’est vu retrancher du pays des vivants (...). On a mis sa sépulture avec celle des impies.” — Rabbinat français.
LE MESSIE! Pendant des siècles, les juifs ont nourri l’espoir de sa venue. Pourtant, lorsque Jésus de Nazareth se présenta, la plupart des juifs le rejetèrent, refusant de le reconnaître comme le Messie. De leur point de vue, Jésus ne répondait pas à leurs aspirations.
“Messie” signifie “celui qui est oint”. Chez les juifs, le terme en vint à désigner un descendant du roi David promis à un règne glorieux (2 Samuel 7:12, 13). Aux jours de Jésus, cela faisait des siècles que les juifs souffraient sous la férule de dirigeants gentils. Ils languissaient après un libérateur politique2. Aussi, lorsque Jésus de Nazareth se désigna comme le Messie tant espéré, il se produisit au départ un émoi bien compréhensible (Luc 4:16-22). Cependant, au grand désappointement des juifs, Jésus ne fut pas un héros politique. Au contraire, il affirma que son Royaume ‘ne faisait pas partie du monde’. (Jean 18:36.) Par ailleurs, Jésus n’instaura pas la glorieuse ère messianique annoncée par le prophète Ésaïe (Ésaïe 11:4-9). Par conséquent, lorsque Jésus fut mis à mort comme un criminel, la nation tout entière se désintéressa de lui.
Nullement découragés par ces événements, les disciples de Jésus continuèrent à proclamer qu’il était le Messie. D’où tenaient-ils ce zèle remarquable? De la conviction que la mort de Jésus réalisait une prophétie, celle d’Ésaïe 52:13 à 53:12. Ce texte dit notamment:
“Voyez, mon serviteur prospère; il s’élève, grandit, est placé très haut. (...) Il poussait devant lui, pareil à un faible rejeton, à une racine plantée dans un sol brûlé. (...) Méprisé, repoussé des hommes, homme de douleurs, expert en maladies, il était comme un objet dont on détourne le visage, une chose vile dont nous ne tenions nul compte. Et pourtant ce sont nos maladies dont il était chargé, nos souffrances qu’il portait (...). Et c’est (...) par nos iniquités qu’il a été écrasé; le châtiment, gage de notre salut, pesait sur lui, et c’est sa blessure qui nous a valu la guérison. Nous étions tous comme des brebis errantes, chacun se dirigeant de son côté (...). Maltraité, injurié, il n’ouvrait pas la bouche; pareil à l’agneau qu’on mène à la boucherie, (...) il s’est vu retrancher du pays des vivants (...). On a mis sa sépulture avec celle des impies.” — Rabbinat français.
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