Qui a tué Mohamed?
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Qui a tué Mohamed?
Voici le vrai récit concernant Mohamed...( votre prophète.)
d’Ibn Ishâq
« S’il était un roi, je me serai débarrassé de lui ; et s’il était prophète, il serait averti », or, Dieu a prévenu trop tard son Messager et il en est mort. Cela rappelle étrangement cette parole de Jésus : « s’ils (les croyants) boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal » (Marc 16.18), et le désagrément qu’a rencontré l’apôtre Paul (Actes 28.3-6) confirme qu’un homme de Dieu, selon la théologie chrétienne, ne peut être atteint par quelque substance toxique que ce soit. Ibn Ishâq souhaitait a priori faire passer un message aux chrétiens, et cela devient encore plus frappant lorsqu’il écrit que l’Envoyé de Dieu a dit : « Ô Umm Bishr ! Maintenant je sens que ma grande artère (aorte) est coupée, par suite de la nourriture que j’ai mangé avec ton frère à Khaybar »34. L’historien, qui connaissait très bien le Coran, était au fait de l’existence d’un passage dans lequel Dieu menace de sectionner l’aorte de son Prophète si celui-ci ose lui attribuer injustement des paroles qu’il n’a pas prononcées : « que ceci (le Coran) est la parole d’un noble Messager, et que ce n’est pas la parole d’un poète, mais vous ne croyez que très peu, ni la parole d’un devin, mais vous vous rappelez bien peu. C’est une révélation du Seigneur de l’Univers. Et s’il avait forgé quelques paroles qu’il Nous avait attribuées, Nous l’aurions saisi de la main droite, ensuite, Nous lui aurions tranché l’aorte. Et nul d’entre vous n’aurait pu lui servir de rempart » (69.40-47). Ibn Ishâq s’est vraisemblablement servi de cet extrait pour bâtir son mythe, et de cette façon, révéla secrètement aux lecteurs du Coran que leur livre n’est pas la parole de Dieu.
http://www.asraralislam.com/Les%20secrets%20de%20l'islam/qui_a_tue_mahomet.html
Comme on peut effectivement le lire, Mohamed n'était pas un prophète ou sinon il aurait été protégé par Dieu comme la sainte Bible le mentionne en les paroles de Jésus
« s’ils (les croyants) boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal » (Marc 16.18), et le désagrément qu’a rencontré l’apôtre Paul (Actes 28.3-6) confirme qu’un homme de Dieu, selon la théologie chrétienne, ne peut être atteint par quelque substances toxiques que ce soit.
Voilà encore une autre preuve que Mohamed était un humains tout à fait ordinaire et sans aucune protection venant de Dieu, pas plus la protection de l'ange Gabriel!
Oui Paul était effectivement protégé par Yahvé qui lui donnait la protection,…
Vous musulmans qui mentionnez que Paul était autre chose que chrétien, apôtre de Jésus, voyez vous la différence d’avec ce Mohamed ?
Au sujet de Paul…
Actes 14 : 11 Et les foules, voyant ce que Paul avait fait, élevèrent la voix et dirent en lycaonien : “ Les dieux sont devenus semblables à des humains et sont descendus vers nous ! ”
Pour reprendre votre Coran…
Et s’il avait forgé quelques paroles qu’il Nous avait attribuées, Nous l’aurions saisi de la main droite, ensuite, Nous lui aurions tranché l’aorte. Et nul d’entre vous n’aurait pu lui servir de rempart » (69.40-47). Ibn Ishâq s’est vraisemblablement servi de cet extrait pour bâtir son mythe, et de cette façon, révéla secrètement aux lecteurs du Coran que leur livre n’est pas la parole de Dieu.
Par ces mots, on voit la vérité, Mohamed n’était surement pas l’envoyé de Dieu, pas plus qu’il était son messager, Dieu a toujours interdit de tuer ses semblables, hormis si c’est lui en personne qui l’avait décidé.
Mohamed était imbu de sa personne et rien ne semblait l’arrêter.
L’adultère, l’avidité, les massacres, dont il perdit des batailles, n’étant pas mandaté par Dieu
Ses slogans de tuer les chrétiens et les juifs et de les maudire, était avant tout de rester le maître là ou il se trouvait.
Les livres d’histoires sont relatés et démontrent que Mohamed était avant tout un simple bédouin sans aucune instruction, mais qui saisi l’importunité d’une riche veuve ayant son argent et se payer des vierges par la suite.
Miracles de Paul
” À l’instant même, Bar-Jésus fut frappé de cécité. Devant ce prodige, le premier miracle de Paul relaté dans les Écritures, le proconsul fut “ frappé de l’enseignement de Yahvé ” et, acceptant sur-le-champ le message, il “ devint croyant ”. — Ac 13:9-12.
Actes 19 : 11 Et Dieu continuait d’accomplir des œuvres de puissance extraordinaires par les mains de Paul, 12 si bien qu’on portait même des tissus et des tabliers depuis son corps jusqu’aux malades, et les maladies les quittaient, et les esprits méchants sortaient…
Comme on le voit, les musulmans n’ont pas intérêt à mentionner que Paul était autre chose qu’un apôtre, cela dévaloriserait Mohamed qui mourut d’une probable maladie dont les apôtres auraient surmontés eux même par ce qu’ils étaient protégés par Dieu en personnes sous l’effusion de l’esprit saint à la pentecôte de l’an 33
Qu’en pensez-vous ?
d’Ibn Ishâq
« S’il était un roi, je me serai débarrassé de lui ; et s’il était prophète, il serait averti », or, Dieu a prévenu trop tard son Messager et il en est mort. Cela rappelle étrangement cette parole de Jésus : « s’ils (les croyants) boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal » (Marc 16.18), et le désagrément qu’a rencontré l’apôtre Paul (Actes 28.3-6) confirme qu’un homme de Dieu, selon la théologie chrétienne, ne peut être atteint par quelque substance toxique que ce soit. Ibn Ishâq souhaitait a priori faire passer un message aux chrétiens, et cela devient encore plus frappant lorsqu’il écrit que l’Envoyé de Dieu a dit : « Ô Umm Bishr ! Maintenant je sens que ma grande artère (aorte) est coupée, par suite de la nourriture que j’ai mangé avec ton frère à Khaybar »34. L’historien, qui connaissait très bien le Coran, était au fait de l’existence d’un passage dans lequel Dieu menace de sectionner l’aorte de son Prophète si celui-ci ose lui attribuer injustement des paroles qu’il n’a pas prononcées : « que ceci (le Coran) est la parole d’un noble Messager, et que ce n’est pas la parole d’un poète, mais vous ne croyez que très peu, ni la parole d’un devin, mais vous vous rappelez bien peu. C’est une révélation du Seigneur de l’Univers. Et s’il avait forgé quelques paroles qu’il Nous avait attribuées, Nous l’aurions saisi de la main droite, ensuite, Nous lui aurions tranché l’aorte. Et nul d’entre vous n’aurait pu lui servir de rempart » (69.40-47). Ibn Ishâq s’est vraisemblablement servi de cet extrait pour bâtir son mythe, et de cette façon, révéla secrètement aux lecteurs du Coran que leur livre n’est pas la parole de Dieu.
http://www.asraralislam.com/Les%20secrets%20de%20l'islam/qui_a_tue_mahomet.html
Comme on peut effectivement le lire, Mohamed n'était pas un prophète ou sinon il aurait été protégé par Dieu comme la sainte Bible le mentionne en les paroles de Jésus
« s’ils (les croyants) boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal » (Marc 16.18), et le désagrément qu’a rencontré l’apôtre Paul (Actes 28.3-6) confirme qu’un homme de Dieu, selon la théologie chrétienne, ne peut être atteint par quelque substances toxiques que ce soit.
Voilà encore une autre preuve que Mohamed était un humains tout à fait ordinaire et sans aucune protection venant de Dieu, pas plus la protection de l'ange Gabriel!
Actes 38 :
3 Mais lorsque Paul a ramassé un certain fagot de bois sec et l’a posé sur le feu, une vipère en est sortie par l’effet de la chaleur et s’est accrochée à sa main. 4 Quand les gens de langue étrangère ont aperçu la bête venimeuse suspendue à sa main, ils se sont mis à se dire les uns aux autres : “ Certainement cet homme est un meurtrier, et bien qu’il ait réussi à échapper à la mer, la justice punitive ne lui a pas permis de rester en vie. ” 5 Cependant, il a secoué la bête venimeuse dans le feu et n’a ressenti aucun mal. 6 Mais ils s’attendaient à le voir enfler d’inflammation, ou tomber mort subitement. Après avoir attendu longtemps et avoir vu qu’il ne lui arrivait rien de nuisible, ils ont changé d’avis et se sont mis à dire qu’il était un dieu.
Oui Paul était effectivement protégé par Yahvé qui lui donnait la protection,…
Vous musulmans qui mentionnez que Paul était autre chose que chrétien, apôtre de Jésus, voyez vous la différence d’avec ce Mohamed ?
Au sujet de Paul…
Actes 14 : 11 Et les foules, voyant ce que Paul avait fait, élevèrent la voix et dirent en lycaonien : “ Les dieux sont devenus semblables à des humains et sont descendus vers nous ! ”
Pour reprendre votre Coran…
Et s’il avait forgé quelques paroles qu’il Nous avait attribuées, Nous l’aurions saisi de la main droite, ensuite, Nous lui aurions tranché l’aorte. Et nul d’entre vous n’aurait pu lui servir de rempart » (69.40-47). Ibn Ishâq s’est vraisemblablement servi de cet extrait pour bâtir son mythe, et de cette façon, révéla secrètement aux lecteurs du Coran que leur livre n’est pas la parole de Dieu.
Par ces mots, on voit la vérité, Mohamed n’était surement pas l’envoyé de Dieu, pas plus qu’il était son messager, Dieu a toujours interdit de tuer ses semblables, hormis si c’est lui en personne qui l’avait décidé.
Mohamed était imbu de sa personne et rien ne semblait l’arrêter.
L’adultère, l’avidité, les massacres, dont il perdit des batailles, n’étant pas mandaté par Dieu
Ses slogans de tuer les chrétiens et les juifs et de les maudire, était avant tout de rester le maître là ou il se trouvait.
Les livres d’histoires sont relatés et démontrent que Mohamed était avant tout un simple bédouin sans aucune instruction, mais qui saisi l’importunité d’une riche veuve ayant son argent et se payer des vierges par la suite.
Miracles de Paul
” À l’instant même, Bar-Jésus fut frappé de cécité. Devant ce prodige, le premier miracle de Paul relaté dans les Écritures, le proconsul fut “ frappé de l’enseignement de Yahvé ” et, acceptant sur-le-champ le message, il “ devint croyant ”. — Ac 13:9-12.
Actes 19 : 11 Et Dieu continuait d’accomplir des œuvres de puissance extraordinaires par les mains de Paul, 12 si bien qu’on portait même des tissus et des tabliers depuis son corps jusqu’aux malades, et les maladies les quittaient, et les esprits méchants sortaient…
Comme on le voit, les musulmans n’ont pas intérêt à mentionner que Paul était autre chose qu’un apôtre, cela dévaloriserait Mohamed qui mourut d’une probable maladie dont les apôtres auraient surmontés eux même par ce qu’ils étaient protégés par Dieu en personnes sous l’effusion de l’esprit saint à la pentecôte de l’an 33
Qu’en pensez-vous ?
Dernière édition par JORDAN le Mar 26 Nov - 11:31, édité 1 fois
Re: Qui a tué Mohamed?
Ici la preuve est bel et bien fait que Même l'ange Gabriel aurait essayé de l'exorciser, mais rien n'y a fait, il n'avait pas été protégé par Dieu comme l'étaient les apôtres lorsqu'ils reçurent l'esprit saint à la pentecôte de l'an 33!
Quelle catastrophe pour l'Islam et les musulmans qui pensent que leur prophète venait de Dieu!
Mohamed est mort quelques mois après, surement parce qu'il avait recraché un peu de viande
D'apres le récit également,L’inactivité de la toxine dans l’organisme du Prophète pendant plus de trois ans souleva tant de doutes que plusieurs traditions furent fabriquées dans le but d’occulter les véritables causes de la mort et d’appuyer le récit d’Ibn Ishâq : « Ô ‘Aicha, je sens toujours la douleur provoquée par la nourriture que j’ai mangé à Khaybar, et maintenant, c’est comme si le poison avait sectionné mon aorte », « j’ai (Anas bin Mâlik) continué d’observer les effets du poison sur le palais de la bouche du Messager
C'est une juive plus intelligente que lui qui lui a fait manger de cette viande à cause de ce qu'il avait fait massacrer toute sa famille, elle s'est vengée en quelque sorte!
Re: Qui a tué Mohamed?
Cher ami,Et tes sources imaginaires de conclusion personnelles sont à prendre ou à
laisser ?
La mort du prophète Mohamed ne peut être comme vous la décrivez car
cela est contraire au coran !
Bien le nous, c'est pas nous, c'est plutôt vous avec les hadits, nous on n'inventent rien.
Il faut admettre que Mohamed est mort suite à cet empoisonnement, contraire ou pas!!!
Aicha a rapporté : « quand le Messager de Dieu tombait malade, il récitait les Mou’awwidhât (les sourates 113 et 114) et soufflait son haleine sur lui-même et il se frottait les mains sur son corps. Et lorsqu’il fut atteint de sa maladie qui le fit mourir, je récitais les Mou’awwidhât et je soufflais de mon haleine sur lui et passait ma main le Prophète ».15
Mais sa plus grande désillusion fut la mixture infecte qu’il s’était concocté, une sorte d’antibiotique hijazien, qui ne fit guère de miracle : « au nom de Dieu, l’argile de notre terre mélangée à la salive de quelques-uns d’entre nous guérira nos maladies avec la permission de Dieu »16. N’ayant plus aucun espoir, ses proches et lui-même s’en remirent à Dieu.
L’inactivité de la toxine dans l’organisme du Prophète pendant plus de trois ans souleva tant de doutes que plusieurs traditions furent fabriquées dans le but d’occulter les véritables causes de la mort et d’appuyer le récit d’Ibn Ishâq : « Ô ‘Aicha, je sens toujours la douleur provoquée par la nourriture que j’ai mangé à Khaybar, et maintenant, c’est comme si le poison avait sectionné mon aorte »,
Le remède
La tradition relate que le Prophète fit diverses tentatives de guérison qui se révélèrent malheureusement pour lui toute infructueuses. Il se faisait faire des saignées par Abou Hind, un esclave des Banou Biyyâdha, dans un but thérapeutique : « quand le Messager de Dieu se sentait malade suite à cela, il se faisait faire des saignées. Une fois, il a voyagé en état d’ihrâm et il s’est senti malade à cause de cela, il a procédé à une saignée »14, et il récitait le Coran en accomplissant un rituel pour le moins étrange :
‘Aicha a rapporté : « quand le Messager de Dieu tombait malade, il récitait les Mou’awwidhât (les sourates 113 et 114) et soufflait son haleine sur lui-même et il se frottait les mains sur son corps. Et lorsqu’il fut atteint de sa maladie qui le fit mourir, je récitais les Mou’awwidhât et je soufflais de mon haleine sur lui et passait ma main le Prophète ».15
En fait Dieu ne lui a pas pardonné de ses actes de cruautés, Mohamed a bel et bien été empoisonné.
Pourquoi ne pas l'admettre plutôt que de contredire hadits?
Comme le montre cette sourate, la mixture qu'on lui a fait avaler n'a pas fait de miracle pour le sauver!
Mohamed à eut beau supplier Dieu, mais Dieu n'a pas entendu.
Plus tard dans le Coran, Al Imram 18: Mohamed fut rejeté Tu Mohamed n'a aucune part dans l'ordre Divin!
http://www.dialogueislam-chretien.com/t4378-qui-a-tue-mohamed
http://www.asraralislam.com/Les%20secrets%20de%20l'islam/qui_a_tue_mahomet.html
Amitié fraternelle
Re: Qui a tué Mohamed?
La vraie mort de Mahomet
Le prophète de l'islam, victime d'un abus de faiblesse ? C'est ce que laisse entendre la Tunisienne Hela Ouardi dans "Les Derniers Jours de Muhammad".
PROPOS RECUEILLIS PAR CATHERINE GOLLIAU
Publié le 14/03/2016 à 13:46 | Le Point.fr
Hela Ouardi est professeur de littérature et de civilisation à Tunis.
Le Point.fr : Telle que vous la décrivez, la fin de Mahomet est une vraie tragédie shakespearienne…
Hela Ouardi : Effectivement, le prophète de l'islam subit de nombreuses épreuves à la fin de sa vie : il perd son seul fils, qu'il adorait ; il subit des échecs militaires contre Byzance, ce qui affaiblit son autorité auprès des musulmans. Il tombe alors gravement malade, et on lui désobéit, on l'empêche d'écrire son testament, on lui administre des médicaments à son insu … Après sa mort, sa fille Fatima sera violentée et mourra, dit-on, des suites de cette agression. Elle sera aussi déshéritée. Son époux, Ali, sera nommé Calife, mais finira assassiné et leurs enfants seront massacrés. On peut donc parler d'une tragédie.
On l'aurait assassiné ?
D'après les sources musulmanes, à la fin de sa vie il a été victime de plusieurs attentats. Il se méfiait de son entourage d'ailleurs, et quand on l'a forcé à prendre un médicament, il a demandé aux personnes présentes de prendre la même potion. En fait, d'après certains auteurs musulmans, il serait peut-être mort de pleurésie. Mais les plus anciennes biographies musulmanes affirment qu'il aurait été empoisonné par une juive de Khaybar. Cette thèse embarrasse les théologiens qui considèrent qu'elle pourrait nuire au prestige du Prophète. Les docteurs d'Al-Alzhar reconnaissent ainsi qu'il a été empoisonné, mais assurent qu'il a survécu trois ans au poison, preuve de l'intervention divine…
Et on a vraiment abandonné son cadavre ?
Oui, on l'a laissé sans sépulture pendant trois jours, ce qui est plus qu'étonnant dans une région aussi chaude que l'Arabie, où la tradition veut que l'on enterre les morts immédiatement ou presque. Les textes évoquent même la décomposition du corps. Deux hypothèses majeures peuvent expliquer cette situation : d'abord le déni. On ne veut pas croire qu'il soit mort et l'on pense qu'il va ressusciter. Mahomet ne promettait-il pas la fin du monde ? La deuxième raison est plus politique, et c'est celle défendue notamment par les chiites : ces trois jours ont permis à Abu Bakr et Umar d'écarter la famille de Mahomet et de s'organiser pour lui succéder. Il leur fallait du temps pour mettre en place ce qu'on pourrait appeler un « coup d'État » ; certaines sources évoquent la présence de la tribu des Aslam qu'Abu Bakr a déployée dans les rues de Médine comme une milice avant l'enterrement du Prophète pour prévenir tout mouvement de contestation. Car les Médinois, chez qui Mahomet était venu se réfugier avec ses premiers fidèles après avoir quitté la Mecque en 622, ne voulaient plus des Mecquois qui les tenaient pour inférieurs. Ils voulaient désigner eux-mêmes leur chef. Abu Bakr s'est imposé par la suite par le sang en menant ce que l'on a appelé les « guerres d'apostasie ».
Le problème de l'islam naissant tient donc au fait que Mahomet n'a pas pu organiser sa succession...
Il n'avait pas de fils direct, que des petits-enfants, des gendres ou des beaux-pères, Abu Bakr, Umar, Ali et Uthman, qui seront les quatre premiers califes. C'est entre eux que va se jouer la succession. Le pouvoir politique en terre d'islam est encore de nos jours une affaire de famille !
Vous parlez de Médine, mais vous dites aussi qu'il est mort non pas dans cette ville, comme l'affirme la tradition, mais à Gaza…
Les sources non musulmanes contemporaines de l'époque du Prophète attestent de la présence de ce dernier à Gaza en 634. Je dois rappeler que l'arrière-grand-père de Mahomet, Hâchim, serait lui-même mort à Gaza.
Mais pourquoi ces changements de lieu et de date ?
Probablement pour des raisons politiques. Son histoire a été « écrite » pour les besoins d'une légitimation du pouvoir.
Votre livre nous dépeint un vieux prophète manipulé par ses femmes et ses meilleurs amis. Aujourd'hui, on dirait qu'il a été victime d'un abus de faiblesse. Quand commence le culte qui fera de lui « le sceau de l'islam » ?
Sous les Omeyyades, probablement, mais on ne sait pas exactement comment. Le processus a dû être lent. Tous les descendants du Prophète ont alors été éliminés, donc il n'y a plus de risque que s'instaure une dynastie de droit divin. La nouvelle dynastie, qui est originaire de la Mecque elle aussi, mais qui pourtant s'est opposée au Prophète au début de la Révélation, va pouvoir l'utiliser pour asseoir sa légitimité.
Vous avez mené une enquête de type scientifique, votre appareil de notes le prouve. Mais sur quoi vous fondez-vous pour affirmer de telles choses ?
Mais sur la tradition musulmane, bien sûr ! Contrairement à ce que l'on peut croire, tout a été écrit, il suffit de prendre la peine de lire les textes. Mon livre n'est pas une œuvre de fiction. C'est le résultat de trois ans de lecture attentive du Coran, des hadiths, c'est-à-dire les faits et les dires que l'on attribue au Prophète, et des récits biographiques publiés après sa mort.
Mais les historiens remettent en cause la fiabilité de ces sources religieuses qui ont été écrites dans une visée apologétique…
Certes. D'abord, il faut préciser que ces sources, malgré leur manque de fiabilité historique, demeurent incontournables. Si on les ignore, l'histoire de la naissance de l'islam se résumerait à deux phrases. Donc, il faut lire, mais comme des documents et non comme des monuments. Mais d'une part, on retrouve les mêmes faits dans des écrits de sources très différentes et d'autre part, ces textes qui pourraient pratiquer la langue de bois n'hésitent pas à dire des choses étonnantes, parfois même contraires aux intérêts des partis qu'ils défendent. Ainsi, je croyais que le fait que Mahomet soit empêché d'écrire son testament était une « invention » des chiites qui soutiennent qu'il avait choisi Ali pour successeur, mais qu'Abu Bakr et Umar l'en ont empêché. Or, les textes sunnites rapportent aussi cet épisode, ce qui n'est pourtant pas dans leur intérêt. On peut penser qu'il y a là un début de vérité, même si l'historien doit toujours garder une distance critique, évidemment.
Si Mahomet attendait la fin des temps, il ne voulait pas créer de religion. Le vrai fondateur de l'islam n'est-il pas plutôt Abu Bakr?
Effectivement, ses successeurs, et au premier chef Abu Bakr, ont donné un avenir à la religion de la fin des temps. Mieux, en conquérant le Proche-Orient, ils ont donné à la religion de l'arabité, une carrière universelle.
http://www.lepoint.fr/culture/la-vraie-mort-de-mahomet-14-03-2016-2025225_3.php?M_BT=52544877662&m_i=aZV6BPS1fPI35gNxzOvrcaKid5AgGtYvqCxgSPvIRggLfjteHGi3D90kL87V6SrbHvW9gNpIv5_AdWqWH6xfJT2QPHVaaR#xtor=EPR-228-[meilleur-de-la-semaine]-20160318
Le prophète de l'islam, victime d'un abus de faiblesse ? C'est ce que laisse entendre la Tunisienne Hela Ouardi dans "Les Derniers Jours de Muhammad".
PROPOS RECUEILLIS PAR CATHERINE GOLLIAU
Publié le 14/03/2016 à 13:46 | Le Point.fr
Hela Ouardi est professeur de littérature et de civilisation à Tunis.
Le Point.fr : Telle que vous la décrivez, la fin de Mahomet est une vraie tragédie shakespearienne…
Hela Ouardi : Effectivement, le prophète de l'islam subit de nombreuses épreuves à la fin de sa vie : il perd son seul fils, qu'il adorait ; il subit des échecs militaires contre Byzance, ce qui affaiblit son autorité auprès des musulmans. Il tombe alors gravement malade, et on lui désobéit, on l'empêche d'écrire son testament, on lui administre des médicaments à son insu … Après sa mort, sa fille Fatima sera violentée et mourra, dit-on, des suites de cette agression. Elle sera aussi déshéritée. Son époux, Ali, sera nommé Calife, mais finira assassiné et leurs enfants seront massacrés. On peut donc parler d'une tragédie.
On l'aurait assassiné ?
D'après les sources musulmanes, à la fin de sa vie il a été victime de plusieurs attentats. Il se méfiait de son entourage d'ailleurs, et quand on l'a forcé à prendre un médicament, il a demandé aux personnes présentes de prendre la même potion. En fait, d'après certains auteurs musulmans, il serait peut-être mort de pleurésie. Mais les plus anciennes biographies musulmanes affirment qu'il aurait été empoisonné par une juive de Khaybar. Cette thèse embarrasse les théologiens qui considèrent qu'elle pourrait nuire au prestige du Prophète. Les docteurs d'Al-Alzhar reconnaissent ainsi qu'il a été empoisonné, mais assurent qu'il a survécu trois ans au poison, preuve de l'intervention divine…
Et on a vraiment abandonné son cadavre ?
Oui, on l'a laissé sans sépulture pendant trois jours, ce qui est plus qu'étonnant dans une région aussi chaude que l'Arabie, où la tradition veut que l'on enterre les morts immédiatement ou presque. Les textes évoquent même la décomposition du corps. Deux hypothèses majeures peuvent expliquer cette situation : d'abord le déni. On ne veut pas croire qu'il soit mort et l'on pense qu'il va ressusciter. Mahomet ne promettait-il pas la fin du monde ? La deuxième raison est plus politique, et c'est celle défendue notamment par les chiites : ces trois jours ont permis à Abu Bakr et Umar d'écarter la famille de Mahomet et de s'organiser pour lui succéder. Il leur fallait du temps pour mettre en place ce qu'on pourrait appeler un « coup d'État » ; certaines sources évoquent la présence de la tribu des Aslam qu'Abu Bakr a déployée dans les rues de Médine comme une milice avant l'enterrement du Prophète pour prévenir tout mouvement de contestation. Car les Médinois, chez qui Mahomet était venu se réfugier avec ses premiers fidèles après avoir quitté la Mecque en 622, ne voulaient plus des Mecquois qui les tenaient pour inférieurs. Ils voulaient désigner eux-mêmes leur chef. Abu Bakr s'est imposé par la suite par le sang en menant ce que l'on a appelé les « guerres d'apostasie ».
Le problème de l'islam naissant tient donc au fait que Mahomet n'a pas pu organiser sa succession...
Il n'avait pas de fils direct, que des petits-enfants, des gendres ou des beaux-pères, Abu Bakr, Umar, Ali et Uthman, qui seront les quatre premiers califes. C'est entre eux que va se jouer la succession. Le pouvoir politique en terre d'islam est encore de nos jours une affaire de famille !
Vous parlez de Médine, mais vous dites aussi qu'il est mort non pas dans cette ville, comme l'affirme la tradition, mais à Gaza…
Les sources non musulmanes contemporaines de l'époque du Prophète attestent de la présence de ce dernier à Gaza en 634. Je dois rappeler que l'arrière-grand-père de Mahomet, Hâchim, serait lui-même mort à Gaza.
Mais pourquoi ces changements de lieu et de date ?
Probablement pour des raisons politiques. Son histoire a été « écrite » pour les besoins d'une légitimation du pouvoir.
Votre livre nous dépeint un vieux prophète manipulé par ses femmes et ses meilleurs amis. Aujourd'hui, on dirait qu'il a été victime d'un abus de faiblesse. Quand commence le culte qui fera de lui « le sceau de l'islam » ?
Sous les Omeyyades, probablement, mais on ne sait pas exactement comment. Le processus a dû être lent. Tous les descendants du Prophète ont alors été éliminés, donc il n'y a plus de risque que s'instaure une dynastie de droit divin. La nouvelle dynastie, qui est originaire de la Mecque elle aussi, mais qui pourtant s'est opposée au Prophète au début de la Révélation, va pouvoir l'utiliser pour asseoir sa légitimité.
Vous avez mené une enquête de type scientifique, votre appareil de notes le prouve. Mais sur quoi vous fondez-vous pour affirmer de telles choses ?
Mais sur la tradition musulmane, bien sûr ! Contrairement à ce que l'on peut croire, tout a été écrit, il suffit de prendre la peine de lire les textes. Mon livre n'est pas une œuvre de fiction. C'est le résultat de trois ans de lecture attentive du Coran, des hadiths, c'est-à-dire les faits et les dires que l'on attribue au Prophète, et des récits biographiques publiés après sa mort.
Mais les historiens remettent en cause la fiabilité de ces sources religieuses qui ont été écrites dans une visée apologétique…
Certes. D'abord, il faut préciser que ces sources, malgré leur manque de fiabilité historique, demeurent incontournables. Si on les ignore, l'histoire de la naissance de l'islam se résumerait à deux phrases. Donc, il faut lire, mais comme des documents et non comme des monuments. Mais d'une part, on retrouve les mêmes faits dans des écrits de sources très différentes et d'autre part, ces textes qui pourraient pratiquer la langue de bois n'hésitent pas à dire des choses étonnantes, parfois même contraires aux intérêts des partis qu'ils défendent. Ainsi, je croyais que le fait que Mahomet soit empêché d'écrire son testament était une « invention » des chiites qui soutiennent qu'il avait choisi Ali pour successeur, mais qu'Abu Bakr et Umar l'en ont empêché. Or, les textes sunnites rapportent aussi cet épisode, ce qui n'est pourtant pas dans leur intérêt. On peut penser qu'il y a là un début de vérité, même si l'historien doit toujours garder une distance critique, évidemment.
Si Mahomet attendait la fin des temps, il ne voulait pas créer de religion. Le vrai fondateur de l'islam n'est-il pas plutôt Abu Bakr?
Effectivement, ses successeurs, et au premier chef Abu Bakr, ont donné un avenir à la religion de la fin des temps. Mieux, en conquérant le Proche-Orient, ils ont donné à la religion de l'arabité, une carrière universelle.
http://www.lepoint.fr/culture/la-vraie-mort-de-mahomet-14-03-2016-2025225_3.php?M_BT=52544877662&m_i=aZV6BPS1fPI35gNxzOvrcaKid5AgGtYvqCxgSPvIRggLfjteHGi3D90kL87V6SrbHvW9gNpIv5_AdWqWH6xfJT2QPHVaaR#xtor=EPR-228-[meilleur-de-la-semaine]-20160318
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