Lundi 18 novembre

[Yasashi]

Texte pour le Lundi 18 novembre

Que ceux [...] qui usent du monde [soient] comme ceux qui n’en usent pas pleinement. — 1 Cor. 7:29, 31.

Un domaine dans lequel les chrétiens doivent se montrer vigilants est celui de l’instruction. Beaucoup de nos contemporains sont persuadés que faire de longues études est un passage obligé, qui permet d’accéder au prestige et à la richesse. Cependant, nous qui vivons en résidents temporaires, nous avons des objectifs différents. Nous ‘ ne cherchons pas de grandes choses pour nous ’. (Jér. 45:5 ; Rom. 12:16.) Nous tenons compte de l’avertissement de Jésus : “ Ouvrez l’œil et gardez-vous de toute espèce de convoitise, parce que, même lorsque quelqu’un est dans l’abondance, sa vie ne provient pas des choses qu’il possède. ” (Luc 12:15). Jeunes chrétiens, poursuivez donc des objectifs spirituels. Acquérez l’instruction nécessaire pour vous permettre plus tard de couvrir vos besoins élémentaires et surtout pour servir Jéhovah ‘ de tout votre cœur, de toute votre âme, de toute votre force, et de toute votre pensée ’. (Luc 10:27.) Vous deviendrez ainsi “ riche[s] à l’égard de Dieu ”. — Luc 12:21 ; Mat. 6:19-21. w11 15/11 3:10, 11.


Par amour pour notre prochain, nous allons de maison en maison afin de parler de la “ bonne nouvelle du royaume ” et nous nous efforçons de rencontrer chaque occupant (Mat. 22:39 ; 24:14). En effet, nous croyons fermement que le Royaume de Jéhovah, dirigé par Christ, mettra bientôt un terme à la domination humaine et établira un nouveau système de choses juste. — Dan. 2:44 ; 2 Pierre 3:13.

[Invité]

La convoitise va au-delà du simple désir de posséder de l’argent ou d’autres choses qui, au demeurant, ont peut-être leur utilité. Il s’agit d’un appétit immodéré pour la richesse ou pour d’autres biens. Elle se manifeste par un désir insatiable et avide de posséder une chose, peut-être appartenant à autrui, dans le simple but de l’avoir, sans tenir compte de nos besoins réels ni des conséquences sur les autres. Une personne pleine de convoitise laisse l’objet de son désir dominer ses pensées et ses actions à un point tel qu’il devient en réalité son dieu. Rappelez-vous que l’apôtre Paul a mis l’avide sur un pied d’égalité avec l’idolâtre, qui n’a pas de part dans le Royaume de Dieu. — Éphésiens 5:5 ; Colossiens 3:5.

[JORDAN]

Acquérez l’instruction nécessaire pour vous permettre plus tard de couvrir vos besoins élémentaires et surtout pour servir Jéhovah ‘ de tout votre cœur, de toute votre âme, de toute votre force, et de toute votre pensée ’. (Luc 10:27.) Vous deviendrez ainsi “ riche[s] à l’égard de Dieu ”. — Luc 12:21 ; Mat. 6:19-21. w11 15/11 3:10, 11.

Oui, il est évident que l'instruction est nécessaire, ensuite servir Jéhovah est ce qu'il y a de plus important dans notre vie
Sachant que le monde actuel est à l’agonie, nous comprenons que ce n’est pas le moment de nous y installer. Nous suivons cette recommandation de Paul : “ Voici ce que je dis, frères : le temps qui reste est réduit. Désormais, que ceux qui [...] achètent [soient] comme ceux qui ne possèdent pas, et ceux qui usent du monde comme ceux qui n’en usent pas pleinement ; car la scène de ce monde est en train de changer. ” (1 Cor. 7:29-31). Comment les chrétiens d’aujourd’hui usent-ils du monde ? Ils ont recours aux techniques et aux moyens de communication modernes pour répandre la connaissance biblique sur toute la terre et dans des centaines de langues. En outre, ils usent modérément du monde pour gagner leur vie. Ils achètent les marchandises et les services dont ils ont besoin. Toutefois, ils s’abstiennent d’user pleinement du monde ; ils laissent les choses matérielles et les activités profanes à la place qui convient. — Lire 1 Timothée 6:9, 10.

[Invité]

Les chrétiens du Ier siècle avaient des niveaux d’instruction très variés. Certains hommes en vue considéraient que les apôtres galiléens Pierre et Jean étaient des “ hommes sans instruction et des gens ordinaires ”. (Actes 4:5, 6, 13.) Cela signifiait-il que ces hommes étaient illettrés ou n’étaient pas allés à l’école ? Non. Cela voulait simplement dire que leur instruction ne provenait pas des écoles hébraïques d’enseignement supérieur à Jérusalem. Par la suite, les écrits de ces deux hardis défenseurs du christianisme confirmèrent qu’ils étaient des hommes instruits et intelligents, capables d’exposer clairement les Écritures. Leur instruction leur avait apporté une formation pratique pour subvenir aux besoins matériels de leurs familles. Ils étaient associés dans ce qui était vraisemblablement une entreprise de pêche florissante. — Marc 1:16-21 ; Luc 5:7, 10.
Cela n'est t'il pas encourageant pour tout ceux qui n'on pas fait de longues études ? comme nous l'avons remarquer  Pierre et Jean étaient des “ hommes sans instruction et des gens ordinaires ” ce qui démontre que même si nous avons été a l'école mais nous avons pas fait des études supérieur nous pouvons servir Jéhovah et donner un bon enseignement car Jéhovah ne regarde pas le niveau d'instruction mais il regarde le cœur.

D’un autre côté, Luc, le disciple qui écrivit un Évangile et le livre des Actes, reçut une instruction plus poussée. Il était médecin (Colossiens 4:14). Sa connaissance médicale donne une note particulière à ses écrits inspirés. — Voir Luc 4:38 ; 5:12 ; Actes 28:8.

Avant de devenir chrétien, l’apôtre Paul fut instruit dans la loi juive, sous la tutelle d’un des plus brillants intellectuels de l’époque, Gamaliel (Actes 22:3). Les études que fit Paul équivaudraient aujourd’hui à une formation universitaire. Cela dit, dans la société juive on jugeait honorable que les jeunes gens apprennent un métier manuel, même quand ils avaient encore à suivre des études supérieures pendant plusieurs années. Il semble que Paul ait appris à fabriquer des tentes avant l’âge adulte. Cet acquis lui permit de subvenir à ses besoins tout en exerçant son ministère à plein temps.

l’apôtre Paul était instruit par rapport au faite qu'il était Pharisiens

Que voulait dire Paul quand il lança aux foules de Jérusalem qu’il avait été ‘ éduqué aux pieds de Gamaliel ’ ? Que supposait donc avoir été le disciple d’un tel enseignant ?

“ L’exactitude de la loi orale, sa fiabilité donc, dépendait presque exclusivement de la relation maître-disciple : du soin que le maître apportait à l’enseignement de la loi et de l’ardeur que le disciple mettait à l’apprendre. (...) Les disciples étaient donc invités à s’asseoir aux pieds du maître (...) et ils ‘ buvaient ses paroles dans la soif ’. ” — Mishna, Avot 1:4.
Pour les rabbis, l’enjeu n’était pas simplement d’amener les disciples à un certain niveau. L’élève était prévenu : “ Quiconque oublie une parole de ce qu’il a appris, l’Écriture le lui compte comme s’il avait perdu son âme. ” (Avot 3:. On ne pouvait flatter davantage un élève qu’en le comparant à “ une citerne close qui ne perd aucune goutte ”. (Avot 2:8.) Voilà à quoi ressemblait l’enseignement que Paul, alors connu sous son nom hébreu de Saul de Tarse, reçut de Gamaliel.

Quand a Luc il était médecin


Le récit de Luc confirme que c’était un homme instruit. En effet, son style est pur et coulant. Ses phrases sont plus compliquées que celles des autres Évangiles, et il se sert d’un vocabulaire plus étendu.
L’instruction de Luc se voit dans l’introduction de son Évangile. Il commence ainsi: “Puisque beaucoup ont entrepris de composer une relation des faits dont on a parmi nous pleine conviction, tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le commencement, devinrent témoins oculaires (...), j’ai décidé, moi aussi, ayant repris toutes choses avec exactitude depuis le début, de te les écrire dans un ordre logique (...), pour que tu connaisses pleinement la certitude de ce qu’on t’a enseigné de vive voix.” (Luc 1:1-4). Cela ressemble aux exordes de la littérature grecque classique.

[Contenu sponsorisé]