la langue arabe un creuset du savoir ?
3 participants
Page 1 sur 1
la langue arabe un creuset du savoir ?
Dès le VIIIe siècle de notre ère, des érudits arabophones de diverses cités du Proche-Orient ont traduit et corrigé des écrits scientifiques et philosophiques remontant à Ptolémée et à Aristote. Ils ont ainsi préservé et enrichi les œuvres des Anciens . Au Proche-Orient l’avènement de deux puissances : d’abord la dynastie des Omeyyades, puis celle des Abbasides. Étant donné que leurs sujets d’Arabie, d’Asie mineure, d’Égypte, de Palestine, de Perse et d’Irak avaient été influencés par la Grèce et l’Inde, les nouveaux souverains avaient accès à un riche réservoir de connaissances. Les Abbasides ont construit une nouvelle capitale, Bagdad, qui est devenue un creuset intellectuel. Les Arabes y côtoyaient Arméniens, Berbères, Chinois, Coptes, Grecs, Indiens, Juifs, Perses, Turcs et Sogdiens un peuple d’Asie centrale vivant au-delà du fleuve Oxus, aujourd’hui l’Amou-Daria. Ensemble, ils étudiaient les sciences et en débattaient, dans un échange fructueux de traditions intellectuelles.
À Bagdad, les dirigeants abbasides ont encouragé les grands penseurs, quelle que soit leur origine, à contribuer au développement intellectuel de l’empire. On s’est systématiquement efforcé de rassembler et de traduire en arabe des dizaines de milliers de livres sur toutes sortes de sujets : alchimie, arithmétique, géométrie, médecine, musique, philosophie, physique, etc. Le calife al-Manṣūr, qui a régné de 754 à 775, a envoyé des ambassadeurs à la cour byzantine pour obtenir des textes grecs de mathématiques. Plus tard, le calife al-Ma’mūn 813-833 a suivi son exemple et lancé un mouvement de traduction du grec vers l’arabe qui a duré plus de deux siècles. Ainsi, à la fin du Xe siècle, presque tous les textes philosophiques et scientifiques grecs alors disponibles avaient été traduits. Mais les savants arabes ne se sont pas cantonnés à la traduction.
Alors que le monde arabe connaissait son âge d’or des sciences et des mathématiques, ailleurs régnait la torpeur intellectuelle. Des actions parallèles étaient certes menées dans l’Europe médiévale, surtout dans les monastères, pour préserver les œuvres des Anciens, mais les résultats étaient bien minces en comparaison. Dès le Xe siècle, cependant, les choses ont commencé à changer lorsque des traductions d’ouvrages arabes sont apparues peu à peu en Occident. Avec le temps, ce phénomène a pris de l’ampleur et a conduit à la renaissance scientifique en Europe.
L’Histoire nous enseigne qu’aucune nation, aucun peuple ne peut s’attribuer le mérite des connaissances actuelles en sciences et dans les domaines apparentés. Les cultures plus avancées d’aujourd’hui doivent beaucoup aux civilisations passées qui ont favorisé la recherche, bousculé l’orthodoxie et encouragé les esprits fertiles.
Dans les Écritures, le nom Arabe est essentiellement employé au sens large ; il désigne un habitant de l’Arabie, le vaste pays qui s’étend à l’E. et au S. de la Palestine. Parfois, le contexte et l’usage consacrent ce terme à une tribu ou à un groupe ethnique particulier.1Roi 10:15 ; 2Chroniques 9:14 ; 21:16.
Un certain nombre de tribus arabes étaient sémites, puisqu’elles descendaient de Sem par Yoqtân ; d’autres étaient chamitiques, descendant de Cham par son fils Koush Genèse 10:6, 7, 26-30. Certains descendants d’Abraham par Agar et Qetoura s’installèrent aussi en Arabie, comme [u]les fils de Ismaël, qui “ campaient depuis Havila près de Shour, qui est en face de l’Égypte, jusqu’à l’Assyrie ”. Genèse 25:1-4, 12-18. On rangeait aussi parmi les Arabes les descendants d’Ésaü qui habitaient la région montagneuse de Séïr. Genèse 36:1-43.
La plupart des Arabes étaient des nomades qui menaient une vie pastorale et vivaient sous des tentes Isaïe 13:20 ; Jr 3:2. D’autres faisaient toutefois du commerce, et certains sont qualifiés de marchands au service de Tyr Ezéchiel 27:21. Les serviteurs de Dieu avaient souvent affaire à eux. Les marchands madianites en route pour l’Égypte auxquels Joseph fut vendu étaient des Arabes, de même que les Sabéens venus du S. de l’Arabie qui firent une incursion et prirent les bovins et les ânesses de Job Genèse 37:28 ; Job 1:1, 15. Au cours de leurs 40 ans de pérégrinations dans le désert, les Israélites nouèrent avec les Madianites, des adorateurs de Baal, des relations qui s’avérèrent désastreuses Nombre 25:6, 14-18. À l’époque des juges, des hordes d’Arabes montés sur des chameaux firent régulièrement des incursions en Israël pendant sept ans, jusqu’à ce que le juge Guidéôn leur inflige une cuisante défaite. Juge 6:1-6 ; 7:12-25.
Les rois des royaumes arabes payaient tribut au roi Salomon 1Roi 10:15 ; 2Chroniques 9:14. Les Arabes payaient à Yehoshaphat un tribut de 7 700 béliers et du même nombre de boucs. Par la suite, cependant, ils s’allièrent aux Philistins contre Yehoram le fils et successeur de Yehoshaphat, et leurs bandes de maraudeurs tuèrent nombre de ses fils 2Ch 17:11 ; 21:16 ; 22:1. Ouzziya les combattit avec succès durant son règne 2Chronique 26:1, 7. Des Arabes figuraient parmi les opposants qui causèrent des ennuis à Néhémie pendant la restauration des murailles de Jérusalem. Néhémie 2:19 ; 4:7, 8 ; 6:1.
Bien que nomades, généralement indépendants et souvent à l’écart des affaires de l’époque, les Arabes sont mentionnés dans les prophéties et les jugements divins Isaïe 21:13 ; Jérémie 25:17-24. Des siècles plus tard, il se peut que des Arabes devinrent membres de la nouvelle congrégation chrétienne, à la Pentecôte. — Actes 2:11, 41.
À Bagdad, les dirigeants abbasides ont encouragé les grands penseurs, quelle que soit leur origine, à contribuer au développement intellectuel de l’empire. On s’est systématiquement efforcé de rassembler et de traduire en arabe des dizaines de milliers de livres sur toutes sortes de sujets : alchimie, arithmétique, géométrie, médecine, musique, philosophie, physique, etc. Le calife al-Manṣūr, qui a régné de 754 à 775, a envoyé des ambassadeurs à la cour byzantine pour obtenir des textes grecs de mathématiques. Plus tard, le calife al-Ma’mūn 813-833 a suivi son exemple et lancé un mouvement de traduction du grec vers l’arabe qui a duré plus de deux siècles. Ainsi, à la fin du Xe siècle, presque tous les textes philosophiques et scientifiques grecs alors disponibles avaient été traduits. Mais les savants arabes ne se sont pas cantonnés à la traduction.
Alors que le monde arabe connaissait son âge d’or des sciences et des mathématiques, ailleurs régnait la torpeur intellectuelle. Des actions parallèles étaient certes menées dans l’Europe médiévale, surtout dans les monastères, pour préserver les œuvres des Anciens, mais les résultats étaient bien minces en comparaison. Dès le Xe siècle, cependant, les choses ont commencé à changer lorsque des traductions d’ouvrages arabes sont apparues peu à peu en Occident. Avec le temps, ce phénomène a pris de l’ampleur et a conduit à la renaissance scientifique en Europe.
L’Histoire nous enseigne qu’aucune nation, aucun peuple ne peut s’attribuer le mérite des connaissances actuelles en sciences et dans les domaines apparentés. Les cultures plus avancées d’aujourd’hui doivent beaucoup aux civilisations passées qui ont favorisé la recherche, bousculé l’orthodoxie et encouragé les esprits fertiles.
Dans les Écritures, le nom Arabe est essentiellement employé au sens large ; il désigne un habitant de l’Arabie, le vaste pays qui s’étend à l’E. et au S. de la Palestine. Parfois, le contexte et l’usage consacrent ce terme à une tribu ou à un groupe ethnique particulier.1Roi 10:15 ; 2Chroniques 9:14 ; 21:16.
Un certain nombre de tribus arabes étaient sémites, puisqu’elles descendaient de Sem par Yoqtân ; d’autres étaient chamitiques, descendant de Cham par son fils Koush Genèse 10:6, 7, 26-30. Certains descendants d’Abraham par Agar et Qetoura s’installèrent aussi en Arabie, comme [u]les fils de Ismaël, qui “ campaient depuis Havila près de Shour, qui est en face de l’Égypte, jusqu’à l’Assyrie ”. Genèse 25:1-4, 12-18. On rangeait aussi parmi les Arabes les descendants d’Ésaü qui habitaient la région montagneuse de Séïr. Genèse 36:1-43.
La plupart des Arabes étaient des nomades qui menaient une vie pastorale et vivaient sous des tentes Isaïe 13:20 ; Jr 3:2. D’autres faisaient toutefois du commerce, et certains sont qualifiés de marchands au service de Tyr Ezéchiel 27:21. Les serviteurs de Dieu avaient souvent affaire à eux. Les marchands madianites en route pour l’Égypte auxquels Joseph fut vendu étaient des Arabes, de même que les Sabéens venus du S. de l’Arabie qui firent une incursion et prirent les bovins et les ânesses de Job Genèse 37:28 ; Job 1:1, 15. Au cours de leurs 40 ans de pérégrinations dans le désert, les Israélites nouèrent avec les Madianites, des adorateurs de Baal, des relations qui s’avérèrent désastreuses Nombre 25:6, 14-18. À l’époque des juges, des hordes d’Arabes montés sur des chameaux firent régulièrement des incursions en Israël pendant sept ans, jusqu’à ce que le juge Guidéôn leur inflige une cuisante défaite. Juge 6:1-6 ; 7:12-25.
Les rois des royaumes arabes payaient tribut au roi Salomon 1Roi 10:15 ; 2Chroniques 9:14. Les Arabes payaient à Yehoshaphat un tribut de 7 700 béliers et du même nombre de boucs. Par la suite, cependant, ils s’allièrent aux Philistins contre Yehoram le fils et successeur de Yehoshaphat, et leurs bandes de maraudeurs tuèrent nombre de ses fils 2Ch 17:11 ; 21:16 ; 22:1. Ouzziya les combattit avec succès durant son règne 2Chronique 26:1, 7. Des Arabes figuraient parmi les opposants qui causèrent des ennuis à Néhémie pendant la restauration des murailles de Jérusalem. Néhémie 2:19 ; 4:7, 8 ; 6:1.
Bien que nomades, généralement indépendants et souvent à l’écart des affaires de l’époque, les Arabes sont mentionnés dans les prophéties et les jugements divins Isaïe 21:13 ; Jérémie 25:17-24. Des siècles plus tard, il se peut que des Arabes devinrent membres de la nouvelle congrégation chrétienne, à la Pentecôte. — Actes 2:11, 41.
soleil- Surveillant TJ
- Messages : 43
Date d'inscription : 17/11/2013
Re: la langue arabe un creuset du savoir ?
Merci merci beaucoup ! C'est très enrichissant !
Yasashi- proclamateur agré/ée
- Messages : 486
Date d'inscription : 31/10/2013
Re: la langue arabe un creuset du savoir ?
Un très grand merci pour tes recherches très instructif que tu nous a chercher soleil
Invité- Invité
Sujets similaires
» apprendre la langue arabe
» De la richesse de la langue française
» Juif & Arabe
» bible version arabe
» On peut parler aujourd’hui d’invasion arabe. C’est un fait social
» De la richesse de la langue française
» Juif & Arabe
» bible version arabe
» On peut parler aujourd’hui d’invasion arabe. C’est un fait social
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum