Hasard ou conception ?
3 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Hasard ou conception ?
Toucan est le nom vernaculaire de 12 espèces (soit en tout, 23 taxons) d'oiseaux de l'ordre des Piciformes et de la famille des Ramphastidés, proches des araçaris et des toucanets qui, dans le langage courant, sont aussi appelés « toucans ».
Son long bec très léger et vascularisé lui permet de réguler sa température.
Le nom français semble être directement emprunté (1557) au tupi « tucana » qui signifierait « bec osseux »
Dans son grand bec, sa longue langue lui permet d'attraper et de manger des insectes, des fruits et des graines. Pendant la période des amours, le toucan attire les femelles en faisant une parade très bruyante. À la naissance les oisillons sont aveugles et n'ont pas de plumage. La ponte comprend en général 2 à 4 œufs que les deux adultes couvent à tour de rôle. Ils sont nourris de fruits et d'insectes. Le plumage apparait au bout d'un mois. Le départ du nid s'effectue entre 47 et 49 jours. Le toucan régule sa température grâce à son bec. Glenn Tattersall, de la Brock University (Canada), a trouvé un rôle à cet appendice qui représente près de la moitié de la surface corporelle de ces oiseaux. En les filmant en infrarouge, dès que la température dépasse 16 °C, le bec du toucan s'échauffe jusqu'à une dizaine de degrés supplémentaire. Dans cet organe richement vascularisé, c'est le sang qui joue le rôle de liquide de refroidissement. Les vaisseaux, contractés pour éviter la déperdition de chaleur lorsqu'il fait froid, sont dilatés et irradient de la chaleur vers l'extérieur quand la température ambiante augmente. Le phénomène est similaire à celui qui se produit dans les oreilles de l'éléphant, à la différence que la « climatisation » du toucan est quatre fois plus efficace que celle du pachyderme.
Invité- Invité
Re: Hasard ou conception ?
Que serait le goût sans la vue, la mémoire, la senteur, le plaisir ? Lorsqu’on parle du goût, on ne pense pas toujours à l’ensemble des sensations qui permettent d’identifier ce que l’on mange. L’aspect, l’odeur, la saveur, l’arôme, la texture, le croquant… sont autant de paramètres qui participent à l’appréciation d’un aliment. Tous nos sens conditionnent les goûts que nous percevons
et envoient au cerveau une multitude de messages destinés à nous faire reconnaître ce qui est bon.
Grâce à la salive, les aliments libèrent des molécules sapides qui se fixent sur les récepteurs chimiques de la langue. Ces bourgeons du goût sont constitués d’un nombre très variable de cellules. Chacun d’eux peut capter plusieurs dizaines de molécules sapides distinctes et il n’est pas spécialisé dans la perception d’une seule saveur. Dans le même temps, il réagit différemment à l’arrivée d’un aliment
en fonction du nombre de cellules excitées. Les goûts sucrés et amers, pourtant antinomiques, peuvent être perçus par les
mêmes récepteurs et procurent pourtant une sensation bien différente. Les neurobiologistes ont ainsi découvert que nos papilles ne se limitent pas à transmettre quatre saveurs sucrée, salée, acide et amère. Nous percevons en réalité un continuum gustatif qui résulte de nombreuses saveurs mais nous disposons de peu de mots pour exprimer leur diversité.
Le langage ne permet pas de décrire toutes les sensations gustatives d’autant que d’une personne à l’autre, la
sensibilité du goût varie considérablement.
Dans le langage courant le sens du goût est seulement attribué à la langue. La saveur d’un aliment est une sensation qui naît sur la langue au niveau des papilles. Mais nous sommes aussi sensibles aux odeurs et à d’autres sensations
gustatives. Quand un aliment est mâché dans la cavité buccale, des molécules odorantes se dégagent et circulent dans l’arrière gorge. Elles arrivent dans la cavité nasale et stimulent les récepteurs olfactifs. Cette voie rétro-nasale permet
la perception de l’arôme de l’aliment qui est responsable de 90% de la sensation du goût ! L’odorat, joue donc un rôle prépondérant dans la sensation gustative :
un gros rhume fait perdre presque tout son goût à la nourriture et des expériences de dégustation ont démontré que le « goût » de nombreux vins est essentiellement olfactif.
La langue dispose aussi de récepteurs sensibles à la température, à la pression, aux propriétés tactiles des aliments. Les dents transmettent aussi des informations mécano-réceptrices lors de la mastication et engendrent des informations nerveuses qui amplifient le message gustatif : lorsqu’une dent est dévitalisée, la perception des saveurs diminue.
1/ La vue est le premier sens qui nous
renseigne sur ce que nous mangeons : l’aspect est très important, il agit sur l’acceptation ou le refus de l’aliment.
2/ L’olfaction directe qui précède la mise en bouche renseigne sur l’odeur ou le fumet
des aliments. L’odorat est aussi un sens très déterminant dans nos choix
alimentaires et dans la sensation du goût.
3/ Dans la cavité buccale, les saveurs apportées par les molécules sapides sont
captées par les bourgeons du goût. Des récepteurs non gustatifs intègrent aussi
des informations sur la texture et la température des aliments.
4/ Le goût est essentiellement perçu par l’olfaction rétro nasale. Les arômes libérés
dans la bouche par la mastication remontent vers la cavité nasale et stimulent
les cellules nerveuses de l’odorat.
et envoient au cerveau une multitude de messages destinés à nous faire reconnaître ce qui est bon.
Grâce à la salive, les aliments libèrent des molécules sapides qui se fixent sur les récepteurs chimiques de la langue. Ces bourgeons du goût sont constitués d’un nombre très variable de cellules. Chacun d’eux peut capter plusieurs dizaines de molécules sapides distinctes et il n’est pas spécialisé dans la perception d’une seule saveur. Dans le même temps, il réagit différemment à l’arrivée d’un aliment
en fonction du nombre de cellules excitées. Les goûts sucrés et amers, pourtant antinomiques, peuvent être perçus par les
mêmes récepteurs et procurent pourtant une sensation bien différente. Les neurobiologistes ont ainsi découvert que nos papilles ne se limitent pas à transmettre quatre saveurs sucrée, salée, acide et amère. Nous percevons en réalité un continuum gustatif qui résulte de nombreuses saveurs mais nous disposons de peu de mots pour exprimer leur diversité.
Le langage ne permet pas de décrire toutes les sensations gustatives d’autant que d’une personne à l’autre, la
sensibilité du goût varie considérablement.
Dans le langage courant le sens du goût est seulement attribué à la langue. La saveur d’un aliment est une sensation qui naît sur la langue au niveau des papilles. Mais nous sommes aussi sensibles aux odeurs et à d’autres sensations
gustatives. Quand un aliment est mâché dans la cavité buccale, des molécules odorantes se dégagent et circulent dans l’arrière gorge. Elles arrivent dans la cavité nasale et stimulent les récepteurs olfactifs. Cette voie rétro-nasale permet
la perception de l’arôme de l’aliment qui est responsable de 90% de la sensation du goût ! L’odorat, joue donc un rôle prépondérant dans la sensation gustative :
un gros rhume fait perdre presque tout son goût à la nourriture et des expériences de dégustation ont démontré que le « goût » de nombreux vins est essentiellement olfactif.
La langue dispose aussi de récepteurs sensibles à la température, à la pression, aux propriétés tactiles des aliments. Les dents transmettent aussi des informations mécano-réceptrices lors de la mastication et engendrent des informations nerveuses qui amplifient le message gustatif : lorsqu’une dent est dévitalisée, la perception des saveurs diminue.
1/ La vue est le premier sens qui nous
renseigne sur ce que nous mangeons : l’aspect est très important, il agit sur l’acceptation ou le refus de l’aliment.
2/ L’olfaction directe qui précède la mise en bouche renseigne sur l’odeur ou le fumet
des aliments. L’odorat est aussi un sens très déterminant dans nos choix
alimentaires et dans la sensation du goût.
3/ Dans la cavité buccale, les saveurs apportées par les molécules sapides sont
captées par les bourgeons du goût. Des récepteurs non gustatifs intègrent aussi
des informations sur la texture et la température des aliments.
4/ Le goût est essentiellement perçu par l’olfaction rétro nasale. Les arômes libérés
dans la bouche par la mastication remontent vers la cavité nasale et stimulent
les cellules nerveuses de l’odorat.
Invité- Invité
l'Expresso vous aimer ?
Expresso : du grand art !
POUR certains connaisseurs en café, le parfait expresso est “ le fin du fin ”, déclare la revue Scientific American, “ car sa préparation spéciale révèle et exalte les caractéristiques inhérentes des grains ”. Cette préparation consiste à injecter de la vapeur ou de l’eau chaude sous pression à travers du café finement moulu.
“ Les gens aiment déguster un expresso, ou une boisson à base d’expresso, dans un café, et ils veulent reproduire la même qualité chez eux ”, a dit un spécialiste à Réveillez-vous ! C’est aujourd’hui possible grâce à certaines machines domestiques. De ce fait, la consommation d’expressos maison est en nette augmentation dans divers pays.
Êtes-vous amateur de café ? Voudriez-vous maîtriser l’art délicat de la confection de l’expresso ? Comment le réussir à la perfection ? Réveillez-vous ! a interrogé John et son père, Gerardo, maîtres torréfacteurs en Australie, à Sydney.
Le bon mélange
Dans la brûlerie de John et Gerardo, des sacs de grains verts en provenance des quatre coins du monde sont entassés le long des murs. “ Je mélange des grains verts de variétés sélectionnées en suivant une recette soigneusement élaborée, explique John. Chaque variété a son propre caractère et contribue à la saveur du mélange. Pour obtenir le goût désiré, il faut du temps. Il m’a fallu six mois pour mettre au point notre meilleur mélange expresso. ” Rien d’étonnant à ce que les torréfacteurs gardent jalousement leurs recettes !
Gerardo préside à la torréfaction, un art qui demande beaucoup d’expérience. En effet, la torréfaction modifie considérablement les propriétés chimiques des grains et fait apparaître environ 500 substances volatiles. Dans un torréfacteur, un tambour chauffé au gaz, les grains sont grillés jusqu’à ce que, sous l’effet d’un dégagement de vapeur d’eau et de dioxyde de carbone, ils crépitent et gonflent. Les parois des cellules à l’intérieur des grains se rompent et les huiles aromatiques sont libérées. Ce sont ces huiles qui définissent à la fois l’arôme et la saveur de l’expresso. Tout l’art est de maîtriser le procédé de torréfaction : la vitesse à laquelle la température est augmentée et le degré de cuisson.
Juste au bon moment, Gerardo vide les grains brun foncé dans une cuve en acier et les soumet à de l’air froid pour les empêcher de trop griller. “ La saveur du café est optimale entre un et deux jours après la torréfaction ”, indique John. Les huiles qui donnent au café son goût sont alors stables et prêtes à être extraites.
L’art de l’extraction
“ L’extraction de l’expresso, explique John, est le mode de préparation du café le plus efficace — et le plus difficile. ” L’expresso parfait nécessite trois opérations essentielles : moudre les grains (1), compacter la mouture dans le panier-filtre de la machine (2) et extraire le café (3). John précise : “ Il est capital de moudre les grains correctement. Si la mouture est trop grosse, le café sera clair et insipide. Si elle est trop fine, il sera amer et aura un goût de brûlé. Dans les deux cas, lorsque l’expresso sort du bec, la crema — l’écume dorée à la surface du café fraîchement infusé — indiquera si les huiles ont été bien extraites. ”
Après avoir moulu quelques grains, John se sert d’un tasseur pour compacter la mouture dans le panier-filtre de manière à obtenir une surface lisse, comme polie. Puis il met en place le panier-filtre, enclenche la pompe, et un liquide brun, chaud, jaillit du bec. Presque aussitôt, son œil exercé lui dit que la mouture est trop grossière. “ Pour réussir un expresso, observe-t-il, il faut souvent procéder par tâtonnements. On va réessayer avec une mouture presque aussi fine que de la poudre. Et on va la tasser un peu plus de façon à ralentir l’extraction. ”
John apporte les modifications nécessaires et réenclenche la pompe. À présent, un expresso riche en crema s’écoule lentement avec la consistance du miel. Tandis que l’air s’embaume une nouvelle fois de l’arôme alléchant du café, le sourire de John traduit son approbation. “ Il est très important d’arrêter l’opération quand la couleur s’éclaircit ”, explique-t-il. L’extraction prend moins de 30 secondes. “ Une extraction plus longue ne ferait qu’ajouter à l’amertume et augmenter le taux de caféine. ”
“ Je crois qu’on a atteint la perfection ”, dit John en examinant la crema dense, veloutée et persistante. “ Un petit café ? ” propose-t-il.
Les puristes apprécient l’expresso sous sa forme classique, appelé couramment “ petit noir ”. C’est-à-dire qu’ils n’y ajoutent rien, sauf éventuellement un peu de sucre. D’autres, en revanche, y ajoutent du lait chaud pour réaliser l’une de ses nombreuses déclinaisons, telles que le cappuccino ou le caffè latte. “ Aujourd’hui, les boissons à base d’expresso et de lait représentent 90 % des ventes d’expressos en tous genres ”, déclare Fresh Cup Magazine.
Il n’y a pas de doute, une conversation détendue autour d’une bonne tasse de café ou de thé, selon votre goût, est un plaisir simple de la vie. “ Une boisson savoureuse rapproche les gens, affirme John. C’est peut-être là son côté le plus savoureux ! ”
Consommé par centaines de milliards de tasses chaque année, le café est l’une des boissons les plus appréciées au monde.
POUR certains connaisseurs en café, le parfait expresso est “ le fin du fin ”, déclare la revue Scientific American, “ car sa préparation spéciale révèle et exalte les caractéristiques inhérentes des grains ”. Cette préparation consiste à injecter de la vapeur ou de l’eau chaude sous pression à travers du café finement moulu.
“ Les gens aiment déguster un expresso, ou une boisson à base d’expresso, dans un café, et ils veulent reproduire la même qualité chez eux ”, a dit un spécialiste à Réveillez-vous ! C’est aujourd’hui possible grâce à certaines machines domestiques. De ce fait, la consommation d’expressos maison est en nette augmentation dans divers pays.
Êtes-vous amateur de café ? Voudriez-vous maîtriser l’art délicat de la confection de l’expresso ? Comment le réussir à la perfection ? Réveillez-vous ! a interrogé John et son père, Gerardo, maîtres torréfacteurs en Australie, à Sydney.
Le bon mélange
Dans la brûlerie de John et Gerardo, des sacs de grains verts en provenance des quatre coins du monde sont entassés le long des murs. “ Je mélange des grains verts de variétés sélectionnées en suivant une recette soigneusement élaborée, explique John. Chaque variété a son propre caractère et contribue à la saveur du mélange. Pour obtenir le goût désiré, il faut du temps. Il m’a fallu six mois pour mettre au point notre meilleur mélange expresso. ” Rien d’étonnant à ce que les torréfacteurs gardent jalousement leurs recettes !
Gerardo préside à la torréfaction, un art qui demande beaucoup d’expérience. En effet, la torréfaction modifie considérablement les propriétés chimiques des grains et fait apparaître environ 500 substances volatiles. Dans un torréfacteur, un tambour chauffé au gaz, les grains sont grillés jusqu’à ce que, sous l’effet d’un dégagement de vapeur d’eau et de dioxyde de carbone, ils crépitent et gonflent. Les parois des cellules à l’intérieur des grains se rompent et les huiles aromatiques sont libérées. Ce sont ces huiles qui définissent à la fois l’arôme et la saveur de l’expresso. Tout l’art est de maîtriser le procédé de torréfaction : la vitesse à laquelle la température est augmentée et le degré de cuisson.
Juste au bon moment, Gerardo vide les grains brun foncé dans une cuve en acier et les soumet à de l’air froid pour les empêcher de trop griller. “ La saveur du café est optimale entre un et deux jours après la torréfaction ”, indique John. Les huiles qui donnent au café son goût sont alors stables et prêtes à être extraites.
L’art de l’extraction
“ L’extraction de l’expresso, explique John, est le mode de préparation du café le plus efficace — et le plus difficile. ” L’expresso parfait nécessite trois opérations essentielles : moudre les grains (1), compacter la mouture dans le panier-filtre de la machine (2) et extraire le café (3). John précise : “ Il est capital de moudre les grains correctement. Si la mouture est trop grosse, le café sera clair et insipide. Si elle est trop fine, il sera amer et aura un goût de brûlé. Dans les deux cas, lorsque l’expresso sort du bec, la crema — l’écume dorée à la surface du café fraîchement infusé — indiquera si les huiles ont été bien extraites. ”
Après avoir moulu quelques grains, John se sert d’un tasseur pour compacter la mouture dans le panier-filtre de manière à obtenir une surface lisse, comme polie. Puis il met en place le panier-filtre, enclenche la pompe, et un liquide brun, chaud, jaillit du bec. Presque aussitôt, son œil exercé lui dit que la mouture est trop grossière. “ Pour réussir un expresso, observe-t-il, il faut souvent procéder par tâtonnements. On va réessayer avec une mouture presque aussi fine que de la poudre. Et on va la tasser un peu plus de façon à ralentir l’extraction. ”
John apporte les modifications nécessaires et réenclenche la pompe. À présent, un expresso riche en crema s’écoule lentement avec la consistance du miel. Tandis que l’air s’embaume une nouvelle fois de l’arôme alléchant du café, le sourire de John traduit son approbation. “ Il est très important d’arrêter l’opération quand la couleur s’éclaircit ”, explique-t-il. L’extraction prend moins de 30 secondes. “ Une extraction plus longue ne ferait qu’ajouter à l’amertume et augmenter le taux de caféine. ”
“ Je crois qu’on a atteint la perfection ”, dit John en examinant la crema dense, veloutée et persistante. “ Un petit café ? ” propose-t-il.
Les puristes apprécient l’expresso sous sa forme classique, appelé couramment “ petit noir ”. C’est-à-dire qu’ils n’y ajoutent rien, sauf éventuellement un peu de sucre. D’autres, en revanche, y ajoutent du lait chaud pour réaliser l’une de ses nombreuses déclinaisons, telles que le cappuccino ou le caffè latte. “ Aujourd’hui, les boissons à base d’expresso et de lait représentent 90 % des ventes d’expressos en tous genres ”, déclare Fresh Cup Magazine.
Il n’y a pas de doute, une conversation détendue autour d’une bonne tasse de café ou de thé, selon votre goût, est un plaisir simple de la vie. “ Une boisson savoureuse rapproche les gens, affirme John. C’est peut-être là son côté le plus savoureux ! ”
Invité- Invité
Re: Hasard ou conception ?
HASARD OU CONCEPTION ?
L’étonnant cerveau de l’écureuil terrestre arctique
La température corporelle d’un animal qui entame son hibernation baisse fortement. Jusqu’où peut-elle aller ? L’écureuil terrestre arctique bat tous les records : une étude menée sur 12 spécimens a révélé que sa température tombait à -2,9 °C ! On pourrait alors s’attendre à ce que son cerveau gèle. Comment l’écureuil fait-il pour survivre ?
Considérez ceci : Toutes les deux ou trois semaines pendant son hibernation, l’écureuil se met à frissonner pour faire remonter sa température à son niveau normal (36,4 °C). Il garde cette température durant 12 à 15 heures. Les chercheurs disent que cette période de réchauffement, bien que brève, est en partie responsable de la survie du cerveau. De plus, pendant l’hibernation, la tête de l’écureuil semble rester légèrement plus chaude que le reste du corps. Lors de tests en laboratoire, la température du cou des écureuils mentionnés plus haut ne descendait jamais en dessous de 0,7 °C.
Quand l’hibernation prend fin, le cerveau de l’écureuil retrouve une activité normale au bout d’environ deux heures. Une étude indique même qu’il fonctionne encore mieux qu’avant ! Les scientifiques sont stupéfaits de cette incroyable récupération. Ils comparent ce phénomène à de jeunes pousses qui sortent d’une terre brûlée quelques jours seulement après un incendie.
Les chercheurs espèrent que leur étude de l’écureuil terrestre arctique leur permettra de mieux comprendre les capacités du cerveau humain. Ils espèrent découvrir comment empêcher, voire réparer, les lésions cellulaires dues à une maladie cérébrale, comme la maladie d’Alzheimer.
Yasashi- proclamateur agré/ée
- Messages : 486
Date d'inscription : 31/10/2013
Re: Hasard ou conception ?
oui encore une fois de plus nous pouvons constater que la création de Jéhovah et quelque chose de merveilleux en fait elle témoigne de la grande sagesse de la grande intelligence du Grand Jéhovah
Dov
Dov- ADMINISTRATEUR
- Messages : 339
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: Hasard ou conception ?
Hasard ou conception ?
Le système d’orientation de la tortue de mer
● Selon des chercheurs, la migration de la tortue de mer entre la zone où elle se nourrit et la plage où elle pond est “ une des plus remarquables prouesses du règne animal ”. Ce reptile les intrigue depuis des dizaines d’années.
Considérez ceci : Tous les deux à quatre ans, la tortue caouane rejoint le rivage pour pondre dans le sable. Elle cache une centaine d’œufs dans chaque nid. Une fois éclos, les bébés tortues se dirigent vers l’océan. Débute alors un incroyable voyage de près 13 000 kilomètres dans l’Atlantique. Des années plus tard, les femelles adultes reviendront, pour pondre à leur tour, sur la plage même où elles ont éclos !
Comment s’orientent-elles ? “ Il semble qu’elles aient hérité d’une sorte de carte magnétique ”, explique le biologiste américain Kenneth Lohmann (de l’Université de Caroline du Nord) dans National Geographic News. Des recherches indiquent que la tortue détermine sa position en détectant l’inclinaison et l’intensité du champ magnétique terrestre. Grâce à cette capacité étonnante, de tout petits reptiles sans défense entreprennent leur migration dans l’Atlantique, “ et ce sans suivre d’autres tortues ”, précise M. Lohmann.
Yasashi- proclamateur agré/ée
- Messages : 486
Date d'inscription : 31/10/2013
Re: Hasard ou conception ?
Les tortues savent non seulement à quelle latitude elles nagent, mais aussi à quelle longitude tout simplement car elles suivent le champ magnétique qui parcourt la Terre, d'après des scientifiques américains dont l'étude est publiée dans la revue Current Biology.
Les tortues marines nagent des milliers de kilomètres sans jamais se perdre. Après l'éclosion, les jeunes tortues rampent jusqu'à la mer, elles savent déjà où elles doivent aller précisément. Elles savent qu'elles doivent se rendre jusqu'à l'eau et dans quel sens se diriger. Comment expliquer ce sens de l'orientation inné? Les scientifiques viennent de le découvrir.
Ceux-ci savaient déjà que les tortues savaient à quelle latitude elles nageaient. Concernant la longitude, il a fallu plus de temps pour découvrir comment les tortues fonctionnaient. En fait, ces dernières se fient au champ magnétique. D'après les tests effectués, les jeunes tortues modifient leur route lorsque le champ magnétique change.
Les tortues marines nagent des milliers de kilomètres sans jamais se perdre. Après l'éclosion, les jeunes tortues rampent jusqu'à la mer, elles savent déjà où elles doivent aller précisément. Elles savent qu'elles doivent se rendre jusqu'à l'eau et dans quel sens se diriger. Comment expliquer ce sens de l'orientation inné? Les scientifiques viennent de le découvrir.
Ceux-ci savaient déjà que les tortues savaient à quelle latitude elles nageaient. Concernant la longitude, il a fallu plus de temps pour découvrir comment les tortues fonctionnaient. En fait, ces dernières se fient au champ magnétique. D'après les tests effectués, les jeunes tortues modifient leur route lorsque le champ magnétique change.
Dov- ADMINISTRATEUR
- Messages : 339
Date d'inscription : 02/06/2014
Page 2 sur 2 • 1, 2
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum