Dimanche 2 février

[Invité]

Dimanche 2 février 2014

Ils n’ont pas prêté l’oreille (Neh. 9:30).

Il ne faut pas croire que le pardon de Jéhovah est systématique. Comparons l’attitude de David et de Manassé avec la mentalité rebelle des habitants d’Israël et de Juda. Dieu a envoyé Nathân vers David pour lui offrir l’occasion de changer d’attitude. Reconnaissant, David l’a saisie. La situation critique dans laquelle s’est trouvé Manassé l’a incité à se repentir sincèrement. Par contre, les habitants d’Israël et de Juda se repentaient rarement. Jéhovah ne leur a donc pas pardonné. À plusieurs reprises, il leur a dit par l’intermédiaire de prophètes ce qu’il pensait de leur désobéissance. Une fois les Juifs revenus de l’exil babylonien, Jéhovah a continué d’utiliser des messagers fidèles, comme le prêtre Ezra et le prophète Malaki. Quand le peuple agissait en accord avec la volonté de Jéhovah, il connaissait une grande joie (Neh. 12:43-47). w12 15/11 4:15.

mais la ville de Jérusalem, la “cité du grand Roi”, était un symbole de la royauté divine exercée par la famille royale de David. Jérusalem foulée signifiait donc que le royaume de Dieu (fonctionnant par la maison de David) serait abaissé, inopérant, foulé sous les pieds des puissances mondiales des Gentils. Les Lévites juifs reconnurent ce fait en 455 av. notre ère, 152 ans après que les Babyloniens eurent détruit Jérusalem, alors que la ville et ses murailles étaient reconstruites. Dans une prière publique qu’ils adressèrent à Jéhovah Dieu devant le peuple réuni dans le temple rebâti, ils dirent :
“Alors tu les livras entre les mains des peuples étrangers. Mais, dans ta grande miséricorde, tu ne les anéantis pas, et tu ne les abandonnas pas, car tu es un Dieu compatissant et miséricordieux. (...) Et aujourd’hui, nous voici esclaves ! Nous voici esclaves sur la terre que tu as donnée à nos pères, pour qu’ils jouissent de ses fruits et de ses biens ! Elle multiplie ses produits pour les rois auxquels tu nous as assujettis, à cause de nos péchés ; ils dominent à leur gré sur nos corps et sur notre bétail, et nous sommes dans une grande angoisse !” — Néhémie 9:4, 5, 30-37.

[gédéon22]

Les Israélites “ raillaient [sans cesse] les messagers du vrai Dieu, méprisaient ses paroles et se moquaient de ses prophètes, jusqu’à ce que la fureur de Jéhovah monte contre son peuple, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de guérison ”. (2 Chroniques 36:16.) Même si la fureur de Dieu a surtout été motivée par l’idolâtrie et par la désobéissance de son peuple, notons que la Bible insiste sur les injures adressées aux prophètes de Dieu. Cela montre que Dieu condamne franchement une telle attitude.
D’ailleurs, la Bible adresse cette exhortation aux chrétiens : ‘ Ne critiquez pas sévèrement un homme d’âge mûr. ’ (1 Timothée 5:1). Ce principe est valable dans nos relations avec autrui. La Bible nous encourage à ‘ ne parler en mal de personne, à ne pas être belliqueux, à être raisonnables, faisant preuve d’une totale douceur envers tous les hommes ’. — Tite 3:2.