Je ne te fais pas de tort. — Mat. 20:13.

[Invité]

Texte pour le mercredi 13 juin 2012

Dans l’exemple des ouvriers dans la vigne, il est question d’un maître de maison qui verse le même salaire à tous ses employés, qu’ils aient travaillé la journée entière ou seulement une heure (Mat. 20:8-16). Cela vous semble-t-il équitable ? En fait, le maître de maison a estimé que tous les ouvriers avaient le droit de gagner de quoi vivre. Même si la situation lui était plutôt favorable, car ce n’étaient pas les ouvriers qui manquaient, il n’a pas cherché à les exploiter en leur proposant un salaire de misère. Chacun de ses employés est rentré chez lui avec assez d’argent pour nourrir sa famille. Ce point mis en lumière, nous ne voyons plus le comportement du maître de la même manière. Sa décision n’était pas un abus de pouvoir, mais une marque de bonté. Que retenir de tout ceci ? Qu’en ne considérant que certains éléments, on risque de tirer des conclusions hâtives. Cette parabole met en valeur la supériorité de la justice de Dieu, une justice qui ne s’attache pas uniquement à appliquer des prescriptions ou à rendre à chacun ce qu’il mérite. w10 15/10 2:12, 14.

[Nathan]

“ Je ne te fais pas de tort. ” Mark Noumair, autre instructeur à Guiléad, a invité tous les assistants à considérer l’exemple d’ouvriers dans une vigne, donné par Jésus. Certains ouvriers se sont dépensés toute la journée ; d’autres n’ont travaillé qu’une heure. Pourtant, ils ont tous reçu le même salaire. Ceux qui avaient travaillé plus longtemps se sont alors mis à murmurer. À l’un des plaignants, le maître de la vigne a dit : “ Je ne te fais pas de tort. Tu t’es mis d’accord avec moi pour un denier, n’est-ce pas ? Prends ce qui est à toi et va-t’en. ” (Matthieu 20:13, 14). La leçon à retenir ? Ne vous comparez pas aux autres. “ Les comparaisons négatives ne feront que vous retirer votre joie, a dit frère Noumair. Pire encore, elles pourraient vous amener à quitter votre affectation, à renoncer à une précieuse attribution de service. ” L’orateur a rappelé à la classe que Jésus dirige la moisson spirituelle en cours et qu’il agit envers ses disciples comme il lui plaît. Si Jéhovah et Jésus décident de faire quelque chose de plus pour d’autres personnes, ils ne vous font pas de tort. Concentrez-vous sur ce que vous avez et ne permettez jamais au “ salaire ” des autres de vous détourner de l’activité que Jéhovah vous a confiée.

w10 1/08 p.30

[mereta]

iaorana,

Il est rassurant de savoir que la justice divine suppose beaucoup plus que donner à chacun ce qu’il mérite. Sa justice pousse Jéhovah à accorder la vie éternelle à ceux qui exercent la foi (Psaume 103:10 ; Romains 5:15, 18). S’il agit ainsi envers nous, c’est parce que sa justice tient compte de notre situation et qu’elle cherche à sauver plutôt qu’à condamner. De toute évidence, une meilleure intelligence de tout ce qu’implique la justice de Jéhovah ne peut que nous rapprocher de lui. Qui plus est, si nous nous efforçons d’imiter cette facette de sa personnalité, notre vie et celle des autres seront abondamment bénies. Notre Père céleste ne manquera pas de remarquer que nous poursuivons la justice. Il nous fait cette promesse : “ Gardez le droit et faites ce qui est juste. Car mon salut est près d’arriver et ma justice de se révéler. Heureux le mortel qui fait cela. ” — Isaïe 56:1, 2.

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