Muhammad est-il le prophéte de Dieu?
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Muhammad est-il le prophéte de Dieu?
http://www.evangileetcoran.unblog.fr/
1ère partie
INTRODUCTION
Cette question, nous allons essayer, dans ces modestes lignes, d’y répondre en
pensant à nos amis nouvellement convertis à l’Islam et tellement certains de la
divinité du texte coranique. Car la question fondamentale est bien là : le Coran
est-il le Miracle de Dieu se révélant aux enfants d’Ismaël ? Le Coran est-il la
Parole de Dieu s’incarnant en un livre sacré entre tous, alors que les Chrétiens
affirment que la Parole de Dieu s’est incarnée en un Homme nommé Jésus,
comme le proclame apôtre Jean : « … et le Verbe s’est fait chair. »(Jn-1, 14) ?
De même que la divinité de Jésus s’exprime totalement, selon les Chrétiens, dans
sa Résurrection le matin de Pâques attestée par de nombreux témoins, morts
martyres pour cette foi là, de même la divinité de la Révélation coranique est
prouvée, selon les Musulmans, par l’excellence du Coran sur les plans littéraire et
scientifique, et par l’impossibilité pour le prophète Mouhammad de connaître, lui
illettré, la Bible dont tant d’événements et de personnages nous sont contés dans
les sourates coraniques. Mouhammad pouvait-il connaître, de lui-même, tous les
détails bibliques qui foisonnent dans le Coran ? Pouvait-il, de lui-même, énoncer
au VIIIème siècle ce qui nous semble des évidences aujourd’hui, mais que seule
la science moderne nous a fait connaître ? Ainsi de la naissance de la vie
primitive dans les océans des premiers temps : « De l ‘eau nous avons fait
provenir toute chose vivante »[Sourate 21,30] ; « Dieu a fait descendre du ciel
1ère partie
INTRODUCTION
Cette question, nous allons essayer, dans ces modestes lignes, d’y répondre en
pensant à nos amis nouvellement convertis à l’Islam et tellement certains de la
divinité du texte coranique. Car la question fondamentale est bien là : le Coran
est-il le Miracle de Dieu se révélant aux enfants d’Ismaël ? Le Coran est-il la
Parole de Dieu s’incarnant en un livre sacré entre tous, alors que les Chrétiens
affirment que la Parole de Dieu s’est incarnée en un Homme nommé Jésus,
comme le proclame apôtre Jean : « … et le Verbe s’est fait chair. »(Jn-1, 14) ?
De même que la divinité de Jésus s’exprime totalement, selon les Chrétiens, dans
sa Résurrection le matin de Pâques attestée par de nombreux témoins, morts
martyres pour cette foi là, de même la divinité de la Révélation coranique est
prouvée, selon les Musulmans, par l’excellence du Coran sur les plans littéraire et
scientifique, et par l’impossibilité pour le prophète Mouhammad de connaître, lui
illettré, la Bible dont tant d’événements et de personnages nous sont contés dans
les sourates coraniques. Mouhammad pouvait-il connaître, de lui-même, tous les
détails bibliques qui foisonnent dans le Coran ? Pouvait-il, de lui-même, énoncer
au VIIIème siècle ce qui nous semble des évidences aujourd’hui, mais que seule
la science moderne nous a fait connaître ? Ainsi de la naissance de la vie
primitive dans les océans des premiers temps : « De l ‘eau nous avons fait
provenir toute chose vivante »[Sourate 21,30] ; « Dieu a fait descendre du ciel
Re: Muhammad est-il le prophéte de Dieu?
une eau par laquelle nous fîmes sortir des éléments de couple de diverses
plantes. » [Sourate 20, 53 – traduction M.Bucaille]. Mouhammad pouvait-il, oui
ou non, raconter la Bible et pouvait-il aussi ne jamais contredire les données
scientifiques modernes sans une aide céleste divine ? Est-il le Prophète de Dieu,
« Rassoul’llah », qui n’a fait qu’exprimer à haute voix ce que lui dictait le Dieu
unique, Dieu d’Abraham, de Moïse et de Jésus ?
Deux parties dans ce modeste essai :
1/ Bible et Coran (avec cette interrogation : Moïse et Jésus ont-ils annoncé la
venue de Mouhammad ?)
2/ Science et Coran, partie dans laquelle nous essaierons de montrer qu’il y a ou
qu’il n’y a pas, à notre sens, de contradictions entre les données scientifiques
actuelles et la Révélation coranique.
-3-
BIBLE ET CORAN
A. Mouhammad connaissait-il ou non la Bible avant le début
de sa mission ?
Le Coran foisonne d’histoires tirées de la Bible, de personnages comme Noé,
Abraham, Moïse, Aaron, David, Salomon, Zacharie, Jean-Baptiste, Marie, Jésus …
Et les histoires qu’on peut lire dans le livre sacré des Musulmans rappellent
étrangement celles que nous conte la Bible. Ce qui prouve bien, nous affirment
les musulmans, la parenté de ces deux livres sacrés et la filiation de
Mouhammad avec les autres prophètes. Comme aiment le répéter les
Musulmans, Moïse, David et tous les prophètes étaient déjà eux-mêmes des
Musulmans puisqu’ils étaient soumis à Dieu. Bien souvent le Musulman
« moyen » connaît beaucoup mieux la Bible que le Chrétien « moyen » et cela
sans même l’avoir lue. On le remarque facilement dans les collèges, pendant les
cours de découverte des religions quand les jeunes élèves musulmans peuvent
évoquer des événements de l’histoire du peuple juif bien plus aisément que leurs
camarades de tradition chrétienne. Et pourtant, de même que sont rares les
Chrétiens qui ont lu le Coran, rares sont les Musulmans qui ont lu la Bible. Et
c’est donc uniquement par la fréquentation des textes coraniques que les
Musulmans savent qui est Moïse et ce qu’il a fait, ainsi qu’Adam, Jean-Baptiste ou
Jésus.
La question est donc la suivante : Mouhammad aurait-il pu, oui ou non, sans
l’aide directe de Dieu, connaître la Bible, telle qu’il l’a révélée à ses frères encore
païens de la tribu qouraïchite à laquelle il appartenai t ?
Pour répondre à cette première question, il nous faut étudier le milieu familial
dans lequel Mohammad a vécu ainsi que les milieux qu’il a pu fréquenter à
l’occasion de ses déplacements avant sa vocation prophétique.
Nous connaissons assez bien la vie de Mouhammad grâce aux nombreux récits
(« les hadiths ») rassemblés dans les biographies (« Sira ») d’Ibn Ishâq et de Ibn
Hichâm. Par ces hadiths nous savons donc que Mouhammad faisait partie de la
tribu arabe des Qouraich et qu’il est né orphelin à La Mecque en 570, son père
étant décédé alors même que sa mère était encore enceinte. Celle-ci le laissa
totalement orphelin dès l’âge de 5 ou 6 ans. Son grand-père puis son oncle
s’occupèrent de lui. Ce dernier, caravanier, l’emmena avec lui en Syrie alors qu’il
était encore enfant. C’est là qu’un moine chrétien annonça un grand destin pour
le jeune garçon. Plus tard, à l’âge de 25 ans, Mouhammad épousa Khadija, une
riche veuve de la tribu qouraïchite au service de laquelle il avait été engagé. En
effet Khadija faisait convoyer des marchandises en Syrie et en faisait ramener
d’autres qu’elle revendait à la Mecque. Pendant 15 ans, Mouhammad dirigea les
caravanes de son épouse et s’occupa de son commerce, jusque vers l’année 610,
l’année où, nous raconte les hadith d’Ibn Hicham (sira I, 233-239) « ……..Dieu lui
fit l’honneur de sa mission, l’ange Gibril (Gabriel) vint le voir. …..Gibril ne cessa
de lui ordonner de lire. …… Lis au nom de ton Seigneur qui a créé ! (sourate
96). »
-4-
Or quelles pouvaient être les rencontres du caravanier pendant ces longues
traversées du désert ? Quelles étaient les croyances des tribus rencontrées au
hasard des haltes et au terme du voyage ? Le paganisme, on le sait, était surtout
répandu à Taïf et à la Mecque ; par contre les oasis de Najran, Khaybar et Yathrib
(la future Médine) étaient en bonne partie acquise à la religion juive ; l’Abyssinie
au sud et la Syrie au nord étaient majoritairement chrétiennes.
Cela implique les nombreuses discussions et réflexions qui animaient les soirées
des habitants de La Mecque, s’interrogeant sur la validité de leur paganisme face
à la modernité du monothéisme qui entourait l’îlot idolâtre de La Mecque.
Ibn Hichâm rapporte dans sa « Biographie du Prophète » (Sira I, 222-232) que
les amis de Mouhammad tenaient des propos de ce genre : « Soyons francs et
discrets. Il est clair que notre peuple est dans l’erreur et qu’il a altéré la religion
d’Abraham. Qu’est-ce que cette pierre autour de laquelle nous faisons des rondes
rituelles ? Elle n’entend rien ; elle ne voit rien ; elle ne fait pas de mal ; elle ne
fait pas de bien ! Trouvons-nous une autre religion. » Ibn Hichâm précise
d’ailleurs que le propre cousin de Kadija, épouse de Mohammad, un certain
Waraqa Ibn Nawfal,[A] se convertit au christianisme, ainsi que Ubayd Allah Ibn
Jahch, cousin du prophète lui-même. Ainsi donc, dans la propre famille de
Mouhammad il y avait des monothéistes chrétiens. Comment croire que les
cousins n’auraient jamais parlé de religion entre eux ? Au contraire on imagine
facilement Mouhammad, le soir devisant avec eux et avec ses compatriotes,
autour d’un café du Yémen, et cela d’autant plus que « la Tradition musulmane se
plaît à décrire le caractère méditatif de Mouhammad qui aimait faire de longues
retraites dans les cavernes du mont Hira proche de La Mecque » (D.Masson).
Quelles pouvaient être ses pensées pendant ces longues heures solitaires ? Sans
doute se remémorait-il toutes ses histoires merveilleuses de la Bible qu’on lui
avait contées, sans doute s’en imprégnait-il et sans doute était-il torturé entre
son désir d’adhérer à ce monothéisme enchanteur et sa fidélité au culte de
Kaãba. Car c’est dans les fondations du sanctuaire de la Kaãba, affirme la
tradition musulmane, que Ismaël, premier fils d’Abraham, fut enterré prés de sa
mère Hagar. Ce sanctuaire comprenait à l’époque de Mouhammad, 360 idoles et
la Pierre Noire. Une icône de la Vierge Marie, tenant Jésus dans ses bras, y était
vénérée aussi. Mouhammad allait souvent dans le sanctuaire pour y faire ses
prières et il aimait s’y asseoir et deviser avec ses amis. La « Sira » (ou
« Biographie ») d’après Ibn Hichâm (I, 392-396) nous révèle même ceci :
« Souvent l’Envoyé de Dieu s’asseyait prés d’un jeune homme chrétien appelé
Jabr. Les Qouraïch disaient : « Bien des choses rapportées par Mouhammad lui
ont été enseignées, à coup sûr, par ce chrétien. » ». Tout ceci nous prouve bien
que les connaissances bibliques de Mouhammad lui venaient de son
environnement social et familial. Prétendre le contraire relève du domaine de la
foi et non de l’histoire.
-5-
Il reste cependant une difficulté : nombre de détails concernant Marie et Jésus
n’apparaissent pas dans les Evangiles canoniques(1). Les Chrétiens des premiers
siècles étaient friands d’une littérature biographique, abondante en événements
merveilleux, ce qui choque aujourd’hui le croyant habitué à la sobriété des quatre
Évangiles canoniques. Cette littérature biographique sur la vie de Jésus, riche en
miracles et merveilles de toutes sortes, est connue sous le nom général
d’Evangiles apocryphes(2) ; ce sont, entre autres, le « Protévangile de Jacques »,
« l’Evangile du Pseudo-Thomas », « l’Evangile arabe » et « l’Evangile du Pseudo-
Matthieu ». Ces Évangiles s’étendent beaucoup sur l’enfance de Jésus et ils
étaient connus, commentés, enjolivés dans ce qu’on appellerait de nos jours « les
causeries du coin du feu ». Bien sûr Mouhammad en avait connaissance.
Ainsi nous pouvons relever les concordances suivantes entre Coran et
plantes. » [Sourate 20, 53 – traduction M.Bucaille]. Mouhammad pouvait-il, oui
ou non, raconter la Bible et pouvait-il aussi ne jamais contredire les données
scientifiques modernes sans une aide céleste divine ? Est-il le Prophète de Dieu,
« Rassoul’llah », qui n’a fait qu’exprimer à haute voix ce que lui dictait le Dieu
unique, Dieu d’Abraham, de Moïse et de Jésus ?
Deux parties dans ce modeste essai :
1/ Bible et Coran (avec cette interrogation : Moïse et Jésus ont-ils annoncé la
venue de Mouhammad ?)
2/ Science et Coran, partie dans laquelle nous essaierons de montrer qu’il y a ou
qu’il n’y a pas, à notre sens, de contradictions entre les données scientifiques
actuelles et la Révélation coranique.
-3-
BIBLE ET CORAN
A. Mouhammad connaissait-il ou non la Bible avant le début
de sa mission ?
Le Coran foisonne d’histoires tirées de la Bible, de personnages comme Noé,
Abraham, Moïse, Aaron, David, Salomon, Zacharie, Jean-Baptiste, Marie, Jésus …
Et les histoires qu’on peut lire dans le livre sacré des Musulmans rappellent
étrangement celles que nous conte la Bible. Ce qui prouve bien, nous affirment
les musulmans, la parenté de ces deux livres sacrés et la filiation de
Mouhammad avec les autres prophètes. Comme aiment le répéter les
Musulmans, Moïse, David et tous les prophètes étaient déjà eux-mêmes des
Musulmans puisqu’ils étaient soumis à Dieu. Bien souvent le Musulman
« moyen » connaît beaucoup mieux la Bible que le Chrétien « moyen » et cela
sans même l’avoir lue. On le remarque facilement dans les collèges, pendant les
cours de découverte des religions quand les jeunes élèves musulmans peuvent
évoquer des événements de l’histoire du peuple juif bien plus aisément que leurs
camarades de tradition chrétienne. Et pourtant, de même que sont rares les
Chrétiens qui ont lu le Coran, rares sont les Musulmans qui ont lu la Bible. Et
c’est donc uniquement par la fréquentation des textes coraniques que les
Musulmans savent qui est Moïse et ce qu’il a fait, ainsi qu’Adam, Jean-Baptiste ou
Jésus.
La question est donc la suivante : Mouhammad aurait-il pu, oui ou non, sans
l’aide directe de Dieu, connaître la Bible, telle qu’il l’a révélée à ses frères encore
païens de la tribu qouraïchite à laquelle il appartenai t ?
Pour répondre à cette première question, il nous faut étudier le milieu familial
dans lequel Mohammad a vécu ainsi que les milieux qu’il a pu fréquenter à
l’occasion de ses déplacements avant sa vocation prophétique.
Nous connaissons assez bien la vie de Mouhammad grâce aux nombreux récits
(« les hadiths ») rassemblés dans les biographies (« Sira ») d’Ibn Ishâq et de Ibn
Hichâm. Par ces hadiths nous savons donc que Mouhammad faisait partie de la
tribu arabe des Qouraich et qu’il est né orphelin à La Mecque en 570, son père
étant décédé alors même que sa mère était encore enceinte. Celle-ci le laissa
totalement orphelin dès l’âge de 5 ou 6 ans. Son grand-père puis son oncle
s’occupèrent de lui. Ce dernier, caravanier, l’emmena avec lui en Syrie alors qu’il
était encore enfant. C’est là qu’un moine chrétien annonça un grand destin pour
le jeune garçon. Plus tard, à l’âge de 25 ans, Mouhammad épousa Khadija, une
riche veuve de la tribu qouraïchite au service de laquelle il avait été engagé. En
effet Khadija faisait convoyer des marchandises en Syrie et en faisait ramener
d’autres qu’elle revendait à la Mecque. Pendant 15 ans, Mouhammad dirigea les
caravanes de son épouse et s’occupa de son commerce, jusque vers l’année 610,
l’année où, nous raconte les hadith d’Ibn Hicham (sira I, 233-239) « ……..Dieu lui
fit l’honneur de sa mission, l’ange Gibril (Gabriel) vint le voir. …..Gibril ne cessa
de lui ordonner de lire. …… Lis au nom de ton Seigneur qui a créé ! (sourate
96). »
-4-
Or quelles pouvaient être les rencontres du caravanier pendant ces longues
traversées du désert ? Quelles étaient les croyances des tribus rencontrées au
hasard des haltes et au terme du voyage ? Le paganisme, on le sait, était surtout
répandu à Taïf et à la Mecque ; par contre les oasis de Najran, Khaybar et Yathrib
(la future Médine) étaient en bonne partie acquise à la religion juive ; l’Abyssinie
au sud et la Syrie au nord étaient majoritairement chrétiennes.
Cela implique les nombreuses discussions et réflexions qui animaient les soirées
des habitants de La Mecque, s’interrogeant sur la validité de leur paganisme face
à la modernité du monothéisme qui entourait l’îlot idolâtre de La Mecque.
Ibn Hichâm rapporte dans sa « Biographie du Prophète » (Sira I, 222-232) que
les amis de Mouhammad tenaient des propos de ce genre : « Soyons francs et
discrets. Il est clair que notre peuple est dans l’erreur et qu’il a altéré la religion
d’Abraham. Qu’est-ce que cette pierre autour de laquelle nous faisons des rondes
rituelles ? Elle n’entend rien ; elle ne voit rien ; elle ne fait pas de mal ; elle ne
fait pas de bien ! Trouvons-nous une autre religion. » Ibn Hichâm précise
d’ailleurs que le propre cousin de Kadija, épouse de Mohammad, un certain
Waraqa Ibn Nawfal,[A] se convertit au christianisme, ainsi que Ubayd Allah Ibn
Jahch, cousin du prophète lui-même. Ainsi donc, dans la propre famille de
Mouhammad il y avait des monothéistes chrétiens. Comment croire que les
cousins n’auraient jamais parlé de religion entre eux ? Au contraire on imagine
facilement Mouhammad, le soir devisant avec eux et avec ses compatriotes,
autour d’un café du Yémen, et cela d’autant plus que « la Tradition musulmane se
plaît à décrire le caractère méditatif de Mouhammad qui aimait faire de longues
retraites dans les cavernes du mont Hira proche de La Mecque » (D.Masson).
Quelles pouvaient être ses pensées pendant ces longues heures solitaires ? Sans
doute se remémorait-il toutes ses histoires merveilleuses de la Bible qu’on lui
avait contées, sans doute s’en imprégnait-il et sans doute était-il torturé entre
son désir d’adhérer à ce monothéisme enchanteur et sa fidélité au culte de
Kaãba. Car c’est dans les fondations du sanctuaire de la Kaãba, affirme la
tradition musulmane, que Ismaël, premier fils d’Abraham, fut enterré prés de sa
mère Hagar. Ce sanctuaire comprenait à l’époque de Mouhammad, 360 idoles et
la Pierre Noire. Une icône de la Vierge Marie, tenant Jésus dans ses bras, y était
vénérée aussi. Mouhammad allait souvent dans le sanctuaire pour y faire ses
prières et il aimait s’y asseoir et deviser avec ses amis. La « Sira » (ou
« Biographie ») d’après Ibn Hichâm (I, 392-396) nous révèle même ceci :
« Souvent l’Envoyé de Dieu s’asseyait prés d’un jeune homme chrétien appelé
Jabr. Les Qouraïch disaient : « Bien des choses rapportées par Mouhammad lui
ont été enseignées, à coup sûr, par ce chrétien. » ». Tout ceci nous prouve bien
que les connaissances bibliques de Mouhammad lui venaient de son
environnement social et familial. Prétendre le contraire relève du domaine de la
foi et non de l’histoire.
-5-
Il reste cependant une difficulté : nombre de détails concernant Marie et Jésus
n’apparaissent pas dans les Evangiles canoniques(1). Les Chrétiens des premiers
siècles étaient friands d’une littérature biographique, abondante en événements
merveilleux, ce qui choque aujourd’hui le croyant habitué à la sobriété des quatre
Évangiles canoniques. Cette littérature biographique sur la vie de Jésus, riche en
miracles et merveilles de toutes sortes, est connue sous le nom général
d’Evangiles apocryphes(2) ; ce sont, entre autres, le « Protévangile de Jacques »,
« l’Evangile du Pseudo-Thomas », « l’Evangile arabe » et « l’Evangile du Pseudo-
Matthieu ». Ces Évangiles s’étendent beaucoup sur l’enfance de Jésus et ils
étaient connus, commentés, enjolivés dans ce qu’on appellerait de nos jours « les
causeries du coin du feu ». Bien sûr Mouhammad en avait connaissance.
Ainsi nous pouvons relever les concordances suivantes entre Coran et
Re: Muhammad est-il le prophéte de Dieu?
Apocryphes :
1 Sourate III, 37. Zacharie trouve Marie dans le Temple avec, auprès d’elle,
la nourriture nécessaire qui lui est donnée « par Dieu : Dieu donne sans
compter sa subsistance à qui Il veut. » Or on lit dans le Protévangile de
Jacques : « …elle demeurait dans le Temple et y recevait sa nourriture d’un
ange. »
2 Sourate XIX, 24. Jésus, bébé, dit à sa mère qu’un ruisseau va jaillir à ses
pieds pour la désaltérer. Cet épisode rappelle Genèse XXI, 19
3 Sourate XIX, 25. Jésus dit à sa mère de secouer le palmier pour en faire
tomber les dattes et se nourrir. Cet épisode existe dans le « Pseudo-
Matthieu » lorsque Marie fuit en Egypte avec son fils.(d’après la note de D.
Masson, vol. 2).
4 Sourate III, 46. Jésus, dès son plus jeune âge, s’adresse aux hommes.
Dans le « Pseudo-Matthieu », Jésus, petit enfant adresse la parole à sa
mère, mais aussi aux dragons.
5 Sourates III, 49 ; V, 110. Jésus, enfant, façonne un pigeon avec de l’argile,
puis lui donne vie en soufflant dessus. Ce miracle des oiseaux est relaté
dans « l’Évangile du pseudo-Thomas ».
Tout ceci nous donne une réponse claire : Mouhammad connaissait les
principaux événements de la Bible avant même sa vocation prophétique, et cela
grâce à son entourage social et familial. Prétendre qu’il ne savait rien de la Bible
avant sa vocation nous semble une position impossible à tenir. Rien ne prouve,
sauf la foi en la divinité du Texte coranique, que les informations sur les grands
Prophètes bibliques ont été l’objet d’une Révélation divine.
-6-
[A]Waraqa Ibn Nawfal :
LU sur DZ : http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=126586
Un livre intitulé « le prêtre et le prophète » parle du prêtre nazaréen ibn
warraqua et de son influence sur le prophète Mouhammad .... c'est troublant. On
peut en trouver de larges extraits par ce lien :
http://books.google.fr/books?id=kMrC5NFKmXoC
Le prêtre et le prophète: aux sources du Coran
Par Joseph Azzi, Jūzif Qazzī, Maurice Garnier
Publié par Maisonneuve & Larose, 2001
ISBN 2706814748, 9782706814747
303 pages
Avertissement du livre : La discussion sur la nature du texte du Coran devrait
être possible, même à l'intérieur du cadre mental musulman. Des traditionalistes
comme Suyûtî (mort en 1505) l'ont menée. Plus près de nous, un dignitaire
officiel de l'Université d'Al-Azhar, Muhammad Abdullah Draz, abordait la question
en toute sérénité, conscient que l'acte de foi posant l'origine du texte ne pouvait
suffire aux esprits de notre temps pénétrés de critique philosophique et
historique. "Dès les premiers temps de la Révélation, la question s'est posée de
savoir si le Coran était réellement d'origine divine", écrivait Muhammad Abdullah
Draz dans son livre paru en français, en 1999, sous le titre Les Hommes à la
découverte de Dieu, et il ajoutait : "À nous en tenir aux témoignages explicites et
implicites du texte coranique, c'est Dieu lui-même qui en est l'auteur. Le
Prophète n'y prend jamais la parole. Les textes parlent de lui à la troisième
personne ou bien, et c'est le cas le plus fréquent, s'adressent directement à lui et
l'interpellent : "Ô Prophète... Ô Messager... Nous te révélons... Nous
t'envoyons... Fais... Transmets... Récite... " Le dignitaire de l'Université d'Al-
Azhar poursuit : "Mais celui qui doute et demande à être convaincu peut-il se
contenter de ces témoignages ? Certes non. Il est en droit d'exiger qu'on lui
fournisse d'autres arguments.
Pourtant cet auteur - que cite le numéro commun des revues Panoramiques et
Islam de France paru au début de cette année 2001 - oublie l'existence du
prêtre Waraqa Ibn Nawfal et ses liens avec le Prophète. Cousin germain
de Khadîja, première femme de Mohammed, appartenant lui aussi à la
tribu de Quraysh, il était à La Mecque un des " évêques " de la foi
nazaréenne dont se réclamaient à l'époque plusieurs tribus arabes. La
vie et l'influence sur Mohammed du prêtre Waraqa, traducteur en arabe
de L'Évangile selon les Hébreux, constituent la matière du présent livre,
traduit de l'arabe, dont l'importance quant à la réflexion sur la
Révélation est évidente.
-7-
B. Les quelques contradictions entre Bible et Coran
Mais, assez rarement certes, il existe entre la Bible et le Coran des contradictions
qu’il nous faut signaler pour être complet. Lorsque cela se produit, est-ce une
erreur dans le texte biblique ? Sont-ce des falsifications commises par les
premières communautés chrétiennes ? Ou alors est-ce Mouhammad qui aurait
mal compris ce qu’on lui racontait, à moins que ses interlocuteurs se soient tout
simplement trompés ?
Nous citerons :
6 Aaron est nommé dans le Coran comme étant le frère de Marie,
mère de Jésus (19, 28). Or dans la Bible, Aaron n’est pas le frère de
Marie mère de Jésus, mais le frère de Marie la prophétesse (Ex-15, 20) qui
vécut donc 12 ou 13 siècles avant le mort de Jésus, cette Marie étant la
soeur de Moïse.
7 Marie est supposée être la fille de Imran (en 66, 12), alors que dans
la Bible, celui-ci est considéré comme le père de Moïse et d’Aaron (Ex- 6,
20). La mère de Marie, d’après les Évangiles apocryphes, est appelée Anne
1 Sourate III, 37. Zacharie trouve Marie dans le Temple avec, auprès d’elle,
la nourriture nécessaire qui lui est donnée « par Dieu : Dieu donne sans
compter sa subsistance à qui Il veut. » Or on lit dans le Protévangile de
Jacques : « …elle demeurait dans le Temple et y recevait sa nourriture d’un
ange. »
2 Sourate XIX, 24. Jésus, bébé, dit à sa mère qu’un ruisseau va jaillir à ses
pieds pour la désaltérer. Cet épisode rappelle Genèse XXI, 19
3 Sourate XIX, 25. Jésus dit à sa mère de secouer le palmier pour en faire
tomber les dattes et se nourrir. Cet épisode existe dans le « Pseudo-
Matthieu » lorsque Marie fuit en Egypte avec son fils.(d’après la note de D.
Masson, vol. 2).
4 Sourate III, 46. Jésus, dès son plus jeune âge, s’adresse aux hommes.
Dans le « Pseudo-Matthieu », Jésus, petit enfant adresse la parole à sa
mère, mais aussi aux dragons.
5 Sourates III, 49 ; V, 110. Jésus, enfant, façonne un pigeon avec de l’argile,
puis lui donne vie en soufflant dessus. Ce miracle des oiseaux est relaté
dans « l’Évangile du pseudo-Thomas ».
Tout ceci nous donne une réponse claire : Mouhammad connaissait les
principaux événements de la Bible avant même sa vocation prophétique, et cela
grâce à son entourage social et familial. Prétendre qu’il ne savait rien de la Bible
avant sa vocation nous semble une position impossible à tenir. Rien ne prouve,
sauf la foi en la divinité du Texte coranique, que les informations sur les grands
Prophètes bibliques ont été l’objet d’une Révélation divine.
-6-
[A]Waraqa Ibn Nawfal :
LU sur DZ : http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=126586
Un livre intitulé « le prêtre et le prophète » parle du prêtre nazaréen ibn
warraqua et de son influence sur le prophète Mouhammad .... c'est troublant. On
peut en trouver de larges extraits par ce lien :
http://books.google.fr/books?id=kMrC5NFKmXoC
Le prêtre et le prophète: aux sources du Coran
Par Joseph Azzi, Jūzif Qazzī, Maurice Garnier
Publié par Maisonneuve & Larose, 2001
ISBN 2706814748, 9782706814747
303 pages
Avertissement du livre : La discussion sur la nature du texte du Coran devrait
être possible, même à l'intérieur du cadre mental musulman. Des traditionalistes
comme Suyûtî (mort en 1505) l'ont menée. Plus près de nous, un dignitaire
officiel de l'Université d'Al-Azhar, Muhammad Abdullah Draz, abordait la question
en toute sérénité, conscient que l'acte de foi posant l'origine du texte ne pouvait
suffire aux esprits de notre temps pénétrés de critique philosophique et
historique. "Dès les premiers temps de la Révélation, la question s'est posée de
savoir si le Coran était réellement d'origine divine", écrivait Muhammad Abdullah
Draz dans son livre paru en français, en 1999, sous le titre Les Hommes à la
découverte de Dieu, et il ajoutait : "À nous en tenir aux témoignages explicites et
implicites du texte coranique, c'est Dieu lui-même qui en est l'auteur. Le
Prophète n'y prend jamais la parole. Les textes parlent de lui à la troisième
personne ou bien, et c'est le cas le plus fréquent, s'adressent directement à lui et
l'interpellent : "Ô Prophète... Ô Messager... Nous te révélons... Nous
t'envoyons... Fais... Transmets... Récite... " Le dignitaire de l'Université d'Al-
Azhar poursuit : "Mais celui qui doute et demande à être convaincu peut-il se
contenter de ces témoignages ? Certes non. Il est en droit d'exiger qu'on lui
fournisse d'autres arguments.
Pourtant cet auteur - que cite le numéro commun des revues Panoramiques et
Islam de France paru au début de cette année 2001 - oublie l'existence du
prêtre Waraqa Ibn Nawfal et ses liens avec le Prophète. Cousin germain
de Khadîja, première femme de Mohammed, appartenant lui aussi à la
tribu de Quraysh, il était à La Mecque un des " évêques " de la foi
nazaréenne dont se réclamaient à l'époque plusieurs tribus arabes. La
vie et l'influence sur Mohammed du prêtre Waraqa, traducteur en arabe
de L'Évangile selon les Hébreux, constituent la matière du présent livre,
traduit de l'arabe, dont l'importance quant à la réflexion sur la
Révélation est évidente.
-7-
B. Les quelques contradictions entre Bible et Coran
Mais, assez rarement certes, il existe entre la Bible et le Coran des contradictions
qu’il nous faut signaler pour être complet. Lorsque cela se produit, est-ce une
erreur dans le texte biblique ? Sont-ce des falsifications commises par les
premières communautés chrétiennes ? Ou alors est-ce Mouhammad qui aurait
mal compris ce qu’on lui racontait, à moins que ses interlocuteurs se soient tout
simplement trompés ?
Nous citerons :
6 Aaron est nommé dans le Coran comme étant le frère de Marie,
mère de Jésus (19, 28). Or dans la Bible, Aaron n’est pas le frère de
Marie mère de Jésus, mais le frère de Marie la prophétesse (Ex-15, 20) qui
vécut donc 12 ou 13 siècles avant le mort de Jésus, cette Marie étant la
soeur de Moïse.
7 Marie est supposée être la fille de Imran (en 66, 12), alors que dans
la Bible, celui-ci est considéré comme le père de Moïse et d’Aaron (Ex- 6,
20). La mère de Marie, d’après les Évangiles apocryphes, est appelée Anne
Re: Muhammad est-il le prophéte de Dieu?
et son père Joachim.
8 Jésus n’a pas été crucifié mais un sosie l’a remplacé. Le Coran
explique ainsi : « Nous les avons punis [les Chrétiens] parce qu’ils ont
dit : « Oui, nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le Prophète de
Dieu ». Mais ils ne l’ont pas tué, ils ne l’ont pas crucifié, mais cela leur est
seulement apparu ainsi. » (Sourate IV, 157). Cette substitution rappelle
celle qui est décrite dans un Apocryphe hérétique « l’Evangile dit de
Barabbas », cité par Vittorio Messori (« Il a souffert sous Ponce Pilate ») :
Judas, l’apôtre traître, y est crucifié à la place du Maître.
Irénée, l’évêque de Lyon du IIème siècle, cite une autre substitution, celle
de Simon de Cyrène qui aurait été crucifié à la place de Jésus d’après un
certain Basilide. Comme on le voit, Mouhammad ne fut pas le premier à
imaginer une telle substitution.
Ces contradictions semblent bien aller dans notre sens : Mouhammad a connu
tous ces noms et événements bibliques non par une Révélation divine,
mais à travers les nombreux échanges qu’il a pu avoir avec les Juifs et
les Chrétiens présents dans la population arabe de l’époque, échanges
oraux favorables aux erreurs justement.
Les Musulmans, pour expliquer ces différences majeures entre Bible et Coran,
parlent volontiers de falsifications de la Bible. Ces falsifications sont dénoncées
dans le Coran. Mais rien, à part les versets coraniques qui en parlent, ne vient
appuyer cette thèse des falsifications . Les exégètes parlent de remaniements, de
traductions, de compléments, mais le mot « falsification » n’est employé par
aucun exégète à notre connaissance. D’ailleurs qui aurait eu intérêt à falsifier la
Bible. Uniquement le peuple juif, or la Bible est extrêmement sévère contre ce
peuple « à la nuque raide !»
D’ailleurs ce que le Coran dit de ces falsifications peut-être facilement
interprété comme des falsifications faites du temps de Mouhammad par
des communautés juives de son temps.
-8-
C. La venue de Mouhammad comme prophète avait-elle été
annoncée dans la Bible ?
1.MOISE A-T-IL ANNONCE LA MISSION PROPHETIQUE DE
MOUHAMMAD ?
a) Dans Deutéronome 18,18, Yahweh dit à Moïse : « Je ferai que se lève du
milieu de leurs frères un prophète comme toi et je mettrai mes paroles dans sa
bouche. »
Les Musulmans affirment que ce verset biblique annonce la mission prophétique
de Mouhammad, lequel ressemble beaucoup, disent-ils, au prophète Moïse. A
première vue leurs arguments semblent solides. D’autant plus qu’une ancienne
tradition raconte qu’Abraham et Ismaël sont allés à La Mecque, y ont construit la
Kaãba et sont à l’origine de ce pèlerinage annuel qui existait bien avant
Mouhammad (sourate 2, 124-130).
Il y a de plus de nombreux points communs (qu’on ne retrouve pas avec Jésus)
entre Moïse et Mouhammad : hommes mariés avec enfants ; chefs de clan et
hommes d’Etat ; migrants ; nécessité pour eux deux de livrer bataille ; mort
naturelle. Mais les ressemblances s’arrêtent là. La mission que Dieu a confiée à
Jésus-Christ rappelle celle qu’Il avait confiée à Moïse : avec Son aide, permettre
aux Israélites de se libérer de l’esclavage qui leur avait été imposé et les conduire
vers un lieu dans lequel ils pourraient s’installer et vivre en paix. Jésus aussi
libère le peuple : il le libère de la maladie par ses nombreuses guérisons ; il le
libère de l’égoïsme, de la dureté de son coeur, du péché, il le libère de l'esclavage
de la Loi en donnant un commandement nouveau, le commandement de l’amour
qui exige le pardon des offenses et d’aimer ses ennemis ; il nous libère de la
mort en nous méritant le salut éternel par sa Passion(3) et en nous ouvrant les
portes du Royaume de Dieu par sa Résurrection.
Les musulmans pensent que les chapitres du livre d’Isaïe : 41, 8 et suivants ; 42,
1 à 9 ; 49, 1 à 7 ; 50, 4 à 11 ; 52, 13 à 15, appelés les « quatre chants du
serviteur » annoncent eux aussi le personnage prophétique de Mouhammad. Mais
Isaïe définit l’identité de ce serviteur (41, : « Et toi, Israël, mon serviteur,
Jacob que j’ai choisi avant tout autre. » Ce serviteur est donc descendant de
Jacob, appelé aussi Israël (Gn. 32, 29). Et qui est ce Jacob ? C’est le fils d’Isaac
(avec Esaü, son jumeau) et non pas le fils d’Ismaël (D’après la tradition
8 Jésus n’a pas été crucifié mais un sosie l’a remplacé. Le Coran
explique ainsi : « Nous les avons punis [les Chrétiens] parce qu’ils ont
dit : « Oui, nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le Prophète de
Dieu ». Mais ils ne l’ont pas tué, ils ne l’ont pas crucifié, mais cela leur est
seulement apparu ainsi. » (Sourate IV, 157). Cette substitution rappelle
celle qui est décrite dans un Apocryphe hérétique « l’Evangile dit de
Barabbas », cité par Vittorio Messori (« Il a souffert sous Ponce Pilate ») :
Judas, l’apôtre traître, y est crucifié à la place du Maître.
Irénée, l’évêque de Lyon du IIème siècle, cite une autre substitution, celle
de Simon de Cyrène qui aurait été crucifié à la place de Jésus d’après un
certain Basilide. Comme on le voit, Mouhammad ne fut pas le premier à
imaginer une telle substitution.
Ces contradictions semblent bien aller dans notre sens : Mouhammad a connu
tous ces noms et événements bibliques non par une Révélation divine,
mais à travers les nombreux échanges qu’il a pu avoir avec les Juifs et
les Chrétiens présents dans la population arabe de l’époque, échanges
oraux favorables aux erreurs justement.
Les Musulmans, pour expliquer ces différences majeures entre Bible et Coran,
parlent volontiers de falsifications de la Bible. Ces falsifications sont dénoncées
dans le Coran. Mais rien, à part les versets coraniques qui en parlent, ne vient
appuyer cette thèse des falsifications . Les exégètes parlent de remaniements, de
traductions, de compléments, mais le mot « falsification » n’est employé par
aucun exégète à notre connaissance. D’ailleurs qui aurait eu intérêt à falsifier la
Bible. Uniquement le peuple juif, or la Bible est extrêmement sévère contre ce
peuple « à la nuque raide !»
D’ailleurs ce que le Coran dit de ces falsifications peut-être facilement
interprété comme des falsifications faites du temps de Mouhammad par
des communautés juives de son temps.
-8-
C. La venue de Mouhammad comme prophète avait-elle été
annoncée dans la Bible ?
1.MOISE A-T-IL ANNONCE LA MISSION PROPHETIQUE DE
MOUHAMMAD ?
a) Dans Deutéronome 18,18, Yahweh dit à Moïse : « Je ferai que se lève du
milieu de leurs frères un prophète comme toi et je mettrai mes paroles dans sa
bouche. »
Les Musulmans affirment que ce verset biblique annonce la mission prophétique
de Mouhammad, lequel ressemble beaucoup, disent-ils, au prophète Moïse. A
première vue leurs arguments semblent solides. D’autant plus qu’une ancienne
tradition raconte qu’Abraham et Ismaël sont allés à La Mecque, y ont construit la
Kaãba et sont à l’origine de ce pèlerinage annuel qui existait bien avant
Mouhammad (sourate 2, 124-130).
Il y a de plus de nombreux points communs (qu’on ne retrouve pas avec Jésus)
entre Moïse et Mouhammad : hommes mariés avec enfants ; chefs de clan et
hommes d’Etat ; migrants ; nécessité pour eux deux de livrer bataille ; mort
naturelle. Mais les ressemblances s’arrêtent là. La mission que Dieu a confiée à
Jésus-Christ rappelle celle qu’Il avait confiée à Moïse : avec Son aide, permettre
aux Israélites de se libérer de l’esclavage qui leur avait été imposé et les conduire
vers un lieu dans lequel ils pourraient s’installer et vivre en paix. Jésus aussi
libère le peuple : il le libère de la maladie par ses nombreuses guérisons ; il le
libère de l’égoïsme, de la dureté de son coeur, du péché, il le libère de l'esclavage
de la Loi en donnant un commandement nouveau, le commandement de l’amour
qui exige le pardon des offenses et d’aimer ses ennemis ; il nous libère de la
mort en nous méritant le salut éternel par sa Passion(3) et en nous ouvrant les
portes du Royaume de Dieu par sa Résurrection.
Les musulmans pensent que les chapitres du livre d’Isaïe : 41, 8 et suivants ; 42,
1 à 9 ; 49, 1 à 7 ; 50, 4 à 11 ; 52, 13 à 15, appelés les « quatre chants du
serviteur » annoncent eux aussi le personnage prophétique de Mouhammad. Mais
Isaïe définit l’identité de ce serviteur (41, : « Et toi, Israël, mon serviteur,
Jacob que j’ai choisi avant tout autre. » Ce serviteur est donc descendant de
Jacob, appelé aussi Israël (Gn. 32, 29). Et qui est ce Jacob ? C’est le fils d’Isaac
(avec Esaü, son jumeau) et non pas le fils d’Ismaël (D’après la tradition
Re: Muhammad est-il le prophéte de Dieu?
islamique, Quédar, le deuxième fils d’Ismaël, serait l’ancêtre de la tribu des
Qoraïchites dont faisait partie Mouhammad). Celui-ci est donc bien descendant
d’Ismaël. Et le serviteur d’Isaïe est bien un descendant d’Isaac. Cela est clair.
-9-D’ailleurs le 4ème chant du Serviteur s’applique parfaitement à Jésus et
absolument pas à Mouhammad : « (Isaïe 53, 4-5) Ce sont nos souffrances qu’il
portait … Il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos
fautes. »
Mais alors, insistent les Musulmans, pourquoi Yahveh a-t-il annoncé qu’il
susciterait « du milieu de leurs frères un prophète comme Moïse » (Dt 18,18), au
lieu de dire : « du milieu de vos frères » ? Comme chacun le sait, il faut toujours
situer une phrase au milieu de son contexte. C’est ce que nous allons faire. Voici
les versets qui précèdent le 18,18 et chacun pourra comprendre qu’il s’agit bien
d’un prophète qui sera issu du milieu des frères de Moïse, donc des frères des
Israélites et non des frères des Ismaélites.
Yahveh parle à Moïse (Dt 18, 15) : « Du milieu de toi, du milieu de tes frères,
Yahveh ton Dieu fera que se lève pour toi un prophète comme moi, et c’est lui
que vous écouterez. » En Dt 18,18, s’adressant toujours à Moïse, Yahveh parle
des Israélites : « Je ferai que se lève pour eux, du milieu de leurs frères, un
prophète comme toi. » YHWH, en 18, 18, ne parle pas aux Israélites, mais
Il parle des Israélites.
Si l’on veut maintenant se référer non aux paroles, mais aux actes et à la
personnalité des un et des autres, on s’aperçoit que :
9 Moïse et Jésus, lorsqu’ils réalisent des miracles, par la volonté de Dieu, ils le
font uniquement pour leur peuple, jamais pour eux-mêmes. Quand le
Seigneur Jésus guérit, ce n’est pas par magie ou pour se montrer, mais c’est
pour faire sentir jusqu’où peut aller l’amour : l’amour guérit. Les miracles de
Mouhammad, tels que nous les racontent les hadith, le sont, semble-t-il au
profit de lui-même et de ses proches ou au profit des combattants de la
guerre sainte. Citons : « Les anges et le vent qui aident à la victoire (sourate
33, 9) ; la guérison d’un combattant ayant reçu une flèche dans l’oeil ; la
multiplication des dattes pendant le creusement du fossé autour de Médine.
On est loin de la traversée de la Mer Rouge ou de la résurrection de Lazare !
2. Moïse, comme Jésus, détestent la violence. Les rares fois où Moïse combattit,
ce fut contraint et forcé pour permettre à son peuple – qui était en fait une foule
d’esclaves en fuite – d’atteindre le pays promis où chacun pourrait s’installer en
paix. Et la seule fois où Jésus se mit en colère, ce fut pour chasser les vendeurs
du Temple qui avaient souillé la maison de Dieu avec leurs commerces et leurs
combines. Par contre, nous savons par les hadiths de Mouhammad que celui-ci
ne répugnait pas à faire de sales besognes. Lisons ce passage d’un hadith cité
par Ibn Hichâm (Sira II, 240-241) et traduit par Wahib Atallah : « Le Prophète
ordonna de faire descendre de leur fortin les Banû Qouraydha et de les enfermer
… Ils étaient six cents à sept cents hommes … Le Prophète ne cessa de les
égorger jusqu’à leur extermination totale. »
-10-
Précisons que ces malheureux Banû Qouraydha avaient eu le seul tort de rompre
le pacte qui les liait à Mouhammad, et pourtant cette rupture ne fut suivie, de la
part des Banû Qouraydha, d’aucune expédition militaire contre les Musulmans
(Sourate 33, 26). On peut aussi citer la torture infligée à Kinâna (Sira II, 336 –
337) pour qu’il dévoile la cachette du trésor des Banû Nadir. « Le Prophète
ordonna alors à Zoubayr de le torturer jusqu’à ce qu’il livre son secret. Zoubayr
lui brûlait sans cesse la poitrine avec la mèche d’un briquet, mais en vain. Voyant
qu’il était à bout de souffle, le Prophète livra Kinâna à Mouhammad ibn Maslama,
qui lui trancha la tête. »
Ajoutons que Mouhammad prit avec lui la veuve du malheureux Kinâna,
nommée Cafiyya et en fit sa neuvième épouse !
Tout ceci nous semble bien suffisant pour répondre sans hésitation à
notre interrogation : Mouhammad est-il le prophète annoncé, semblable
à Moïse, et choisi par Dieu pour être son porte-parole ? La réponse est
non.
Nous terminerons cette partie de notre exposé par les versets 20 et 21 du livre
de la Genèse (ch. 17). Yahveh dit : « Ismaël sera le père de douze princes
et je ferai de lui une grande nation. Mais l’an prochain à cette date, Sara
t’enfantera Isaac et c’est avec lui que j’établirai mon alliance. » Voilà qui
est clair.
(1) : « Les Evangiles apocryphes (donc non canoniques) ont cherché
à combler les lacunes que présentent les Evangiles canoniques, en
particulier pour ce qui concerne l’enfance et la Passion du Christ.
Ils privilégient le merveilleux. » (P. Xavier Léon-Dufour). Ces
Evangiles ne sont pas considérés comme inspirés et ils n’engagent
donc que leurs auteurs. De nombreux récits relatant les miracles de Jésus
dans le Coran ont pour origine des évangiles apocryphes. Ainsi :
D’où Mahomet sort-il cette fable d’un Jésus donnant vie à des jouets ? La source
est ici "l’Evangile de l’Enfance de Thomas."
L’apocryphe dit :
2.1 Ensuite, [Jésus] ayant pris de la terre glaise, il pétrit douze petits
moineaux.. . .
4. Mais Jésus frappa dans ses mains et cria aux moineaux " Partez ! " Les
oisillons déployèrent leurs ailes et s'envolèrent en pépiant.
http://www.livres-mystiques.com/partieTEXTES/Apocryphes/pseudoth.html
Bien sûr le nombre d’oiseaux varie d’un récit à l’autre, mais le fond reste
identique. Les musulmans peuvent bien croire à une révélation relative à un
oiseau d’argile mais pour ceux d’entre-nous qui ne sont pas musulmans et n’ont
pas perdu tout esprit critique, il est évident que Mahomet n’a pas trouvé tout seul
ces versets et que leur source est apocryphe
-10-
Précisons que ces malheureux Banû Qouraydha avaient eu le seul tort de rompre
le pacte qui les liait à Mouhammad, et pourtant cette rupture ne fut suivie, de la
part des Banû Qouraydha, d’aucune expédition militaire contre les Musulmans
(Sourate 33, 26). On peut aussi citer la torture infligée à Kinâna (Sira II, 336 –
337) pour qu’il dévoile la cachette du trésor des Banû Nadir. « Le Prophète
ordonna alors à Zoubayr de le torturer jusqu’à ce qu’il livre son secret. Zoubayr
lui brûlait sans cesse la poitrine avec la mèche d’un briquet, mais en vain. Voyant
qu’il était à bout de souffle, le Prophète livra Kinâna à Mouhammad ibn Maslama,
qui lui trancha la tête. »
Ajoutons que Mouhammad prit avec lui la veuve du malheureux Kinâna,
nommée Cafiyya et en fit sa neuvième épouse !
Tout ceci nous semble bien suffisant pour répondre sans hésitation à
notre interrogation : Mouhammad est-il le prophète annoncé, semblable
à Moïse, et choisi par Dieu pour être son porte-parole ? La réponse est
non.
Nous terminerons cette partie de notre exposé par les versets 20 et 21 du livre
de la Genèse (ch. 17). Yahveh dit : « Ismaël sera le père de douze princes
et je ferai de lui une grande nation. Mais l’an prochain à cette date, Sara
t’enfantera Isaac et c’est avec lui que j’établirai mon alliance. » Voilà qui
est clair.
(1) : « Les Evangiles apocryphes (donc non canoniques) ont cherché
à combler les lacunes que présentent les Evangiles canoniques, en
particulier pour ce qui concerne l’enfance et la Passion du Christ.
Ils privilégient le merveilleux. » (P. Xavier Léon-Dufour). Ces
Evangiles ne sont pas considérés comme inspirés et ils n’engagent
donc que leurs auteurs. De nombreux récits relatant les miracles de Jésus
dans le Coran ont pour origine des évangiles apocryphes. Ainsi :
D’où Mahomet sort-il cette fable d’un Jésus donnant vie à des jouets ? La source
est ici "l’Evangile de l’Enfance de Thomas."
L’apocryphe dit :
2.1 Ensuite, [Jésus] ayant pris de la terre glaise, il pétrit douze petits
moineaux.. . .
4. Mais Jésus frappa dans ses mains et cria aux moineaux " Partez ! " Les
oisillons déployèrent leurs ailes et s'envolèrent en pépiant.
http://www.livres-mystiques.com/partieTEXTES/Apocryphes/pseudoth.html
Bien sûr le nombre d’oiseaux varie d’un récit à l’autre, mais le fond reste
identique. Les musulmans peuvent bien croire à une révélation relative à un
oiseau d’argile mais pour ceux d’entre-nous qui ne sont pas musulmans et n’ont
pas perdu tout esprit critique, il est évident que Mahomet n’a pas trouvé tout seul
ces versets et que leur source est apocryphe
-11-
2. JESUS A-T-IL ANNONCE LA VENUE DE MOUHAMMAD
a) Le Paraclet
Les Musulmans sont persuadés que Jésus, en promettant que Dieu enverrait
Qoraïchites dont faisait partie Mouhammad). Celui-ci est donc bien descendant
d’Ismaël. Et le serviteur d’Isaïe est bien un descendant d’Isaac. Cela est clair.
-9-D’ailleurs le 4ème chant du Serviteur s’applique parfaitement à Jésus et
absolument pas à Mouhammad : « (Isaïe 53, 4-5) Ce sont nos souffrances qu’il
portait … Il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos
fautes. »
Mais alors, insistent les Musulmans, pourquoi Yahveh a-t-il annoncé qu’il
susciterait « du milieu de leurs frères un prophète comme Moïse » (Dt 18,18), au
lieu de dire : « du milieu de vos frères » ? Comme chacun le sait, il faut toujours
situer une phrase au milieu de son contexte. C’est ce que nous allons faire. Voici
les versets qui précèdent le 18,18 et chacun pourra comprendre qu’il s’agit bien
d’un prophète qui sera issu du milieu des frères de Moïse, donc des frères des
Israélites et non des frères des Ismaélites.
Yahveh parle à Moïse (Dt 18, 15) : « Du milieu de toi, du milieu de tes frères,
Yahveh ton Dieu fera que se lève pour toi un prophète comme moi, et c’est lui
que vous écouterez. » En Dt 18,18, s’adressant toujours à Moïse, Yahveh parle
des Israélites : « Je ferai que se lève pour eux, du milieu de leurs frères, un
prophète comme toi. » YHWH, en 18, 18, ne parle pas aux Israélites, mais
Il parle des Israélites.
Si l’on veut maintenant se référer non aux paroles, mais aux actes et à la
personnalité des un et des autres, on s’aperçoit que :
9 Moïse et Jésus, lorsqu’ils réalisent des miracles, par la volonté de Dieu, ils le
font uniquement pour leur peuple, jamais pour eux-mêmes. Quand le
Seigneur Jésus guérit, ce n’est pas par magie ou pour se montrer, mais c’est
pour faire sentir jusqu’où peut aller l’amour : l’amour guérit. Les miracles de
Mouhammad, tels que nous les racontent les hadith, le sont, semble-t-il au
profit de lui-même et de ses proches ou au profit des combattants de la
guerre sainte. Citons : « Les anges et le vent qui aident à la victoire (sourate
33, 9) ; la guérison d’un combattant ayant reçu une flèche dans l’oeil ; la
multiplication des dattes pendant le creusement du fossé autour de Médine.
On est loin de la traversée de la Mer Rouge ou de la résurrection de Lazare !
2. Moïse, comme Jésus, détestent la violence. Les rares fois où Moïse combattit,
ce fut contraint et forcé pour permettre à son peuple – qui était en fait une foule
d’esclaves en fuite – d’atteindre le pays promis où chacun pourrait s’installer en
paix. Et la seule fois où Jésus se mit en colère, ce fut pour chasser les vendeurs
du Temple qui avaient souillé la maison de Dieu avec leurs commerces et leurs
combines. Par contre, nous savons par les hadiths de Mouhammad que celui-ci
ne répugnait pas à faire de sales besognes. Lisons ce passage d’un hadith cité
par Ibn Hichâm (Sira II, 240-241) et traduit par Wahib Atallah : « Le Prophète
ordonna de faire descendre de leur fortin les Banû Qouraydha et de les enfermer
… Ils étaient six cents à sept cents hommes … Le Prophète ne cessa de les
égorger jusqu’à leur extermination totale. »
-10-
Précisons que ces malheureux Banû Qouraydha avaient eu le seul tort de rompre
le pacte qui les liait à Mouhammad, et pourtant cette rupture ne fut suivie, de la
part des Banû Qouraydha, d’aucune expédition militaire contre les Musulmans
(Sourate 33, 26). On peut aussi citer la torture infligée à Kinâna (Sira II, 336 –
337) pour qu’il dévoile la cachette du trésor des Banû Nadir. « Le Prophète
ordonna alors à Zoubayr de le torturer jusqu’à ce qu’il livre son secret. Zoubayr
lui brûlait sans cesse la poitrine avec la mèche d’un briquet, mais en vain. Voyant
qu’il était à bout de souffle, le Prophète livra Kinâna à Mouhammad ibn Maslama,
qui lui trancha la tête. »
Ajoutons que Mouhammad prit avec lui la veuve du malheureux Kinâna,
nommée Cafiyya et en fit sa neuvième épouse !
Tout ceci nous semble bien suffisant pour répondre sans hésitation à
notre interrogation : Mouhammad est-il le prophète annoncé, semblable
à Moïse, et choisi par Dieu pour être son porte-parole ? La réponse est
non.
Nous terminerons cette partie de notre exposé par les versets 20 et 21 du livre
de la Genèse (ch. 17). Yahveh dit : « Ismaël sera le père de douze princes
et je ferai de lui une grande nation. Mais l’an prochain à cette date, Sara
t’enfantera Isaac et c’est avec lui que j’établirai mon alliance. » Voilà qui
est clair.
(1) : « Les Evangiles apocryphes (donc non canoniques) ont cherché
à combler les lacunes que présentent les Evangiles canoniques, en
particulier pour ce qui concerne l’enfance et la Passion du Christ.
Ils privilégient le merveilleux. » (P. Xavier Léon-Dufour). Ces
Evangiles ne sont pas considérés comme inspirés et ils n’engagent
donc que leurs auteurs. De nombreux récits relatant les miracles de Jésus
dans le Coran ont pour origine des évangiles apocryphes. Ainsi :
D’où Mahomet sort-il cette fable d’un Jésus donnant vie à des jouets ? La source
est ici "l’Evangile de l’Enfance de Thomas."
L’apocryphe dit :
2.1 Ensuite, [Jésus] ayant pris de la terre glaise, il pétrit douze petits
moineaux.. . .
4. Mais Jésus frappa dans ses mains et cria aux moineaux " Partez ! " Les
oisillons déployèrent leurs ailes et s'envolèrent en pépiant.
http://www.livres-mystiques.com/partieTEXTES/Apocryphes/pseudoth.html
Bien sûr le nombre d’oiseaux varie d’un récit à l’autre, mais le fond reste
identique. Les musulmans peuvent bien croire à une révélation relative à un
oiseau d’argile mais pour ceux d’entre-nous qui ne sont pas musulmans et n’ont
pas perdu tout esprit critique, il est évident que Mahomet n’a pas trouvé tout seul
ces versets et que leur source est apocryphe
-10-
Précisons que ces malheureux Banû Qouraydha avaient eu le seul tort de rompre
le pacte qui les liait à Mouhammad, et pourtant cette rupture ne fut suivie, de la
part des Banû Qouraydha, d’aucune expédition militaire contre les Musulmans
(Sourate 33, 26). On peut aussi citer la torture infligée à Kinâna (Sira II, 336 –
337) pour qu’il dévoile la cachette du trésor des Banû Nadir. « Le Prophète
ordonna alors à Zoubayr de le torturer jusqu’à ce qu’il livre son secret. Zoubayr
lui brûlait sans cesse la poitrine avec la mèche d’un briquet, mais en vain. Voyant
qu’il était à bout de souffle, le Prophète livra Kinâna à Mouhammad ibn Maslama,
qui lui trancha la tête. »
Ajoutons que Mouhammad prit avec lui la veuve du malheureux Kinâna,
nommée Cafiyya et en fit sa neuvième épouse !
Tout ceci nous semble bien suffisant pour répondre sans hésitation à
notre interrogation : Mouhammad est-il le prophète annoncé, semblable
à Moïse, et choisi par Dieu pour être son porte-parole ? La réponse est
non.
Nous terminerons cette partie de notre exposé par les versets 20 et 21 du livre
de la Genèse (ch. 17). Yahveh dit : « Ismaël sera le père de douze princes
et je ferai de lui une grande nation. Mais l’an prochain à cette date, Sara
t’enfantera Isaac et c’est avec lui que j’établirai mon alliance. » Voilà qui
est clair.
(1) : « Les Evangiles apocryphes (donc non canoniques) ont cherché
à combler les lacunes que présentent les Evangiles canoniques, en
particulier pour ce qui concerne l’enfance et la Passion du Christ.
Ils privilégient le merveilleux. » (P. Xavier Léon-Dufour). Ces
Evangiles ne sont pas considérés comme inspirés et ils n’engagent
donc que leurs auteurs. De nombreux récits relatant les miracles de Jésus
dans le Coran ont pour origine des évangiles apocryphes. Ainsi :
D’où Mahomet sort-il cette fable d’un Jésus donnant vie à des jouets ? La source
est ici "l’Evangile de l’Enfance de Thomas."
L’apocryphe dit :
2.1 Ensuite, [Jésus] ayant pris de la terre glaise, il pétrit douze petits
moineaux.. . .
4. Mais Jésus frappa dans ses mains et cria aux moineaux " Partez ! " Les
oisillons déployèrent leurs ailes et s'envolèrent en pépiant.
http://www.livres-mystiques.com/partieTEXTES/Apocryphes/pseudoth.html
Bien sûr le nombre d’oiseaux varie d’un récit à l’autre, mais le fond reste
identique. Les musulmans peuvent bien croire à une révélation relative à un
oiseau d’argile mais pour ceux d’entre-nous qui ne sont pas musulmans et n’ont
pas perdu tout esprit critique, il est évident que Mahomet n’a pas trouvé tout seul
ces versets et que leur source est apocryphe
-11-
2. JESUS A-T-IL ANNONCE LA VENUE DE MOUHAMMAD
a) Le Paraclet
Les Musulmans sont persuadés que Jésus, en promettant que Dieu enverrait
Re: Muhammad est-il le prophéte de Dieu?
2. JESUS A-T-IL ANNONCE LA VENUE DE MOUHAMMAD
a) Le Paraclet
Les Musulmans sont persuadés que Jésus, en promettant que Dieu enverrait
bientôt un Esprit de Vérité, un Paraclet, comme l’appelle Jean (14, 16 ; 14, 26 ;
15, 26) annonçait en fait la venue de l’envoyé de Dieu Rassouloullah
Mouhammad.
Citons l’apôtre Jean (14, 16) : « Le Père vous enverra un autre Paraclet,
pour qu’il soit avec vous à jamais l’Esprit de Vérité. »
Nous avons souligné les mots sur lesquels repose l’argumentation musulmane.
a) Le Paraclet.
Citons le Coran (61, 6) : « Jésus, fils de Marie, dit : « Ô fils d’Israël ! Je suis en
vérité le Prophète de Dieu envoyé vers vous … pour vous annoncer la bonne
nouvelle d’un Prophète qui viendra après moi et dont le nom sera « Ahmed ».»
« Ahmed » signifie « celui qui loue Dieu », et c’est le deuxième nom de
Mouhammad (« Mouhammad » est le participe passé du verbe trilitère HMD et
signifie « le loué »)
Citons maintenant un hadith reçu par Ibn Ishaq, rapporté par Ibn Hichãm (Sira I,
232-233) et traduit par Wahib Attallah : « L’apôtre Jean copia ces paroles de
Jésus : « Lorsque al Mounhamanna viendra, celui que Dieu vous enverra de sa
part, l’Esprit Saint, celui qui a émané de Dieu, il portera témoignage sur moi
(Jésus) ». « Al Mouhamanna » en syriaque se dit « Mouhammad » en arabe Ce
hadith, en citant l’apôtre Jean (Jn 15, 26) est très fidèle au texte évangélique.
Ainsi, forts de cette citation, les Musulmans affirment que le Paraclet est bien leur
prophète Mouhammad. Mais c’est oublier que l’Evangile de Jean a été écrit en
grec et non pas en syriaque. Et la consultation de n’importe quel dictionnaire
nous montre qu’il y a ici confusion entre 3 mots :
§ parakl'tos = paraclêtos = paraclet = le défenseur, celui qu’on appelle au
secours.
§ peri-klutos = péri-clutos = très célèbre.
§ euloc'tos = eulokhêtos = loué, béni.
Or le mot employé dans le texte grec original est toujours « paraclêtos », donc
« paraclet ». Ce mot ne peut donc pas être traduit en français par « le loué », ni
en arabe par « Mouhammad », il ne peut être traduit que par « défenseur »,
« avocat », « conseiller », comme tous les dictionnaires grec-français le
confirment.
Le Père Daniel Foucher et le pasteur William Campbell écrivent ceci :
" Mais il faut savoir qu’en grec, et contrairement à l’arabe, toutes les
voyelles s’écrivent dans le texte. Par conséquent, pour changer
parakletos en periklytos, il faut altérer trois lettres écrites.
-12-
De plus il n’existe aucune preuve textuelle d’une telle lecture. Aucune copie de
l’Evangile de Jean, depuis la plus ancienne qui remonte à l’an 200 environ,
jusqu’aux plus récentes, ne possède le mot periklytos à la place du mot
parakletos. Aujourd’hui est consultable un papyrus datant de l’an 200 ap. J.-C. Ce
dernier montre précisément le mot PARAKLETOS. Sur ce même document de
l’évangile de Jean, on s’aperçoit que le verset 16 a été partiellement endommagé
: on peut lire " PARAKL ---N ". Sur ce mot grec on distingue encore cependant
très clairement deux des voyelles controversées sur trois " la désinence finale "
ON " indique un complément d’objet direct, exprimé par un accusatif).
Enfin, bien que le mot periklytos qui signifie célèbre ou renommé, apparaisse
dans l’Illyade et l’Odyssée du grand poète Homère du 10° siècle av. J.-C. nous
n’avons aucun texte de l’emploi de ce mot, ni d’un mot de la même famille, dans
le grec koïné, cette langue dans laquelle ont été écrits le Nouveau Testament et
la Septante grecque de l’Ancien Testament.
Le mot periklytos ne repose donc sur aucune justification textuelle ou
linguistique."
b) à jamais.
Certes le Coran et tous ses enseignements demeurent inchangés depuis 1400
ans. La révélation coranique peut bien sûr perdurer à jamais dans la mémoire et
dans le coeur des croyants. Mais Jésus n’a pas promis à ses apôtres un livre, ni
un prophète charnel, mais il leur a promis un Esprit (cet « Esprit Saint » dont
parle le hadith déjà cité). D’ailleurs l’Esprit Saint est présent dans le Coran :
ainsi dans les sourates 2, 87 ; 2, 253 ; 5, 110 (« rouh al qoudous »). Et c’est
bien cet Esprit (« rouh »), le Souffle de Dieu, qui est envoyé sur Marie pour
faire « d’elle et de son fils un Signe pour les mondes. » (sourate 21, 91). Jésus
déclare dans l’évangile de Jean (14, 25) : « … le Paraclet, l’Esprit Saint, …
vous enseignera tout. » Paraclet et Esprit Saint désignent la même entité. On a le
même mot « Esprit » dans Matthieu (10, 20) : « …ce n’est pas vous qui parlerez,
mais l’Esprit de votre Père qui parlera pour vous. »
Mais alors, rétorquent les Musulmans, pourquoi Jean rapporte-t-il ces paroles de
Jésus : « Le Paraclet, L’Esprit de Vérité, … ne parlera pas de lui-même, mais ce
qu’il entendra de Dieu, il vous le dira … » (16, 13). Comment, s’étonnent-ils,
l’Esprit de Vérité, puisqu’il est Esprit, comment peut-il parler et dire ce qu’il
entend ? Oui, c’est vrai, le Paraclet est Esprit, il n’est pas charnel, donc il n’est
pas humain et mortel comme le fut Mouhammad. Mais un Esprit peut parler dans
le coeur des croyants. Et c’est même l’expérience qu’a vécue Mouhammad luimême
lorsqu’il a entendu dans son propre esprit la Parole incréée d’Allah (c’est
du moins le dogme musulman) qui lui était transmise par l’ange Jibril (Gabriel),
non en paroles humaines, mais en paroles divines. « … Gabriel, lui qui a fait
descendre sur ton coeur, avec la permission de Dieu, le Livre qui confirme ce qui
était avant toi. » (sourate 2, 97)
-13-
c) Un autre Paraclet
Jésus veut donc dire ici, nous affirment les Musulmans, « qu’il sera envoyé aux
hommes un « autre » intercesseur, comme il l’a été lui-même, auprès de Dieu,
en leur faveur, lors de sa vie terrestre. On est alors conduit en toute logique à
voir dans le Paraclet un être humain comme Jésus… » (Maurice Bucaille). Mais
c’est oublier ce que Jésus dit de lui-même dans l’évangile de Jean : « Je suis
dans le Père et le Père est en moi. » (Jn, 14, 10) « En vérité, en vérité je vous le
dis, avant qu’Abraham existât, je suis. » (8, 58) : allusion ici à la révélation du
« Buisson ardent » en Exode 3, 14, lorsque Dieu se nomme à Moïse et dit
s’appeler « JE SUIS » (en hébreu le tétragramme imprononçable YHWH). « Moi et
le Père sommes un. » (10, 30). On pourrait citer de nombreux autres versets
dans ce sens. Si Jésus est bien Fils de Dieu, s’étant incarné dans une nature
humaine mais Fils de Dieu depuis toute éternité, il est donc divin comme est
divin l’Esprit Saint, souffle et amour du Père depuis toute éternité.
Lorsque Jésus dit : « Je vous enverrai un autre paraclet », il pense bien sûr à un
être spirituel et éternel comme il l’est lui-même, Verbe incarné, Fils de Dieu de
toute éternité et pour l’éternité, lui qui a prouvé la réalité de sa divinité en
ressuscitant avec sa chair humaine le matin du troisième jour après sa
crucifixion.
Nous venons d’aborder ici le problème des trois Personnes (Père, Fils, Esprit) en
un Dieu unique. Mais cette question n’est pas dans notre propos et nous nous
arrêterons là. Mais remarquons que le Coran lui-même admet comme une sorte
de divinité dans la personne de Jésus (3, 45) : « O Marie ! Dieu t’annonce la
bonne nouvelle d’un Verbe (« kalima ») émanant de lui. Son nom est le Messie
Jésus, fils de Marie. »
d) Il vous enverra
A qui donc Dieu enverra-t-il son Paraclet ? « A vous ». Il est évident que Jésus ne
s’adresse pas aux habitants de La Mecque qui vivront 600 ans après lui. Dans ce
cas il aurait dit : « Il leur enverra ». Il s’adresse à ses compagnons, aux onze
apôtres (le 12ème vient de sortir car il va trahir son maître) réunis pour un
dernier repas la veille de son arrestation. Et il est bien logique que Jésus, qui sait
que l’heure de sa Passion et de sa mort est venue, délivre maintenant son
testament ultime et promette la venue d’un conseiller, d’un consolateur, d’un
défenseur, les onze en auront bien besoin. Et le Paraclet, les apôtres le recevront
dans leur coeur 10 jours après la dernière apparition de Jésus et cela nous est
raconté par l’auteur du 3ème évangile, Luc, dans le 2ème chapitre des Actes des
apôtres : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, … tous furent remplis de l’Esprit
Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur
donnait de s’exprimer. »
-14-
Si cet Esprit de Sagesse n’avait pas envahi à ce moment là leur âme, nul doute
que les apôtres n’auraient jamais osé affronter leurs frères israélites pour leur
affirmer que ce Jésus, que tout le monde avait vu cloué sur une croix, était
vivant, ressuscité d’entre les morts, et qu’ils l’avaient touché, lui avaient parlé,
avaient mangé avec lui et cela à plusieurs reprises pendant 40 jours.
Nous pouvons donc conclure sans hésitation que Jésus annonçait bien la venue
de l’Esprit sur ses apôtres et non pas la venue d’un prophète 600 ans plus tard.
D’ailleurs comment imaginer que Dieu aurait laissé orphelins, sans consolation ni
soutien, sans défenseur ni aide intellectuelle et morale, les apôtres de Jésus qui
allaient devoir, au lendemain de sa dernière apparition, annoncer la Bonne
Nouvelle de sa résurrection et affronter la colère des incrédules et cela jusqu’au
martyre et jusqu’à la mort.
-15-
b) Le Coran a-t-il sa place dans la démarche
logique de la Révélation divine ?
Cependant il nous semble honnête de considérer à priori comme possible que
Dieu, sans l’avoir annoncé ni par Moïse, ni par Jésus, envoie à l’humanité, 600
ans plus tard, un nouveau et dernier prophète et qui serait donc le prophète
Mouhammad. Mais on se heurte là à une difficulté qui nous semble rédhibitoire.
Et c’est celle-ci : Dieu, depuis Abraham jusqu’à Jésus en passant par Moïse,
David, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel et tous les autres, Dieu a toujours fait entendre
un message qui, de prophètes en prophètes, allait dans un même sens, la
révélation progressive d’un Dieu qui aime son peuple, qui l’aime comme l’Epoux
aime son épouse avec une fidélité et une tendresse inépuisables (livre d’Osée, 2,
21-22), jusqu'à son achèvement en la personne de Jésus-Christ révélant l’amour
de Dieu pour toute l’humanité (Jn, 4, 42 ; 1 Tm 2, 34), et cela jusqu’à la folie (Jn
15, 13 ; 1 Cor 1, 18-25). Alors que le message coranique, lui, est un radical
retour en arrière, aux temps anciens de Moïse, ce qui explique d’ailleurs la
ferveur musulmane pour ce prophète de la toute Première Alliance.
Nous allons en donner quelques exemples, exemples classiques, très connus de
tous.
1) Les interdits alimentaires
Il y a dans le Lévitique (ch. 11) et le Deutéronome (ch. 14) deux pages
d’interdits portant surtout sur les viandes. Dans le Coran on lit (6, 145) : « Je ne
trouve pas d’interdictions au sujet de la nourriture, dans ce qui a été révélé, à
part la bête morte, le sang répandu et la viande de porc. » ; et en 5, 90 : « Le
vin… est une abomination et une oeuvre du démon. » Comme on le voit,
Mouhammad se présente comme le prophète qui allège le poids des interdits
bibliques.
Mais Jésus avait déjà rendu caducs tous les interdits alimentaires quels qu’ils
soient : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce
qui sort de sa bouche, voilà ce qui souille l’homme. … Ce qui sort de la bouche
procède du coeur … Ainsi mauvais dessins, … débauches, … faux témoignages,
diffamations … » (Mt. 15, 10-11 et 19). Il y a donc dans les interdits coraniques
un retour en arrière.
2) Le rituel de la prière et du jeûne
On sait combien les 5 prières quotidiennes, les paroles qu’il faut prononcer, les
gestes qu’il faut accomplir, ainsi que tous les rites liés au pèlerinage annuel sont
fixés, codifiés par le Coran. Cela rappelle bien sûr toutes les prescriptions
tatillonnes du Pentateuque (ainsi Dt. ch. 16, 17, 18). On connaît l’obsession de la
purification chez les Juifs de l’Ancien Testament et on la retrouve dans le Coran.
-16-
Ainsi en 5,6 : « Lorsque vous vous disposez à la prière : lavez vos visages et vos
mains jusqu’aux coudes ; passez les mains sur vos têtes et sur vos pieds,
jusqu’aux chevilles. »
Jésus, lui, a su libérer les croyant de tout ce rituel codifié qui pourrait rappeler, à
la limite, certaines pratiques superstitieuses. « Meurtres, débauches, vols, faux
témoignages, diffamations. Voilà les choses qui souillent l’homme, mais manger
sans s’être lavé les mains, cela ne souille pas l’homme. » (Mt 15, 19-20). Il est
évident qu’il faut se laver les mains par hygiène et par respect pour les autres,
mais pas par obéissance à des rites religieux qui peuvent vite se transformer en
superstitions.
3) L’adultère
On connaît la sévérité de l’Ancien Testament sur ce sujet : « L’homme qui
commet l’adultère avec la femme de son prochain devra mourir par lapidation lui
et sa complice. » Le Coran rejoint cette sévérité : « Frappez la débauchée et le
débauché de cent coups de fouet chacun et cela sans aucune indulgence. »
Jésus, lui, pose cette question aux bourreaux : « Que celui d’entre vous qui est
sans péché lui jette la première pierre » ; « Et tous s’en allèrent un à un, à
commencer par les plus vieux. » (Jn. 8, 7).
4) Dieu que l’on craint ou Dieu amour
Ces deux facettes de Dieu existent dans l’Ancien Testament. Dieu, par la voix de
Jérémie, dit à son peuple : « D’un amour éternel, je t’ai aimé … » (Jér. 31, 3).
Mais c’est un Dieu jaloux qui punit le peuple infidèle. On retrouve ces deux
facettes dans le Coran. Mais la vérité nous oblige à reconnaître que Mouhammad
parle beaucoup plus souvent du Dieu qu’il faut craindre que du Dieu qui nous
aime. Voilà les seuls versets où Dieu exprime son amour pour le croyant. « Allah
aime les bienfaisants » (2, 195) « Mon Seigneur miséricordieux et aimant » (11,
90) « Allah aime ceux qui le craignent. » (3, 76). « A ceux qui croient et font de
bonnes oeuvres, le Tout Miséricordieux accordera Son amour . »(19.96) ---- ;
---- + 5, 13 ; ----- 3, 159 ; --- C’est peu, il faut en convenir. Il y a pire,
lorsqu’on apprend par le Coran que Allah est cruel. Ainsi sourate 4, 56 : « Nous
jetterons bientôt dans le Feu ceux qui ne croient pas en nos Signes. Chaque fois
que leur peau sera consumée, nous leur en donnerons une autre afin qu’ils
goûtent le châtiment. »
il est dit clairement dans l'Ancien Testament que Dieu aime Son peuple.
Ainsi en Isaïe, l'amour maternel de Dieu :
Is 49:13- Cieux, criez de joie, terre exulte, que les montagnes poussent des cris,
car Yahvé a consolé son peuple, il prend en pitié ses affligés.
Is 49:14- Sion avait dit : " Yahvé m'a abandonnée; le Seigneur m'a oubliée. "
Is 49:15- Une femme oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié pour le fils
de ses entrailles ? Même si les femmes oubliaient, Moi, Je ne t'oublierai pas.
-17-
Ainsi en Isaïe, toute l'humanité est comme la fiancée de DIEU :
Is 54:5- Ton créateur est ton époux, Yahvé Sabaot est son nom, le Saint d'Israël
est ton rédempteur, on l'appelle le Dieu de toute la terre.
Ainsi, toujours en Isaïe, et encore l'amour maternel de Dieu
Is 66:12- Car ainsi parle Yahvé : Voici que je fais couler vers elle la paix comme
un fleuve, et comme un torrent débordant, la gloire des nations. Vous serez
allaités, on vous portera sur la hanche, on vous caressera en vous tenant sur les
genoux.
Is 66:13- Comme celui que sa mère console, moi aussi, je vous consolerai, à
Jérusalem vous serez consolés.
Rien de tel dans le Coran, c'est clair ! Mouhammad parle beaucoup plus souvent
du Dieu qu’il faut craindre que du Dieu qui nous aime. Voilà les seuls versets où
Dieu exprime son amour pour le croyant. «"Allah aime les bienfaisants " (2, 195)
- " Implorez le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui. Mon Seigneur
est vraiment Miséricordieux et plein d'amour ".(11, 90)
C’est peu, il faut en convenir.
Dans le Nouveau Testament, au contraire, Jésus nous a révélé un Dieu qui est
un Père, un Père aimant qui veut que tous les hommes soient sauvés. D’ailleurs
la seule prière qu’il a laissée aux croyants est le « Notre Père ». « Jésus n’a
jamais appelé Dieu « le père d’Israël », mais soit « mon Père » (« Abba ») (Mt 7,
21, etc.) soit « notre Père » (Mt. 5, 16 ; Jn.20, 17) ; tous les croyants sont les
fils de Dieu, enfants adoptifs de Dieu (Lc. 11, 2 ; etc.) » (P. Xavier Léon Dufour).
Dieu est pour chacun de nous à la fois un père et une mère comme le montrent
entre autre les paraboles de la miséricorde en Luc ch. 15.
5) Les guerres, les ennemis
Les combats sont nombreux dans l’Ancien Testament. De même dans le Coran.
Certains versets coraniques vont même plus loin que l’Ancien Testament dans le
dynamisme guerrier. Ainsi : « Tuez-les partout où vous les rencontrerez » (2,
191) ; « Dieu a voulu exterminer les incrédules jusqu’au dernier » (8, 7) ; « Tuez
les infidèles partout où vous les trouverez. » (9, 5)... Précisons cependant que le
Coran interdit le massacre des femmes et des enfants, ce que la Bible préconise
parfois !!!
Avec ces appels au combat meurtrier, Mouhammad oublie le message de
Jésus qui est un message universel de paix. Cette paix entre les
individus et entre les peuples qui ne peut être établie que par le
« pardon des offenses » (Mt.5, 23-24) et par l’amour pour ses ennemis
(Mt.5, 43-45). Le Coran est donc bien, là encore, un retour en arrière.
Avec la possibilité, en s’appuyant sur le Coran, de mener une guerre
sainte au nom de Dieu, ce qui, évangéliquement parlant, est un
blasphème, même si, dans le passé, des prélats et des hommes
politiques n’ont pas hésité à le faire.
-18-
6) Le Coran et la théologie chrétienne
Avant de conclure cette partie, il nous faut encore ajouter ceci : comment Dieu
qui sait tout, aurait-il pu ignorer les véritables croyances des Chrétiens et
déclarer ceux-ci anathèmes pour des dogmes qu’ils sont les premiers à
condamner ?
Ainsi sourate 5, 116 : « O Jésus, fils de Marie ! Est-ce toi qui as dit aux
hommes : « Prenez, moi et ma mère, pour deux divinités, en dessous de
Dieu » ? » ; sourate 5, 73 : « Impies sont ceux qui disent : « Dieu est, en vérité,
le troisième de trois » » ; car sourate 112, 3 : « Dieu n’engendre pas ; il n’est
pas engendré. » La vérité enseignée par les Eglises chrétiennes depuis le début
a) Le Paraclet
Les Musulmans sont persuadés que Jésus, en promettant que Dieu enverrait
bientôt un Esprit de Vérité, un Paraclet, comme l’appelle Jean (14, 16 ; 14, 26 ;
15, 26) annonçait en fait la venue de l’envoyé de Dieu Rassouloullah
Mouhammad.
Citons l’apôtre Jean (14, 16) : « Le Père vous enverra un autre Paraclet,
pour qu’il soit avec vous à jamais l’Esprit de Vérité. »
Nous avons souligné les mots sur lesquels repose l’argumentation musulmane.
a) Le Paraclet.
Citons le Coran (61, 6) : « Jésus, fils de Marie, dit : « Ô fils d’Israël ! Je suis en
vérité le Prophète de Dieu envoyé vers vous … pour vous annoncer la bonne
nouvelle d’un Prophète qui viendra après moi et dont le nom sera « Ahmed ».»
« Ahmed » signifie « celui qui loue Dieu », et c’est le deuxième nom de
Mouhammad (« Mouhammad » est le participe passé du verbe trilitère HMD et
signifie « le loué »)
Citons maintenant un hadith reçu par Ibn Ishaq, rapporté par Ibn Hichãm (Sira I,
232-233) et traduit par Wahib Attallah : « L’apôtre Jean copia ces paroles de
Jésus : « Lorsque al Mounhamanna viendra, celui que Dieu vous enverra de sa
part, l’Esprit Saint, celui qui a émané de Dieu, il portera témoignage sur moi
(Jésus) ». « Al Mouhamanna » en syriaque se dit « Mouhammad » en arabe Ce
hadith, en citant l’apôtre Jean (Jn 15, 26) est très fidèle au texte évangélique.
Ainsi, forts de cette citation, les Musulmans affirment que le Paraclet est bien leur
prophète Mouhammad. Mais c’est oublier que l’Evangile de Jean a été écrit en
grec et non pas en syriaque. Et la consultation de n’importe quel dictionnaire
nous montre qu’il y a ici confusion entre 3 mots :
§ parakl'tos = paraclêtos = paraclet = le défenseur, celui qu’on appelle au
secours.
§ peri-klutos = péri-clutos = très célèbre.
§ euloc'tos = eulokhêtos = loué, béni.
Or le mot employé dans le texte grec original est toujours « paraclêtos », donc
« paraclet ». Ce mot ne peut donc pas être traduit en français par « le loué », ni
en arabe par « Mouhammad », il ne peut être traduit que par « défenseur »,
« avocat », « conseiller », comme tous les dictionnaires grec-français le
confirment.
Le Père Daniel Foucher et le pasteur William Campbell écrivent ceci :
" Mais il faut savoir qu’en grec, et contrairement à l’arabe, toutes les
voyelles s’écrivent dans le texte. Par conséquent, pour changer
parakletos en periklytos, il faut altérer trois lettres écrites.
-12-
De plus il n’existe aucune preuve textuelle d’une telle lecture. Aucune copie de
l’Evangile de Jean, depuis la plus ancienne qui remonte à l’an 200 environ,
jusqu’aux plus récentes, ne possède le mot periklytos à la place du mot
parakletos. Aujourd’hui est consultable un papyrus datant de l’an 200 ap. J.-C. Ce
dernier montre précisément le mot PARAKLETOS. Sur ce même document de
l’évangile de Jean, on s’aperçoit que le verset 16 a été partiellement endommagé
: on peut lire " PARAKL ---N ". Sur ce mot grec on distingue encore cependant
très clairement deux des voyelles controversées sur trois " la désinence finale "
ON " indique un complément d’objet direct, exprimé par un accusatif).
Enfin, bien que le mot periklytos qui signifie célèbre ou renommé, apparaisse
dans l’Illyade et l’Odyssée du grand poète Homère du 10° siècle av. J.-C. nous
n’avons aucun texte de l’emploi de ce mot, ni d’un mot de la même famille, dans
le grec koïné, cette langue dans laquelle ont été écrits le Nouveau Testament et
la Septante grecque de l’Ancien Testament.
Le mot periklytos ne repose donc sur aucune justification textuelle ou
linguistique."
b) à jamais.
Certes le Coran et tous ses enseignements demeurent inchangés depuis 1400
ans. La révélation coranique peut bien sûr perdurer à jamais dans la mémoire et
dans le coeur des croyants. Mais Jésus n’a pas promis à ses apôtres un livre, ni
un prophète charnel, mais il leur a promis un Esprit (cet « Esprit Saint » dont
parle le hadith déjà cité). D’ailleurs l’Esprit Saint est présent dans le Coran :
ainsi dans les sourates 2, 87 ; 2, 253 ; 5, 110 (« rouh al qoudous »). Et c’est
bien cet Esprit (« rouh »), le Souffle de Dieu, qui est envoyé sur Marie pour
faire « d’elle et de son fils un Signe pour les mondes. » (sourate 21, 91). Jésus
déclare dans l’évangile de Jean (14, 25) : « … le Paraclet, l’Esprit Saint, …
vous enseignera tout. » Paraclet et Esprit Saint désignent la même entité. On a le
même mot « Esprit » dans Matthieu (10, 20) : « …ce n’est pas vous qui parlerez,
mais l’Esprit de votre Père qui parlera pour vous. »
Mais alors, rétorquent les Musulmans, pourquoi Jean rapporte-t-il ces paroles de
Jésus : « Le Paraclet, L’Esprit de Vérité, … ne parlera pas de lui-même, mais ce
qu’il entendra de Dieu, il vous le dira … » (16, 13). Comment, s’étonnent-ils,
l’Esprit de Vérité, puisqu’il est Esprit, comment peut-il parler et dire ce qu’il
entend ? Oui, c’est vrai, le Paraclet est Esprit, il n’est pas charnel, donc il n’est
pas humain et mortel comme le fut Mouhammad. Mais un Esprit peut parler dans
le coeur des croyants. Et c’est même l’expérience qu’a vécue Mouhammad luimême
lorsqu’il a entendu dans son propre esprit la Parole incréée d’Allah (c’est
du moins le dogme musulman) qui lui était transmise par l’ange Jibril (Gabriel),
non en paroles humaines, mais en paroles divines. « … Gabriel, lui qui a fait
descendre sur ton coeur, avec la permission de Dieu, le Livre qui confirme ce qui
était avant toi. » (sourate 2, 97)
-13-
c) Un autre Paraclet
Jésus veut donc dire ici, nous affirment les Musulmans, « qu’il sera envoyé aux
hommes un « autre » intercesseur, comme il l’a été lui-même, auprès de Dieu,
en leur faveur, lors de sa vie terrestre. On est alors conduit en toute logique à
voir dans le Paraclet un être humain comme Jésus… » (Maurice Bucaille). Mais
c’est oublier ce que Jésus dit de lui-même dans l’évangile de Jean : « Je suis
dans le Père et le Père est en moi. » (Jn, 14, 10) « En vérité, en vérité je vous le
dis, avant qu’Abraham existât, je suis. » (8, 58) : allusion ici à la révélation du
« Buisson ardent » en Exode 3, 14, lorsque Dieu se nomme à Moïse et dit
s’appeler « JE SUIS » (en hébreu le tétragramme imprononçable YHWH). « Moi et
le Père sommes un. » (10, 30). On pourrait citer de nombreux autres versets
dans ce sens. Si Jésus est bien Fils de Dieu, s’étant incarné dans une nature
humaine mais Fils de Dieu depuis toute éternité, il est donc divin comme est
divin l’Esprit Saint, souffle et amour du Père depuis toute éternité.
Lorsque Jésus dit : « Je vous enverrai un autre paraclet », il pense bien sûr à un
être spirituel et éternel comme il l’est lui-même, Verbe incarné, Fils de Dieu de
toute éternité et pour l’éternité, lui qui a prouvé la réalité de sa divinité en
ressuscitant avec sa chair humaine le matin du troisième jour après sa
crucifixion.
Nous venons d’aborder ici le problème des trois Personnes (Père, Fils, Esprit) en
un Dieu unique. Mais cette question n’est pas dans notre propos et nous nous
arrêterons là. Mais remarquons que le Coran lui-même admet comme une sorte
de divinité dans la personne de Jésus (3, 45) : « O Marie ! Dieu t’annonce la
bonne nouvelle d’un Verbe (« kalima ») émanant de lui. Son nom est le Messie
Jésus, fils de Marie. »
d) Il vous enverra
A qui donc Dieu enverra-t-il son Paraclet ? « A vous ». Il est évident que Jésus ne
s’adresse pas aux habitants de La Mecque qui vivront 600 ans après lui. Dans ce
cas il aurait dit : « Il leur enverra ». Il s’adresse à ses compagnons, aux onze
apôtres (le 12ème vient de sortir car il va trahir son maître) réunis pour un
dernier repas la veille de son arrestation. Et il est bien logique que Jésus, qui sait
que l’heure de sa Passion et de sa mort est venue, délivre maintenant son
testament ultime et promette la venue d’un conseiller, d’un consolateur, d’un
défenseur, les onze en auront bien besoin. Et le Paraclet, les apôtres le recevront
dans leur coeur 10 jours après la dernière apparition de Jésus et cela nous est
raconté par l’auteur du 3ème évangile, Luc, dans le 2ème chapitre des Actes des
apôtres : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, … tous furent remplis de l’Esprit
Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur
donnait de s’exprimer. »
-14-
Si cet Esprit de Sagesse n’avait pas envahi à ce moment là leur âme, nul doute
que les apôtres n’auraient jamais osé affronter leurs frères israélites pour leur
affirmer que ce Jésus, que tout le monde avait vu cloué sur une croix, était
vivant, ressuscité d’entre les morts, et qu’ils l’avaient touché, lui avaient parlé,
avaient mangé avec lui et cela à plusieurs reprises pendant 40 jours.
Nous pouvons donc conclure sans hésitation que Jésus annonçait bien la venue
de l’Esprit sur ses apôtres et non pas la venue d’un prophète 600 ans plus tard.
D’ailleurs comment imaginer que Dieu aurait laissé orphelins, sans consolation ni
soutien, sans défenseur ni aide intellectuelle et morale, les apôtres de Jésus qui
allaient devoir, au lendemain de sa dernière apparition, annoncer la Bonne
Nouvelle de sa résurrection et affronter la colère des incrédules et cela jusqu’au
martyre et jusqu’à la mort.
-15-
b) Le Coran a-t-il sa place dans la démarche
logique de la Révélation divine ?
Cependant il nous semble honnête de considérer à priori comme possible que
Dieu, sans l’avoir annoncé ni par Moïse, ni par Jésus, envoie à l’humanité, 600
ans plus tard, un nouveau et dernier prophète et qui serait donc le prophète
Mouhammad. Mais on se heurte là à une difficulté qui nous semble rédhibitoire.
Et c’est celle-ci : Dieu, depuis Abraham jusqu’à Jésus en passant par Moïse,
David, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel et tous les autres, Dieu a toujours fait entendre
un message qui, de prophètes en prophètes, allait dans un même sens, la
révélation progressive d’un Dieu qui aime son peuple, qui l’aime comme l’Epoux
aime son épouse avec une fidélité et une tendresse inépuisables (livre d’Osée, 2,
21-22), jusqu'à son achèvement en la personne de Jésus-Christ révélant l’amour
de Dieu pour toute l’humanité (Jn, 4, 42 ; 1 Tm 2, 34), et cela jusqu’à la folie (Jn
15, 13 ; 1 Cor 1, 18-25). Alors que le message coranique, lui, est un radical
retour en arrière, aux temps anciens de Moïse, ce qui explique d’ailleurs la
ferveur musulmane pour ce prophète de la toute Première Alliance.
Nous allons en donner quelques exemples, exemples classiques, très connus de
tous.
1) Les interdits alimentaires
Il y a dans le Lévitique (ch. 11) et le Deutéronome (ch. 14) deux pages
d’interdits portant surtout sur les viandes. Dans le Coran on lit (6, 145) : « Je ne
trouve pas d’interdictions au sujet de la nourriture, dans ce qui a été révélé, à
part la bête morte, le sang répandu et la viande de porc. » ; et en 5, 90 : « Le
vin… est une abomination et une oeuvre du démon. » Comme on le voit,
Mouhammad se présente comme le prophète qui allège le poids des interdits
bibliques.
Mais Jésus avait déjà rendu caducs tous les interdits alimentaires quels qu’ils
soient : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce
qui sort de sa bouche, voilà ce qui souille l’homme. … Ce qui sort de la bouche
procède du coeur … Ainsi mauvais dessins, … débauches, … faux témoignages,
diffamations … » (Mt. 15, 10-11 et 19). Il y a donc dans les interdits coraniques
un retour en arrière.
2) Le rituel de la prière et du jeûne
On sait combien les 5 prières quotidiennes, les paroles qu’il faut prononcer, les
gestes qu’il faut accomplir, ainsi que tous les rites liés au pèlerinage annuel sont
fixés, codifiés par le Coran. Cela rappelle bien sûr toutes les prescriptions
tatillonnes du Pentateuque (ainsi Dt. ch. 16, 17, 18). On connaît l’obsession de la
purification chez les Juifs de l’Ancien Testament et on la retrouve dans le Coran.
-16-
Ainsi en 5,6 : « Lorsque vous vous disposez à la prière : lavez vos visages et vos
mains jusqu’aux coudes ; passez les mains sur vos têtes et sur vos pieds,
jusqu’aux chevilles. »
Jésus, lui, a su libérer les croyant de tout ce rituel codifié qui pourrait rappeler, à
la limite, certaines pratiques superstitieuses. « Meurtres, débauches, vols, faux
témoignages, diffamations. Voilà les choses qui souillent l’homme, mais manger
sans s’être lavé les mains, cela ne souille pas l’homme. » (Mt 15, 19-20). Il est
évident qu’il faut se laver les mains par hygiène et par respect pour les autres,
mais pas par obéissance à des rites religieux qui peuvent vite se transformer en
superstitions.
3) L’adultère
On connaît la sévérité de l’Ancien Testament sur ce sujet : « L’homme qui
commet l’adultère avec la femme de son prochain devra mourir par lapidation lui
et sa complice. » Le Coran rejoint cette sévérité : « Frappez la débauchée et le
débauché de cent coups de fouet chacun et cela sans aucune indulgence. »
Jésus, lui, pose cette question aux bourreaux : « Que celui d’entre vous qui est
sans péché lui jette la première pierre » ; « Et tous s’en allèrent un à un, à
commencer par les plus vieux. » (Jn. 8, 7).
4) Dieu que l’on craint ou Dieu amour
Ces deux facettes de Dieu existent dans l’Ancien Testament. Dieu, par la voix de
Jérémie, dit à son peuple : « D’un amour éternel, je t’ai aimé … » (Jér. 31, 3).
Mais c’est un Dieu jaloux qui punit le peuple infidèle. On retrouve ces deux
facettes dans le Coran. Mais la vérité nous oblige à reconnaître que Mouhammad
parle beaucoup plus souvent du Dieu qu’il faut craindre que du Dieu qui nous
aime. Voilà les seuls versets où Dieu exprime son amour pour le croyant. « Allah
aime les bienfaisants » (2, 195) « Mon Seigneur miséricordieux et aimant » (11,
90) « Allah aime ceux qui le craignent. » (3, 76). « A ceux qui croient et font de
bonnes oeuvres, le Tout Miséricordieux accordera Son amour . »(19.96) ---- ;
---- + 5, 13 ; ----- 3, 159 ; --- C’est peu, il faut en convenir. Il y a pire,
lorsqu’on apprend par le Coran que Allah est cruel. Ainsi sourate 4, 56 : « Nous
jetterons bientôt dans le Feu ceux qui ne croient pas en nos Signes. Chaque fois
que leur peau sera consumée, nous leur en donnerons une autre afin qu’ils
goûtent le châtiment. »
il est dit clairement dans l'Ancien Testament que Dieu aime Son peuple.
Ainsi en Isaïe, l'amour maternel de Dieu :
Is 49:13- Cieux, criez de joie, terre exulte, que les montagnes poussent des cris,
car Yahvé a consolé son peuple, il prend en pitié ses affligés.
Is 49:14- Sion avait dit : " Yahvé m'a abandonnée; le Seigneur m'a oubliée. "
Is 49:15- Une femme oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié pour le fils
de ses entrailles ? Même si les femmes oubliaient, Moi, Je ne t'oublierai pas.
-17-
Ainsi en Isaïe, toute l'humanité est comme la fiancée de DIEU :
Is 54:5- Ton créateur est ton époux, Yahvé Sabaot est son nom, le Saint d'Israël
est ton rédempteur, on l'appelle le Dieu de toute la terre.
Ainsi, toujours en Isaïe, et encore l'amour maternel de Dieu
Is 66:12- Car ainsi parle Yahvé : Voici que je fais couler vers elle la paix comme
un fleuve, et comme un torrent débordant, la gloire des nations. Vous serez
allaités, on vous portera sur la hanche, on vous caressera en vous tenant sur les
genoux.
Is 66:13- Comme celui que sa mère console, moi aussi, je vous consolerai, à
Jérusalem vous serez consolés.
Rien de tel dans le Coran, c'est clair ! Mouhammad parle beaucoup plus souvent
du Dieu qu’il faut craindre que du Dieu qui nous aime. Voilà les seuls versets où
Dieu exprime son amour pour le croyant. «"Allah aime les bienfaisants " (2, 195)
- " Implorez le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui. Mon Seigneur
est vraiment Miséricordieux et plein d'amour ".(11, 90)
C’est peu, il faut en convenir.
Dans le Nouveau Testament, au contraire, Jésus nous a révélé un Dieu qui est
un Père, un Père aimant qui veut que tous les hommes soient sauvés. D’ailleurs
la seule prière qu’il a laissée aux croyants est le « Notre Père ». « Jésus n’a
jamais appelé Dieu « le père d’Israël », mais soit « mon Père » (« Abba ») (Mt 7,
21, etc.) soit « notre Père » (Mt. 5, 16 ; Jn.20, 17) ; tous les croyants sont les
fils de Dieu, enfants adoptifs de Dieu (Lc. 11, 2 ; etc.) » (P. Xavier Léon Dufour).
Dieu est pour chacun de nous à la fois un père et une mère comme le montrent
entre autre les paraboles de la miséricorde en Luc ch. 15.
5) Les guerres, les ennemis
Les combats sont nombreux dans l’Ancien Testament. De même dans le Coran.
Certains versets coraniques vont même plus loin que l’Ancien Testament dans le
dynamisme guerrier. Ainsi : « Tuez-les partout où vous les rencontrerez » (2,
191) ; « Dieu a voulu exterminer les incrédules jusqu’au dernier » (8, 7) ; « Tuez
les infidèles partout où vous les trouverez. » (9, 5)... Précisons cependant que le
Coran interdit le massacre des femmes et des enfants, ce que la Bible préconise
parfois !!!
Avec ces appels au combat meurtrier, Mouhammad oublie le message de
Jésus qui est un message universel de paix. Cette paix entre les
individus et entre les peuples qui ne peut être établie que par le
« pardon des offenses » (Mt.5, 23-24) et par l’amour pour ses ennemis
(Mt.5, 43-45). Le Coran est donc bien, là encore, un retour en arrière.
Avec la possibilité, en s’appuyant sur le Coran, de mener une guerre
sainte au nom de Dieu, ce qui, évangéliquement parlant, est un
blasphème, même si, dans le passé, des prélats et des hommes
politiques n’ont pas hésité à le faire.
-18-
6) Le Coran et la théologie chrétienne
Avant de conclure cette partie, il nous faut encore ajouter ceci : comment Dieu
qui sait tout, aurait-il pu ignorer les véritables croyances des Chrétiens et
déclarer ceux-ci anathèmes pour des dogmes qu’ils sont les premiers à
condamner ?
Ainsi sourate 5, 116 : « O Jésus, fils de Marie ! Est-ce toi qui as dit aux
hommes : « Prenez, moi et ma mère, pour deux divinités, en dessous de
Dieu » ? » ; sourate 5, 73 : « Impies sont ceux qui disent : « Dieu est, en vérité,
le troisième de trois » » ; car sourate 112, 3 : « Dieu n’engendre pas ; il n’est
pas engendré. » La vérité enseignée par les Eglises chrétiennes depuis le début
Re: Muhammad est-il le prophéte de Dieu?
est que Marie est une créature, la première de toute, mais une créature ; que
Dieu est Unique, l’Unique ; qu’Il n’engendre pas un fils qui lui deviendrait
extérieur ; qu’Il est Père, Fils et Esprit à l’intérieur, « ad intra », de Lui-même ;
que ces trois personnes sont immanentes à l’Etre unique, créateur de toutes
choses, que l’on appelle Dieu ; que l’incarnation du Fils en Jésus, fils de Marie, ne
détruit pas cette Unicité divine fondamentalement indivisible.
La question posée était celle-ci : Mouhammad est-il le Paraclet annoncé
par Jésus et envoyé par Dieu ? La réponse de nouveau est nettement
non.
Au terme de cette première partie consacrée à « Bible et Coran », il nous
semble donc évident, parce que prouvé par les textes mêmes, que
Mouhammad n’a pas reçu l’inspiration divine qui aurait fait de lui le
dernier des Prophètes. Mais qu’en est-il des rapports entre la science
moderne et le texte coranique ? Ce sera l’objet de la 2ème partie de ce
modeste travail.
-19-
EXCELLENCE LITTÉRAIRE DU TEXTE CORANIQUE
L’origine divine du Coran, selon les musulmans, est prouvée par l’excellence du
texte que Mouhammad dit avoir reçu de Dieu par l’entremise de l’ange Gabriel.
L’excellence du Coran se manifeste, en particulier par la beauté littéraire du Texte
coranique.
Ce texte, disent les musulmans, est d’un arabe pur que nul ne peut imiter. Nous
n’en dirons rien, car nous ne connaissons pas l’arabe classique et nous ne
pouvons d’aucune façon juger les 114 sourates à travers des traductions si bien
écrites soient-elles. Qu’on nous permette cependant 3 remarques :
1. Il semble normal qu’un arabe très ancien soit inimitable par les hommes
d’aujourd’hui. Quel Français pourrait, de nos jours, imiter la langue de Racine, et
quel Anglais, la langue de Shakespeare ? Et quand on lit les textes classiques,
quel émerveillement ! Et pourtant ce n' est pas DIEU qui a écrit ces chef
d'oeuvre. Un exemple, pas très ancien :"la Légende des siècles de Victor Hugo" !
2. Les Arabes d’hier, comme les Arabes d’aujourd’hui, aiment le verbe, ils aiment
parler, s’écouter, embellir les faits, ils aiment convaincre et ils aiment ravir leurs
interlocuteurs par la magie de leur parole. A l’époque de Mouhammad, des joutes
oratoires étaient organisées. Et Mouhammad a toujours vécu et a baigné dans
cette ambiance sonore !
3. S’il faut bien reconnaître dans le texte coranique la puissance et la constance
de la pensée, il manque à notre sens, de la poésie dans la phrase, ce qui rendrait
plus chaleureux le message transmis. Nulle part dans le Coran on ne trouve des
versets semblables à certains passages de la Bible. Qu’il nous suffise de citer le
début des psaumes 42 et 23 :
« Comme une biche languit après l’eau vive,
Ainsi mon âme languit vers toi, mon Dieu,
Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. »
« Le Seigneur est mon berger,
Rien ne saurait me manquer.
Sur des prés d’herbe fraîche,
Il me fait reposer. »
Et tant et tant d’autres versets bibliques. Rien d’équivalent dans le Coran !
-20-
2ème partie
B.EXCELLENCE SCIENTIFIQUE DU TEXTE CORANIQUE.
L’origine divine du Coran, selon les musulmans, est prouvée par l’excellence du
texte que Mouhammad dit avoir reçu de Dieu et cette excellence
-du Coran se
manifeste, en particulier par l’absence de contradictions entre la science
d’aujourd’hui et les versets coraniques et même une prescience, dans leur livre
sacré, de découvertes modernes.
Citons Maurice Bucaille (« la Bible, le Coran et la science ») : « ……..La
Révélation coranique………. offre à qui entreprend son examen en toute objectivité
à la lumière de la science, le caractère qui lui est propre d’une concordance
parfaite avec les données scientifiques modernes. Qui plus est, on y découvre des
énoncés d’ordre scientifique dont il est inconcevable qu’un homme de l’époque de
Mahomet ait pu être l’auteur. Ainsi les connaissances scientifiques modernes
permettent de comprendre certains versets coraniques jusqu’à présent
ininterprétables. »
La question est donc la suivante : Mouhammad pouvait-il, à son
époque, exposer avec ses seules connaissances humaines, sans
révélation divine, tout ce que contient le Coran dans des domaines
scientifiques comme la création du monde, l’univers, la terre, les règnes
végétal et animal, la procréation ?
Lorsque l’on parle de Révélation divine, il faut bien définir cette Révélation
telle que la définissent les Chrétiens en ce qui concerne la Bible et la Révélation
telle que la définissent les musulmans en ce qui concerne le Coran. Citons encore
Maurice Bucaille : « Les auteurs bibliques ont composé leurs écrits en
s’exprimant à diverses époques selon les manières des hommes de leur temps,
de sorte que dans la Bible on trouve différents genres littéraires….. Le Coran, par
contre, contient la Parole de Dieu, à l’exclusion de tout apport humain. » Coran,
Parole incréée de Dieu et donc Révélation infaillible, y compris dans les
détails. « Sachez qu’en vérité ceci est descendu avec la Science de Dieu. »
(sourate 11, 14)
1. LA CREATION DU MONDE SELON LE CORAN.
La plupart des versets traitant de ce sujet annoncent une création divine en
6 jours, comme on le lit dans la Bible. Mais on peut lire dans la sourate 41, 9-
12 : « Serez-vous incrédules envers celui qui a créé la terre en deux jours.
…….Sur la terre il a réparti, en quatre jours exactement, des nourritures…….. Il a
établi sept cieux en deux jours. » Ce qui donne donc 8 jours ! (en fait beaucoup
disent que ce n'est que 2 jours pour la création de la terre et de tout ce qu'elle
referme !)...Contradiction par rapport à la création classique en 6 jours !
-21-
Lisons la sourate 21, 30 : « Les incrédules n’ont-ils pas vu que les cieux et la
terre formaient une masse compacte ? Nous les avons ensuite séparés et nous
avons créé, à partir de l’eau, toute chose vivante. » S’il est intéressant de lire
que la vie est née « à partir » de l’eau, on s’étonne grandement que les cieux
soient soudés à la terre, alors que celle-ci formait à l’origine une masse compacte
avec le soleil ! En 41, 11, nous lisons : « Il s’est ensuite tourné vers le ciel qui
était une fumée et il lui a dit, ainsi qu’à la terre….. ». Nous pensions quant-à
nous que la fumée, ou « nébuleuse cosmique », existait avant la naissance de la
terre elle-même !
Quant à l’ordre de succession dans la création des cieux et de la terre, certains
Dieu est Unique, l’Unique ; qu’Il n’engendre pas un fils qui lui deviendrait
extérieur ; qu’Il est Père, Fils et Esprit à l’intérieur, « ad intra », de Lui-même ;
que ces trois personnes sont immanentes à l’Etre unique, créateur de toutes
choses, que l’on appelle Dieu ; que l’incarnation du Fils en Jésus, fils de Marie, ne
détruit pas cette Unicité divine fondamentalement indivisible.
La question posée était celle-ci : Mouhammad est-il le Paraclet annoncé
par Jésus et envoyé par Dieu ? La réponse de nouveau est nettement
non.
Au terme de cette première partie consacrée à « Bible et Coran », il nous
semble donc évident, parce que prouvé par les textes mêmes, que
Mouhammad n’a pas reçu l’inspiration divine qui aurait fait de lui le
dernier des Prophètes. Mais qu’en est-il des rapports entre la science
moderne et le texte coranique ? Ce sera l’objet de la 2ème partie de ce
modeste travail.
-19-
EXCELLENCE LITTÉRAIRE DU TEXTE CORANIQUE
L’origine divine du Coran, selon les musulmans, est prouvée par l’excellence du
texte que Mouhammad dit avoir reçu de Dieu par l’entremise de l’ange Gabriel.
L’excellence du Coran se manifeste, en particulier par la beauté littéraire du Texte
coranique.
Ce texte, disent les musulmans, est d’un arabe pur que nul ne peut imiter. Nous
n’en dirons rien, car nous ne connaissons pas l’arabe classique et nous ne
pouvons d’aucune façon juger les 114 sourates à travers des traductions si bien
écrites soient-elles. Qu’on nous permette cependant 3 remarques :
1. Il semble normal qu’un arabe très ancien soit inimitable par les hommes
d’aujourd’hui. Quel Français pourrait, de nos jours, imiter la langue de Racine, et
quel Anglais, la langue de Shakespeare ? Et quand on lit les textes classiques,
quel émerveillement ! Et pourtant ce n' est pas DIEU qui a écrit ces chef
d'oeuvre. Un exemple, pas très ancien :"la Légende des siècles de Victor Hugo" !
2. Les Arabes d’hier, comme les Arabes d’aujourd’hui, aiment le verbe, ils aiment
parler, s’écouter, embellir les faits, ils aiment convaincre et ils aiment ravir leurs
interlocuteurs par la magie de leur parole. A l’époque de Mouhammad, des joutes
oratoires étaient organisées. Et Mouhammad a toujours vécu et a baigné dans
cette ambiance sonore !
3. S’il faut bien reconnaître dans le texte coranique la puissance et la constance
de la pensée, il manque à notre sens, de la poésie dans la phrase, ce qui rendrait
plus chaleureux le message transmis. Nulle part dans le Coran on ne trouve des
versets semblables à certains passages de la Bible. Qu’il nous suffise de citer le
début des psaumes 42 et 23 :
« Comme une biche languit après l’eau vive,
Ainsi mon âme languit vers toi, mon Dieu,
Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. »
« Le Seigneur est mon berger,
Rien ne saurait me manquer.
Sur des prés d’herbe fraîche,
Il me fait reposer. »
Et tant et tant d’autres versets bibliques. Rien d’équivalent dans le Coran !
-20-
2ème partie
B.EXCELLENCE SCIENTIFIQUE DU TEXTE CORANIQUE.
L’origine divine du Coran, selon les musulmans, est prouvée par l’excellence du
texte que Mouhammad dit avoir reçu de Dieu et cette excellence
-du Coran se
manifeste, en particulier par l’absence de contradictions entre la science
d’aujourd’hui et les versets coraniques et même une prescience, dans leur livre
sacré, de découvertes modernes.
Citons Maurice Bucaille (« la Bible, le Coran et la science ») : « ……..La
Révélation coranique………. offre à qui entreprend son examen en toute objectivité
à la lumière de la science, le caractère qui lui est propre d’une concordance
parfaite avec les données scientifiques modernes. Qui plus est, on y découvre des
énoncés d’ordre scientifique dont il est inconcevable qu’un homme de l’époque de
Mahomet ait pu être l’auteur. Ainsi les connaissances scientifiques modernes
permettent de comprendre certains versets coraniques jusqu’à présent
ininterprétables. »
La question est donc la suivante : Mouhammad pouvait-il, à son
époque, exposer avec ses seules connaissances humaines, sans
révélation divine, tout ce que contient le Coran dans des domaines
scientifiques comme la création du monde, l’univers, la terre, les règnes
végétal et animal, la procréation ?
Lorsque l’on parle de Révélation divine, il faut bien définir cette Révélation
telle que la définissent les Chrétiens en ce qui concerne la Bible et la Révélation
telle que la définissent les musulmans en ce qui concerne le Coran. Citons encore
Maurice Bucaille : « Les auteurs bibliques ont composé leurs écrits en
s’exprimant à diverses époques selon les manières des hommes de leur temps,
de sorte que dans la Bible on trouve différents genres littéraires….. Le Coran, par
contre, contient la Parole de Dieu, à l’exclusion de tout apport humain. » Coran,
Parole incréée de Dieu et donc Révélation infaillible, y compris dans les
détails. « Sachez qu’en vérité ceci est descendu avec la Science de Dieu. »
(sourate 11, 14)
1. LA CREATION DU MONDE SELON LE CORAN.
La plupart des versets traitant de ce sujet annoncent une création divine en
6 jours, comme on le lit dans la Bible. Mais on peut lire dans la sourate 41, 9-
12 : « Serez-vous incrédules envers celui qui a créé la terre en deux jours.
…….Sur la terre il a réparti, en quatre jours exactement, des nourritures…….. Il a
établi sept cieux en deux jours. » Ce qui donne donc 8 jours ! (en fait beaucoup
disent que ce n'est que 2 jours pour la création de la terre et de tout ce qu'elle
referme !)...Contradiction par rapport à la création classique en 6 jours !
-21-
Lisons la sourate 21, 30 : « Les incrédules n’ont-ils pas vu que les cieux et la
terre formaient une masse compacte ? Nous les avons ensuite séparés et nous
avons créé, à partir de l’eau, toute chose vivante. » S’il est intéressant de lire
que la vie est née « à partir » de l’eau, on s’étonne grandement que les cieux
soient soudés à la terre, alors que celle-ci formait à l’origine une masse compacte
avec le soleil ! En 41, 11, nous lisons : « Il s’est ensuite tourné vers le ciel qui
était une fumée et il lui a dit, ainsi qu’à la terre….. ». Nous pensions quant-à
nous que la fumée, ou « nébuleuse cosmique », existait avant la naissance de la
terre elle-même !
Quant à l’ordre de succession dans la création des cieux et de la terre, certains
Re: Muhammad est-il le prophéte de Dieu?
versets (7, 54) stipulent que les cieux sont créés avant la terre, alors que
d’autres versets (41, 9-11) disent que c’est la terre qui est créée la première. Il
faudrait savoir !
Rien de scientifique dans tout cela et nous observons même des
contradictions certaines avec les données de la science moderne :
Ainsi, comme on vient de le voir, selon la Sourate 41 (voir également la Sourate
2:29), la terre a existé alors que le reste de l'Univers était "fumée". Ces nuages
de fumée et la terre, ont-ils entendu Dieu et pourraient-ils avoir refusé de Lui
obéir? Le Coran a non seulement fait une erreur scientifique dans ce cas-ci (cette
fumée a une conscience et une volonté d'individu qui a la possibilité de refuser)
mais elle favorise des concepts animistes en donnant des attributs et puissances
à de la fumée, qu'elle n'a tout simplement pas !
En fait, les descriptions du verset précédent (41:10), nous indiquent comment
Dieu a placé des montagnes sur la terre : "C'est Lui qui a fermement fixé des
montagnes au-dessus d'elle, l'a bénie, et lui assigna ses ressources alimentaires
en quatre jours d'égale durée. [Telle est la réponse] à ceux qui t'interrogent."
Sourate41:11
Et puis, après avoir appelé la "fumée" à venir ensemble, Dieu a fait les sept
cieux:
"Il décréta d'en faire sept cieux en deux jours et révéla à chaque ciel sa fonction.
Et Nous avons décoré le ciel le plus proche de lampes [étoiles] et l'avons
protégé. Tel est l'Ordre établi par le Puissant, l'Omniscient." Sourate 41:12
Par conséquent, selon ces versets, la terre est l'élément le plus ancien de
l'Univers. En fait, selon cette Sourate, nous apprenons que les
montagnes sur terre seraient plus anciennes que les étoiles. Ce qui est
clairement non conforme et contradictoire avec la science moderne. Le
Coran a également un problème sérieux interne en ce qui concerne sa
chronologie cosmique. En effet, il y a une contradiction entre le passage
précédent (Sourate 41:10-12) et la Sourate 79:27-32:
En conclusion, cette Sourate, et les autres passages de Coran décrivant
la création, est en réalité un bijou de contradictions avec la Science. En
outre, si nous voulons, dans ces versets, voir de la science, nous devons
nous accorder à ce que ces passages prêchent l'animisme...!!!
-22-
2. L’UNIVERS SELON LE CORAN.
Il faut savoir que de nombreux versets coraniques traitent d’un même sujet dans
des sourates différentes, mais que les idées se répètent beaucoup plus qu’elles
ne se complètent. Parfois même elles se contredisent comme nous venons de le
voir à propos de la création du monde. Selon l’index de Denise Masson, pas
moins de 80 versets racontent la création du monde. Et, nous l’avons vu,
l’ensemble se réduit en fin de compte à quelques lignes. Qu’en est-il de la vision
de l’univers selon le Coran ? Mouhammad pouvait-il découvrir, lui-même, sans
l’aide de Dieu, tout ce qu’il a fait connaître aux croyants quant-à l’organisation de
l’univers ? Selon le même index de Denise Masson, une vingtaine de versets
correspond à ce thème. En les rassemblant tous selon un ordre logique et en
supprimant les répétitions, nous obtenons le texte suivant :
« C’est Allah qui créa pour vous ce qui,
en totalité est sur la terre, puis se tourna
vers le ciel et les façonna harmonieusement
en sept cieux. » (2, 29 traduction Blachère).
"Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée
et lui dit, ainsi qu'à la terre : "Venez tous deux, bon gré, mal gré".
Tous deux dirent : "Nous venons obéissants"." Sourate 41:11
. C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, puis Il a orienté Sa
volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient(2.29)
Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la
création du Tout Miséricordieux (67.3.)
. et construit au-dessus de vous sept (cieux) renforcés,78.12 (78.12)
« Il éleva les cieux sans piliers visibles » (31, 10)
« Le ciel Nous l’avons solidement construit et nous
lui avons donné de vastes proportions . » (51, 47)
« Nous y avons placé le soleil comme un flambeau
éblouissant » (78, 13), « et la lune comme une clarté » (71, 16),
« Le soleil et la lune, chacun voguant dans une orbite. » (21, 33)
. Nous avons décoré le ciel le plus proche d'un décor : les étoiles, (37.6)
. afin de le protéger contre tout diable rebelle.(37, 7)
« sauf les démons qui subrepticement parviennent à espionner,
mais qu’une flamme brillante poursuit. » (15, 18).
« Certes nous avons créé les cieux, la terre et ce qui est entre eux,
en six jours, sans que nulle fatigue Nous ait touché. » (50, 38)
Voilà tout ce qui est dit dans le Coran sur l’univers et son organisation. Certains
mots sont à expliquer bien sûr. Nous les avons soulignés.
-23-
a) Sept cieux en couches ou superposés
Citons Maurice Bucaille : « A l’époque de Mahomet ou des tout premiers siècles
qui l’ont suivie, on trouve souvent le chiffre 7 pour indiquer simplement une
pluralité. » Denise Masson précise : « La mention de la pluralité des cieux paraît
dans la Bible et les sept cieux font partie de la cosmologie babylonienne. » Ainsi
on peut remarquer que ce chiffre 7 pour décrire les cieux était dans « l’air du
temps ». Mais il ne s’agit pas, pour Mouhammad, d’un chiffre symbolique, mais
bien d’une construction à 7 niveaux, ou 7 couches (67, 3 ; 51, 47). Tous les
lecteurs des « hadith du Prophète » le savent lorsqu’ils lisent le récit du Voyage
nocturne de Mouhammad et son ascension jusqu’au septième ciel. Celui-ci y
raconte comment ( Sira I, 396-403) il a rencontré Adam dans le premier ciel,
Jésus dans le deuxième ciel, Joseph fils de Jacob dans le troisième, Idris dans le
quatrième, Aaron dans le cinquième, Moïse dans le sixième, Abraham dans le
septième pour arriver dans le Paradis où il reconnut, après qu’elle se fut
nommée, l’épouse de son fils adoptif.Enfin il fut mis en présence du Créateur qui
lui imposa, après un marchandage qui rappelle le célèbre épisode biblique entre
Dieu et Abraham sur le sort de Sodome (genèse 18, 22-32) ; les 5 prières
quotidiennes. Tout ceci peut plaire par son symbolisme mystique, mais il n’y a
rien, rien de scientifique, et tout pouvait être « découvert » par Mouhammad
sans aide divine aucune.
b) « ciel construit avec de vastes proportions »
Maurice Bucaille traduit ainsi : « Le ciel, nous l’avons construit renforcé. En vérité
nous l’étendons. » Ce dernier verbe ayant le sens de « rendre plus vaste,
élargir », il en conclut que ce verset « évoque sans la moindre ambiguïté
l’expansion de l’univers. » Mais Maurice Bucaille oublie que le même verbe
« étendre » est employé aussi pour la terre (15, 19) « La terre, Nous l’avons
étendue…. » Or il n’y a pas, que nous sachions, une « expansion de la terre » !
De plus cette « construction » nous semble fort suspecte, scientifiquement
parlant, surtout si elle est à 7 étages !
Mais il nous faut étudier ce mot
"Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance : et Nous l'étendons
[constamment]: dans l'immensité." 51:47
Ainsi traduit, ce verset parlerait de l'expansion de l'univers (étendons)...
.وَالسَّمَاء بَنَيْنَاهَا بِأَيْدٍ وَإِنَّا لمَُوسِعُونَ 51.47
Waalssamaa banaynaha bi-aydin wa-inna lamoosiAAoona
d’autres versets (41, 9-11) disent que c’est la terre qui est créée la première. Il
faudrait savoir !
Rien de scientifique dans tout cela et nous observons même des
contradictions certaines avec les données de la science moderne :
Ainsi, comme on vient de le voir, selon la Sourate 41 (voir également la Sourate
2:29), la terre a existé alors que le reste de l'Univers était "fumée". Ces nuages
de fumée et la terre, ont-ils entendu Dieu et pourraient-ils avoir refusé de Lui
obéir? Le Coran a non seulement fait une erreur scientifique dans ce cas-ci (cette
fumée a une conscience et une volonté d'individu qui a la possibilité de refuser)
mais elle favorise des concepts animistes en donnant des attributs et puissances
à de la fumée, qu'elle n'a tout simplement pas !
En fait, les descriptions du verset précédent (41:10), nous indiquent comment
Dieu a placé des montagnes sur la terre : "C'est Lui qui a fermement fixé des
montagnes au-dessus d'elle, l'a bénie, et lui assigna ses ressources alimentaires
en quatre jours d'égale durée. [Telle est la réponse] à ceux qui t'interrogent."
Sourate41:11
Et puis, après avoir appelé la "fumée" à venir ensemble, Dieu a fait les sept
cieux:
"Il décréta d'en faire sept cieux en deux jours et révéla à chaque ciel sa fonction.
Et Nous avons décoré le ciel le plus proche de lampes [étoiles] et l'avons
protégé. Tel est l'Ordre établi par le Puissant, l'Omniscient." Sourate 41:12
Par conséquent, selon ces versets, la terre est l'élément le plus ancien de
l'Univers. En fait, selon cette Sourate, nous apprenons que les
montagnes sur terre seraient plus anciennes que les étoiles. Ce qui est
clairement non conforme et contradictoire avec la science moderne. Le
Coran a également un problème sérieux interne en ce qui concerne sa
chronologie cosmique. En effet, il y a une contradiction entre le passage
précédent (Sourate 41:10-12) et la Sourate 79:27-32:
En conclusion, cette Sourate, et les autres passages de Coran décrivant
la création, est en réalité un bijou de contradictions avec la Science. En
outre, si nous voulons, dans ces versets, voir de la science, nous devons
nous accorder à ce que ces passages prêchent l'animisme...!!!
-22-
2. L’UNIVERS SELON LE CORAN.
Il faut savoir que de nombreux versets coraniques traitent d’un même sujet dans
des sourates différentes, mais que les idées se répètent beaucoup plus qu’elles
ne se complètent. Parfois même elles se contredisent comme nous venons de le
voir à propos de la création du monde. Selon l’index de Denise Masson, pas
moins de 80 versets racontent la création du monde. Et, nous l’avons vu,
l’ensemble se réduit en fin de compte à quelques lignes. Qu’en est-il de la vision
de l’univers selon le Coran ? Mouhammad pouvait-il découvrir, lui-même, sans
l’aide de Dieu, tout ce qu’il a fait connaître aux croyants quant-à l’organisation de
l’univers ? Selon le même index de Denise Masson, une vingtaine de versets
correspond à ce thème. En les rassemblant tous selon un ordre logique et en
supprimant les répétitions, nous obtenons le texte suivant :
« C’est Allah qui créa pour vous ce qui,
en totalité est sur la terre, puis se tourna
vers le ciel et les façonna harmonieusement
en sept cieux. » (2, 29 traduction Blachère).
"Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée
et lui dit, ainsi qu'à la terre : "Venez tous deux, bon gré, mal gré".
Tous deux dirent : "Nous venons obéissants"." Sourate 41:11
. C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, puis Il a orienté Sa
volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient(2.29)
Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la
création du Tout Miséricordieux (67.3.)
. et construit au-dessus de vous sept (cieux) renforcés,78.12 (78.12)
« Il éleva les cieux sans piliers visibles » (31, 10)
« Le ciel Nous l’avons solidement construit et nous
lui avons donné de vastes proportions . » (51, 47)
« Nous y avons placé le soleil comme un flambeau
éblouissant » (78, 13), « et la lune comme une clarté » (71, 16),
« Le soleil et la lune, chacun voguant dans une orbite. » (21, 33)
. Nous avons décoré le ciel le plus proche d'un décor : les étoiles, (37.6)
. afin de le protéger contre tout diable rebelle.(37, 7)
« sauf les démons qui subrepticement parviennent à espionner,
mais qu’une flamme brillante poursuit. » (15, 18).
« Certes nous avons créé les cieux, la terre et ce qui est entre eux,
en six jours, sans que nulle fatigue Nous ait touché. » (50, 38)
Voilà tout ce qui est dit dans le Coran sur l’univers et son organisation. Certains
mots sont à expliquer bien sûr. Nous les avons soulignés.
-23-
a) Sept cieux en couches ou superposés
Citons Maurice Bucaille : « A l’époque de Mahomet ou des tout premiers siècles
qui l’ont suivie, on trouve souvent le chiffre 7 pour indiquer simplement une
pluralité. » Denise Masson précise : « La mention de la pluralité des cieux paraît
dans la Bible et les sept cieux font partie de la cosmologie babylonienne. » Ainsi
on peut remarquer que ce chiffre 7 pour décrire les cieux était dans « l’air du
temps ». Mais il ne s’agit pas, pour Mouhammad, d’un chiffre symbolique, mais
bien d’une construction à 7 niveaux, ou 7 couches (67, 3 ; 51, 47). Tous les
lecteurs des « hadith du Prophète » le savent lorsqu’ils lisent le récit du Voyage
nocturne de Mouhammad et son ascension jusqu’au septième ciel. Celui-ci y
raconte comment ( Sira I, 396-403) il a rencontré Adam dans le premier ciel,
Jésus dans le deuxième ciel, Joseph fils de Jacob dans le troisième, Idris dans le
quatrième, Aaron dans le cinquième, Moïse dans le sixième, Abraham dans le
septième pour arriver dans le Paradis où il reconnut, après qu’elle se fut
nommée, l’épouse de son fils adoptif.Enfin il fut mis en présence du Créateur qui
lui imposa, après un marchandage qui rappelle le célèbre épisode biblique entre
Dieu et Abraham sur le sort de Sodome (genèse 18, 22-32) ; les 5 prières
quotidiennes. Tout ceci peut plaire par son symbolisme mystique, mais il n’y a
rien, rien de scientifique, et tout pouvait être « découvert » par Mouhammad
sans aide divine aucune.
b) « ciel construit avec de vastes proportions »
Maurice Bucaille traduit ainsi : « Le ciel, nous l’avons construit renforcé. En vérité
nous l’étendons. » Ce dernier verbe ayant le sens de « rendre plus vaste,
élargir », il en conclut que ce verset « évoque sans la moindre ambiguïté
l’expansion de l’univers. » Mais Maurice Bucaille oublie que le même verbe
« étendre » est employé aussi pour la terre (15, 19) « La terre, Nous l’avons
étendue…. » Or il n’y a pas, que nous sachions, une « expansion de la terre » !
De plus cette « construction » nous semble fort suspecte, scientifiquement
parlant, surtout si elle est à 7 étages !
Mais il nous faut étudier ce mot
"Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance : et Nous l'étendons
[constamment]: dans l'immensité." 51:47
Ainsi traduit, ce verset parlerait de l'expansion de l'univers (étendons)...
.وَالسَّمَاء بَنَيْنَاهَا بِأَيْدٍ وَإِنَّا لمَُوسِعُونَ 51.47
Waalssamaa banaynaha bi-aydin wa-inna lamoosiAAoona
Re: Muhammad est-il le prophéte de Dieu?
51.47. Considère aussi le ciel que Nous avons solidement édifié et dont Nous
élargissons constamment l’étendue !
-24-
Notons que le mot est moossi (traduit dans les nouvelles interprétations par
étendre) et qu’il vient de la forme IV de la racine trilatérale waw-sîn-ayn,
(awsa`a), qui a pour sens « enrichir la capacité », comme dans la Sourate 2:236
"Vous ne faites point de péché en divorçant d'avec des épouses que vous n'avez
pas touchées, et à qui vous n'avez pas fixé leur mahr. Donnez-leur toutefois
l'homme aisé selon sa capacité, l'indigent selon sa capacité quelque bien
convenable dont elles puissent jouir. C'est un devoir pour les bienfaisants."
لاَّ جُنَاحَ عَلَيْكُمْ إِن طَلَّقْتُمُ النِّسَاء مَا لَمْ تمََسُّوهُنُّ أَوْ تَفْرِضُواْ لَهُنَّ فَرِيضَةً وَمَتِّعُوهُنَّ عَلَى المُْوسِعِ قَدَرُهُ وَعَلَى المُْقْتِرِ قَدْرُهُ مَتَاعاً بِالمَْعْرُوفِ
حَقّاً عَلَى المُْحْسِنِينَ
2.236. La junaha AAalaykum in tallaqtumu alnnisaa ma lam tamassoohunna aw
tafridoo lahunna fareedatan wamattiAAoohunna AAala almoosiAAi qadaruhu
waAAala almuqtiri qadaruhu mataAAan bialmaAAroofi haqqan AAala
almuhsineena"
D'ailleurs, pour confirmation que le mot a le sens de capacité, nous avons les
affirmations d’ Al-Qurtubee dans son exégèse du Coran, (cf Al-Qurtubee, Al-
Qur'aan de Li-aHkaam d'Al-Jaami'oo, le vol. 17, 51:47-49), de même Ettabari,
Ibn Kathir, etc, ce n'est en effet qu'à notre époque que certains musulmans
cherchent à donner un autre sens à ce verset par la "réinterprétation"...
Le sens du verset est ainsi le suivant:
"Le ciel, Nous l'avons construit par notre puissance et Nous l'avons
rendu capable* [le ciel]"
*capable, dans le sens enrichir.
Indépendamment de tout cela, quand bien même on accepterait cette
"réinterprétation" du Coran, ce dernier ne ferait que répéter ce que la
Bible disait déjà , plus de 1600 ans avant le Coran !
"Seul, Il étend les cieux." Job 9:8
Ps 104:1- Bénis Yahvé, mon âme. Yahvé, mon Dieu, Tu es si grand! Vêtu
de faste et d'éclat,
Ps 104:2- drapé de lumière comme d'un manteau, Tu déploies les cieux
comme une tente,
Si des personnes voulaient toujours voir dans ce verset, une révélation
scientifique, elles doivent se résoudre au fait que le seul "miracle" du Coran se
résume à répéter ce que d'autres ont déjà dit, plus d'un millier d'années
auparavant!
-25-
c) le soleil et la lune.
A la différence de la Bible, le Coran, lui, différencie nettement le soleil (« un
flambeau », « un luminaire éblouissant ») et la lune (« une lumière », « une
clarté »). Mais l’observation de ces 2 astres suffit pour savoir que le soleil éclaire
avec force, tandis que la lune, surtout lorsqu’elle ne présente qu’un croissant, est
une clarté bien pâlichonne à côté de son grand frère. Par contre le verset 21, 33 :
« Le soleil et la lune, voguant chacun dans une orbite », lui, pose problème. Car
il semble évident que, pour le Coran, le soleil comme la lune « voguent » dans le
ciel (ou, plus exactement, au-dessous du premier ciel). Or, comme on le sait, si
la lune vogue sur une orbite dans le ciel en tournant autour de la terre, ou si,
selon la traduction de Blachère, « elle navigue dans une sphère », le soleil, lui, ne
navigue ni ne vogue, puisqu’il est immobile par rapport à la terre !
Maurice Bucaille résout cette difficulté en affirmant qu’il s’agit dans le Coran non
pas du soleil qui, comme la lune, se dirigerait vers un point précis de l’horizon,
point opposé à celui de son lever, mais du mouvement du soleil à l’intérieur de
notre galaxie vers le fameux point Apex qui, nous dit le dictionnaire, est le lieu de
la sphère céleste situé dans la constellation d’Hercule et vers lequel semblent se
diriger le soleil et le système solaire.
Mais rien dans le contexte ne permet d’accepter une telle interprétation. Prenons
par exemple la sourate 36, 38-40 : « Le soleil chemine vers une halte (ou « lieu
fixe ») qui lui est sienne… ». Le contexte est l’immuabilité du déroulement des
jours et des nuits : « Le soleil ne peut rattraper la lune, ni la nuit devancer le
jour » (36, 40). Ce lieu fixe, cette halte vers lequel se déplace le soleil, pour
l’observateur terrien, où se situe-t-il ? Ca ne peut être que son coucher jusqu’à
ce qu’il reparaisse à l’horizon opposé le matin suivant. Et s’il y a « halte » dans
un « lieu fixe », cela voudrait-il signifier que le soleil s’arrête après son coucher
pour le repos nocturne ? Cela semble une interprétation caricaturale, mais c’est
elle qui est la plus proche du texte ! Apex n’est de toute façon pas un lieu fixe,
rien dans l’univers n’étant immobile ! Nous ne considérons pas notre
interprétation comme sûre à 100% mais c’est celle qui est la plus proche du
texte coranique : « lieu fixe », « halte » ne supposent-ils pas un arrêt du soleil
après sa navigation diurne dans le ciel ? Ajoutons : Ya-Sin(36) Ayat No: 40
" Le Soleil ne peut rattraper la Lune, ni la nuit devancer le jour ; et chacun vogue
dans une orbite".
Il s'agit de la trajectoire apparente du soleil autour de la terre
Mouhammad décrit ce qu’il voit et ne cherche absolument pas à aller au-delà de
ce qu’il voit. Rien de plus !
-26-
d) Les étoiles.
Elles ornent la voûte céleste. Au-delà de cette voûte visible commence le
ciel proprement dit, ou plutôt la construction des 7 cieux (51, 47). Ces
luminaires, en fait, sont des armes qui servent à « lapider les démons. » (67, 5),
ou du moins à « protéger le ciel le plus proche ( donc le premier dont nous avons
déjà parlé) contre tout démon rebelle. » (37, 6-7). Et l’étoile filante devient un
« démon que poursuit un bolide flamboyant » (37, 10). Quelle extraordinaire
imagination poétique ! Car cette "flamme perçante" comme le traduit Blachère,
on la voit de la terre, et quelle est-elle ??? Ce ne peut être qu’une étoile filante ?
e) Ce qui est entre ciel et terre.
Ecoutons Maurice Bucaille : « L’existence d’une création intermédiaire
entre « cieux » et « terre » exprimée dans le Coran peut être rapprochée de la
découverte de ces ponts de matière présents en dehors des systèmes
astronomiques organisés. » Voyons-y plus simplement et plus sûrement une
allusion à l’air qu’on respire, aux nuages, au vent et même à ces démons rebelles
chassés du premier ciel ! Seule l’imagination du savant docteur Bucaille permet
d’y voir autre chose !
Il est très clair, au vu de ces versets qui décrivent l’univers, que
Mouhammad observait ce qu’il voyait et que ses explications et
descriptions, soit mystiques, soit poétiques, et ne sont pas plus
scientifiques que les descriptions bibliques de la création.
3. LA PLANÈTE TERRE SELON LE CORAN
Nous avons réuni de nouveau en un seul ensemble tous les versets
qui traitent de l’atmosphère terrestre, du relief, des mers et du cycle
de l’eau (traduction Blachère).
« Adorez votre Seigneur….. qui, pour vous, a fait de la terre une couche
et, du ciel, un édifice. » (2, 21-22)
" La terre, nous l'avons étendue." (15, 19)
" Allah, pour vous, a placé la terre comme un tapis." (71, 19)
" N'avons-Nous pas disposé la terre comme un lit de repos et les
montagnes comme des pieux de tente ." (78, 7) ("Les pieux " auxquels il
est fait allusion, nous explique Maurice Bucaille, sont ceux qui servent à
fixer une tente dans le sol ["aoutad", pluriel de "watad"]).
"Il fit pour vous , de la terre, un berceau." (20, 53)
"71.19. Et c'est Allah qui vous a fait de la terre un tapis,
"Il retient le ciel de crainte qu'il ne s'affaisse sur la terre." (22, 65)
-27-
"Allah a jeté sur la terre des montagnes (fixées) solidement dans le sol. Il
y a mis des rivières, des chemins". (16, 15)
"Nous avons déchaîné les vents chargés de nuages et Nous avons fait
tomber une eau du ciel." (15, 22)
" Allah, s’il le veut, calme les vents." (42, 33)
" Allah pousse les nuages, puis les fait s’unir, puis en fait des masses.
Alors tu vois l’ondée sortir de leurs flancs." (24, 43)
" C’est Lui qui a fait confluer les Deux Mers = celle-ci est potable et
douce, celle-là saumâtre et non potable, et entre elles deux Il a placé une
barrière respectée ". (25, 53)
" Il a mis la mer à votre service pour que vous mangiez une chair fraîche
et en tiriez les joyaux dont vous vous parez, pour que vous y voyiez le
vaisseau y voguer. " (16, 14)
" N’as-tu point vu qu’Allah a fait descendre du ciel une eau qu’Il mène à
des sources jaillissantes, dans la terre ? Il fait sortir par cette eau des
graminées de diverses espèces, qui, ensuite, se fanent et jaunissent à ta
vue et dont enfin Il fait des brindilles desséchées. » (39, 21)
Rien d’autre ! La lecture de ces versets permet d’observer que tout cela est plein
de poésie, disons même que nous avons là une magnifique prière d’adoration et
de reconnaissance à notre Créateur qui a tout pensé en fonction des besoins de
l’homme. Mais rien de scientifique. Et surtout rien que Mouhammad ne pouvait
de lui-même penser et répéter à ses disciples.
Mais nous devons aller plus loin et voir s’il n’y a pas des contradictions entre
cette description coranique de notre planète et les données scientifiques.
a) La terre est étendue
« La terre a été aplanie » (88, 20). Elle est comme un tapis, comme une
couche, comme un lit de repos, comme un berceau. Bref, disons-le comme nous le lisons
= la terre est plate .
sourat 88 verset 17-18-19-20:
"Ne regardent-ils donc pas les chameaux comme ils ont été créés,et le ciel
comme il est élevé et les montagnes comme elles sont dressées et la terre
comme elle est nivelée?"
وَإِلَى الأَْرْضِ كَيْفَ سُطِحَتْ
Le verbe "soti`a" veut dire niveler,aplanir.
Normalement d'après ce verset on pourrait en déduire que la terre est plate.
De même en 71,19 :
و الله جعل لكم الأرض بساط
"Et c'est Allah qui vous a fait de la terre un tapis"
On peut dire aussi d'après ces versets que la terre est plate mais cela
dépendra aussi des interprétations.
-28-
Comme je l'ai déjà dit : il n'y a aucun verset qui dit clairement que la terre est
plate,mais ce qui est sûr c'est que l'auteur du Coran ne savait pas que notre
planète était sphérique.
Mais les musulmans font remarquer, en partant de ce verset : "Il a créé les cieux
et la terre en toute vérité. Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour
sur la nuit…" (Sourate Az-zumare: 5) que le verbe en arabe, traduit par
"enrouler" dans ce verset, est takwir. Dans les dictionnaires arabes, ce mot est
utilisé pour définir le fait d'enrouler une chose autour d'une autre chose ronde, à
la manière dont on se coiffe d'un turban par exemple. Ainsi le Coran aurait fait
allusion à la rondeur du monde au 7ème siècle. Alors que cette vérité n'a été
découverte que plusieurs siècles plus tard par les scientifiques. Ceci est souvent
cité comme une preuve de l’origine divine du Coran !
Cependant il convient de remarquer que ce verset s'interprète encore plus
logiquement comme ceci : car c'est le temps qui est cyclique. Et non la planète.
Rien ne laisse entendre dans ce verset qu'il s'agit d'autre chose que du temps luimême,
ce temps sans cesse revenu à son point de départ, de matins en matins
et de saisons en saisons ! Car il n'est pas dit du tout que le couple jour/nuit
s'enroule autour de la terre. En fait il s'enroule sur lui-même.
D’après ce hadith :
228. D'après Abou Dharr (que Dieu l'agrée), Le Prophète (paix et
bénédiction de Dieu sur lui) a dit un jour : "Savez-vous où va le soleil (au
moment du couchant)?".
- "Dieu et Son Envoyé le savent mieux", nous répliquâmes.
- "Eh bien!, reprit-il, il poursuit sa course jusqu'à atteindre son gîte sous le Trône
divin; puis se prosterna et demeura ainsi jusqu'à ce qu'on lui dise : "Retourne au
lieu d'où tu t'es levé". Le soleil obéit et, le jour suivant, il se leva de l'Est (comme
d'habitude). Et ainsi de suite. Les hommes ne verront rien d'étrange, jusqu'au
jour où on lui dira : "Lève-toi du couchant". Et lui d'obéir. Savez-vous quand cela
arrivera-t-il? C'est lorsque {la foi en Lui ne profitera à aucune âme qui n'avait
pas cru auparavant ou qui n'avait acquis aucun mérite de sa croyance...}".
Ce qui veut dire que la nuit, toute la terre est dans la nuit, alors que la
réalité d'une terre ronde nous apprend que de l'autre côté de la terre, il
fait jour quand nous sommes dans la nuit!
Mais il ne s'agit pas d'une Parole de DIEU ( Coran), mais d'une parole de
Mouhammad, cité dans ce hadith.
Ce qui voudrait dire aussi, me semble-t-il, que jamais DIEU n'a donné
des indications contraires à Son Envoyé sur ce sujet...
-29-
b) Les montagnes.
« 21.31. Nous avons fixé solidement des montagnes dans la terre, afin qu’elle
ne branle pas sous leurs pieds. Et Nous y avons aménagé des défilés servant de
chemins, afin qu’ils puissent facilement y circuler.
41.10. ...qui a établi sur la Terre des montagnes comme des piliers et qui l’a
bénie , qui y a réparti, en quatre jours d’égale durée, les ressources répondant
aux besoins exacts des vivants?
Mais nous savons bien que les montagnes sont enracinées dans la croûte
terrestre et qu'elles n'ont pas été jetées ou plantées, comme il est dit dans le
Coran, mais qu’elles ont surgi, suite au glissement d’une plaque tectonique sous
une autre plaque, comme cela s’est produit il y a 40 millions d’années pour
l’Himalaya.
Autre exemple très souvent invoqué, il faudrait voir la tectonique des plaques
(inconnue à l'époque) dans les versets suivants :
« N'avons-nous pas établi la terre comme un lit, et les montagnes comme des
pilotis ? » (Coran, 78, 6-7) [d'autres traductions parlent plutôt de "couche" et de
"piquets" : ("Les pieux " auxquels il est fait allusion, nous explique Maurice
Bucaille, sont ceux qui servent à fixer une tente dans le sol ["aoutad", pluriel
de "watad"]).
élargissons constamment l’étendue !
-24-
Notons que le mot est moossi (traduit dans les nouvelles interprétations par
étendre) et qu’il vient de la forme IV de la racine trilatérale waw-sîn-ayn,
(awsa`a), qui a pour sens « enrichir la capacité », comme dans la Sourate 2:236
"Vous ne faites point de péché en divorçant d'avec des épouses que vous n'avez
pas touchées, et à qui vous n'avez pas fixé leur mahr. Donnez-leur toutefois
l'homme aisé selon sa capacité, l'indigent selon sa capacité quelque bien
convenable dont elles puissent jouir. C'est un devoir pour les bienfaisants."
لاَّ جُنَاحَ عَلَيْكُمْ إِن طَلَّقْتُمُ النِّسَاء مَا لَمْ تمََسُّوهُنُّ أَوْ تَفْرِضُواْ لَهُنَّ فَرِيضَةً وَمَتِّعُوهُنَّ عَلَى المُْوسِعِ قَدَرُهُ وَعَلَى المُْقْتِرِ قَدْرُهُ مَتَاعاً بِالمَْعْرُوفِ
حَقّاً عَلَى المُْحْسِنِينَ
2.236. La junaha AAalaykum in tallaqtumu alnnisaa ma lam tamassoohunna aw
tafridoo lahunna fareedatan wamattiAAoohunna AAala almoosiAAi qadaruhu
waAAala almuqtiri qadaruhu mataAAan bialmaAAroofi haqqan AAala
almuhsineena"
D'ailleurs, pour confirmation que le mot a le sens de capacité, nous avons les
affirmations d’ Al-Qurtubee dans son exégèse du Coran, (cf Al-Qurtubee, Al-
Qur'aan de Li-aHkaam d'Al-Jaami'oo, le vol. 17, 51:47-49), de même Ettabari,
Ibn Kathir, etc, ce n'est en effet qu'à notre époque que certains musulmans
cherchent à donner un autre sens à ce verset par la "réinterprétation"...
Le sens du verset est ainsi le suivant:
"Le ciel, Nous l'avons construit par notre puissance et Nous l'avons
rendu capable* [le ciel]"
*capable, dans le sens enrichir.
Indépendamment de tout cela, quand bien même on accepterait cette
"réinterprétation" du Coran, ce dernier ne ferait que répéter ce que la
Bible disait déjà , plus de 1600 ans avant le Coran !
"Seul, Il étend les cieux." Job 9:8
Ps 104:1- Bénis Yahvé, mon âme. Yahvé, mon Dieu, Tu es si grand! Vêtu
de faste et d'éclat,
Ps 104:2- drapé de lumière comme d'un manteau, Tu déploies les cieux
comme une tente,
Si des personnes voulaient toujours voir dans ce verset, une révélation
scientifique, elles doivent se résoudre au fait que le seul "miracle" du Coran se
résume à répéter ce que d'autres ont déjà dit, plus d'un millier d'années
auparavant!
-25-
c) le soleil et la lune.
A la différence de la Bible, le Coran, lui, différencie nettement le soleil (« un
flambeau », « un luminaire éblouissant ») et la lune (« une lumière », « une
clarté »). Mais l’observation de ces 2 astres suffit pour savoir que le soleil éclaire
avec force, tandis que la lune, surtout lorsqu’elle ne présente qu’un croissant, est
une clarté bien pâlichonne à côté de son grand frère. Par contre le verset 21, 33 :
« Le soleil et la lune, voguant chacun dans une orbite », lui, pose problème. Car
il semble évident que, pour le Coran, le soleil comme la lune « voguent » dans le
ciel (ou, plus exactement, au-dessous du premier ciel). Or, comme on le sait, si
la lune vogue sur une orbite dans le ciel en tournant autour de la terre, ou si,
selon la traduction de Blachère, « elle navigue dans une sphère », le soleil, lui, ne
navigue ni ne vogue, puisqu’il est immobile par rapport à la terre !
Maurice Bucaille résout cette difficulté en affirmant qu’il s’agit dans le Coran non
pas du soleil qui, comme la lune, se dirigerait vers un point précis de l’horizon,
point opposé à celui de son lever, mais du mouvement du soleil à l’intérieur de
notre galaxie vers le fameux point Apex qui, nous dit le dictionnaire, est le lieu de
la sphère céleste situé dans la constellation d’Hercule et vers lequel semblent se
diriger le soleil et le système solaire.
Mais rien dans le contexte ne permet d’accepter une telle interprétation. Prenons
par exemple la sourate 36, 38-40 : « Le soleil chemine vers une halte (ou « lieu
fixe ») qui lui est sienne… ». Le contexte est l’immuabilité du déroulement des
jours et des nuits : « Le soleil ne peut rattraper la lune, ni la nuit devancer le
jour » (36, 40). Ce lieu fixe, cette halte vers lequel se déplace le soleil, pour
l’observateur terrien, où se situe-t-il ? Ca ne peut être que son coucher jusqu’à
ce qu’il reparaisse à l’horizon opposé le matin suivant. Et s’il y a « halte » dans
un « lieu fixe », cela voudrait-il signifier que le soleil s’arrête après son coucher
pour le repos nocturne ? Cela semble une interprétation caricaturale, mais c’est
elle qui est la plus proche du texte ! Apex n’est de toute façon pas un lieu fixe,
rien dans l’univers n’étant immobile ! Nous ne considérons pas notre
interprétation comme sûre à 100% mais c’est celle qui est la plus proche du
texte coranique : « lieu fixe », « halte » ne supposent-ils pas un arrêt du soleil
après sa navigation diurne dans le ciel ? Ajoutons : Ya-Sin(36) Ayat No: 40
" Le Soleil ne peut rattraper la Lune, ni la nuit devancer le jour ; et chacun vogue
dans une orbite".
Il s'agit de la trajectoire apparente du soleil autour de la terre
Mouhammad décrit ce qu’il voit et ne cherche absolument pas à aller au-delà de
ce qu’il voit. Rien de plus !
-26-
d) Les étoiles.
Elles ornent la voûte céleste. Au-delà de cette voûte visible commence le
ciel proprement dit, ou plutôt la construction des 7 cieux (51, 47). Ces
luminaires, en fait, sont des armes qui servent à « lapider les démons. » (67, 5),
ou du moins à « protéger le ciel le plus proche ( donc le premier dont nous avons
déjà parlé) contre tout démon rebelle. » (37, 6-7). Et l’étoile filante devient un
« démon que poursuit un bolide flamboyant » (37, 10). Quelle extraordinaire
imagination poétique ! Car cette "flamme perçante" comme le traduit Blachère,
on la voit de la terre, et quelle est-elle ??? Ce ne peut être qu’une étoile filante ?
e) Ce qui est entre ciel et terre.
Ecoutons Maurice Bucaille : « L’existence d’une création intermédiaire
entre « cieux » et « terre » exprimée dans le Coran peut être rapprochée de la
découverte de ces ponts de matière présents en dehors des systèmes
astronomiques organisés. » Voyons-y plus simplement et plus sûrement une
allusion à l’air qu’on respire, aux nuages, au vent et même à ces démons rebelles
chassés du premier ciel ! Seule l’imagination du savant docteur Bucaille permet
d’y voir autre chose !
Il est très clair, au vu de ces versets qui décrivent l’univers, que
Mouhammad observait ce qu’il voyait et que ses explications et
descriptions, soit mystiques, soit poétiques, et ne sont pas plus
scientifiques que les descriptions bibliques de la création.
3. LA PLANÈTE TERRE SELON LE CORAN
Nous avons réuni de nouveau en un seul ensemble tous les versets
qui traitent de l’atmosphère terrestre, du relief, des mers et du cycle
de l’eau (traduction Blachère).
« Adorez votre Seigneur….. qui, pour vous, a fait de la terre une couche
et, du ciel, un édifice. » (2, 21-22)
" La terre, nous l'avons étendue." (15, 19)
" Allah, pour vous, a placé la terre comme un tapis." (71, 19)
" N'avons-Nous pas disposé la terre comme un lit de repos et les
montagnes comme des pieux de tente ." (78, 7) ("Les pieux " auxquels il
est fait allusion, nous explique Maurice Bucaille, sont ceux qui servent à
fixer une tente dans le sol ["aoutad", pluriel de "watad"]).
"Il fit pour vous , de la terre, un berceau." (20, 53)
"71.19. Et c'est Allah qui vous a fait de la terre un tapis,
"Il retient le ciel de crainte qu'il ne s'affaisse sur la terre." (22, 65)
-27-
"Allah a jeté sur la terre des montagnes (fixées) solidement dans le sol. Il
y a mis des rivières, des chemins". (16, 15)
"Nous avons déchaîné les vents chargés de nuages et Nous avons fait
tomber une eau du ciel." (15, 22)
" Allah, s’il le veut, calme les vents." (42, 33)
" Allah pousse les nuages, puis les fait s’unir, puis en fait des masses.
Alors tu vois l’ondée sortir de leurs flancs." (24, 43)
" C’est Lui qui a fait confluer les Deux Mers = celle-ci est potable et
douce, celle-là saumâtre et non potable, et entre elles deux Il a placé une
barrière respectée ". (25, 53)
" Il a mis la mer à votre service pour que vous mangiez une chair fraîche
et en tiriez les joyaux dont vous vous parez, pour que vous y voyiez le
vaisseau y voguer. " (16, 14)
" N’as-tu point vu qu’Allah a fait descendre du ciel une eau qu’Il mène à
des sources jaillissantes, dans la terre ? Il fait sortir par cette eau des
graminées de diverses espèces, qui, ensuite, se fanent et jaunissent à ta
vue et dont enfin Il fait des brindilles desséchées. » (39, 21)
Rien d’autre ! La lecture de ces versets permet d’observer que tout cela est plein
de poésie, disons même que nous avons là une magnifique prière d’adoration et
de reconnaissance à notre Créateur qui a tout pensé en fonction des besoins de
l’homme. Mais rien de scientifique. Et surtout rien que Mouhammad ne pouvait
de lui-même penser et répéter à ses disciples.
Mais nous devons aller plus loin et voir s’il n’y a pas des contradictions entre
cette description coranique de notre planète et les données scientifiques.
a) La terre est étendue
« La terre a été aplanie » (88, 20). Elle est comme un tapis, comme une
couche, comme un lit de repos, comme un berceau. Bref, disons-le comme nous le lisons
= la terre est plate .
sourat 88 verset 17-18-19-20:
"Ne regardent-ils donc pas les chameaux comme ils ont été créés,et le ciel
comme il est élevé et les montagnes comme elles sont dressées et la terre
comme elle est nivelée?"
وَإِلَى الأَْرْضِ كَيْفَ سُطِحَتْ
Le verbe "soti`a" veut dire niveler,aplanir.
Normalement d'après ce verset on pourrait en déduire que la terre est plate.
De même en 71,19 :
و الله جعل لكم الأرض بساط
"Et c'est Allah qui vous a fait de la terre un tapis"
On peut dire aussi d'après ces versets que la terre est plate mais cela
dépendra aussi des interprétations.
-28-
Comme je l'ai déjà dit : il n'y a aucun verset qui dit clairement que la terre est
plate,mais ce qui est sûr c'est que l'auteur du Coran ne savait pas que notre
planète était sphérique.
Mais les musulmans font remarquer, en partant de ce verset : "Il a créé les cieux
et la terre en toute vérité. Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour
sur la nuit…" (Sourate Az-zumare: 5) que le verbe en arabe, traduit par
"enrouler" dans ce verset, est takwir. Dans les dictionnaires arabes, ce mot est
utilisé pour définir le fait d'enrouler une chose autour d'une autre chose ronde, à
la manière dont on se coiffe d'un turban par exemple. Ainsi le Coran aurait fait
allusion à la rondeur du monde au 7ème siècle. Alors que cette vérité n'a été
découverte que plusieurs siècles plus tard par les scientifiques. Ceci est souvent
cité comme une preuve de l’origine divine du Coran !
Cependant il convient de remarquer que ce verset s'interprète encore plus
logiquement comme ceci : car c'est le temps qui est cyclique. Et non la planète.
Rien ne laisse entendre dans ce verset qu'il s'agit d'autre chose que du temps luimême,
ce temps sans cesse revenu à son point de départ, de matins en matins
et de saisons en saisons ! Car il n'est pas dit du tout que le couple jour/nuit
s'enroule autour de la terre. En fait il s'enroule sur lui-même.
D’après ce hadith :
228. D'après Abou Dharr (que Dieu l'agrée), Le Prophète (paix et
bénédiction de Dieu sur lui) a dit un jour : "Savez-vous où va le soleil (au
moment du couchant)?".
- "Dieu et Son Envoyé le savent mieux", nous répliquâmes.
- "Eh bien!, reprit-il, il poursuit sa course jusqu'à atteindre son gîte sous le Trône
divin; puis se prosterna et demeura ainsi jusqu'à ce qu'on lui dise : "Retourne au
lieu d'où tu t'es levé". Le soleil obéit et, le jour suivant, il se leva de l'Est (comme
d'habitude). Et ainsi de suite. Les hommes ne verront rien d'étrange, jusqu'au
jour où on lui dira : "Lève-toi du couchant". Et lui d'obéir. Savez-vous quand cela
arrivera-t-il? C'est lorsque {la foi en Lui ne profitera à aucune âme qui n'avait
pas cru auparavant ou qui n'avait acquis aucun mérite de sa croyance...}".
Ce qui veut dire que la nuit, toute la terre est dans la nuit, alors que la
réalité d'une terre ronde nous apprend que de l'autre côté de la terre, il
fait jour quand nous sommes dans la nuit!
Mais il ne s'agit pas d'une Parole de DIEU ( Coran), mais d'une parole de
Mouhammad, cité dans ce hadith.
Ce qui voudrait dire aussi, me semble-t-il, que jamais DIEU n'a donné
des indications contraires à Son Envoyé sur ce sujet...
-29-
b) Les montagnes.
« 21.31. Nous avons fixé solidement des montagnes dans la terre, afin qu’elle
ne branle pas sous leurs pieds. Et Nous y avons aménagé des défilés servant de
chemins, afin qu’ils puissent facilement y circuler.
41.10. ...qui a établi sur la Terre des montagnes comme des piliers et qui l’a
bénie , qui y a réparti, en quatre jours d’égale durée, les ressources répondant
aux besoins exacts des vivants?
Mais nous savons bien que les montagnes sont enracinées dans la croûte
terrestre et qu'elles n'ont pas été jetées ou plantées, comme il est dit dans le
Coran, mais qu’elles ont surgi, suite au glissement d’une plaque tectonique sous
une autre plaque, comme cela s’est produit il y a 40 millions d’années pour
l’Himalaya.
Autre exemple très souvent invoqué, il faudrait voir la tectonique des plaques
(inconnue à l'époque) dans les versets suivants :
« N'avons-nous pas établi la terre comme un lit, et les montagnes comme des
pilotis ? » (Coran, 78, 6-7) [d'autres traductions parlent plutôt de "couche" et de
"piquets" : ("Les pieux " auxquels il est fait allusion, nous explique Maurice
Bucaille, sont ceux qui servent à fixer une tente dans le sol ["aoutad", pluriel
de "watad"]).
Re: Muhammad est-il le prophéte de Dieu?
27.88. Et tu verras les montagnes - tu les crois figées - alors qu'elles passent
comme des nuages. Telle est l'oeuvre d'Allah qui a tout façonné à la perfection. Il
est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites !
Ce verset coranique est parfois utilisé pour montrer que le Coran avait parlé de la
rotation de la terre. En fait c'est une redite du livre de l'Apocalypse :
Dans le Livre de l'Apocalypse, ce passage relate une vision de Jean sur la fin du
monde :
"Ap 6:12- Et ma vision se poursuivit. Lorsqu'il ouvrit le sixième sceau, alors il se
fit un violent tremblement de terre, et le soleil devint noir comme une étoffe de
crin, et la lune devint tout entière comme du sang,
Ap 6:14- et le ciel disparut comme un livre qu'on roule, et les monts et les îles
s'arrachèrent de leur place ............."
Et si les montagnes étaient "à leur place", c'est qu'elles semblaient bien
immobiles.
Et si elles "s'arrachent de leur place", c'est qu'elles s'envolent.
D'où une similitude certaine entre les deux textes.
Le Coran dit :
" Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre" (31, 10)
Contradiction totale avec la science qui décrit le glissement d’une plaque
sous une autre , cause du surgissement des montagnes (exemple :
l‘Himalaya ).
Mais non, pour certains musulmans, c'est exactement la même chose, et même
pire c'est la preuve que le Coran est vrai.
-30-
c) La mer
Dans le Coran, on parle en trois endroits d'une barrière séparant deux
mers, l'une d'eau douce, l'autre d'eau salée, qui se rencontrent sans se
mélanger (25:53, 35:12 et 55:19-20):
"Il (Dieu) a donné libre cours aux deux ondes, pour qu'elles se rencontrent
;comme il y a entre les deux une zone intermédiaire, elles ne s'en veulent pas.
Eh bien, vous deux, lequel des bienfaits de votre Seigneur traiterez-vous de
mensonge ?" Sourate 55:19-21
Le mot traduit ici par "zone intermédiaire" (barzakh) signifie "intervalle",
"barrière", "fossé", "barre", "obstruction", "isthme".
"Et c'est Lui qui donne libre cours aux deux ondes : celle-ci, douce,
rafraîchissante, celle-là, salée, amère. Et assigne entre les deux une zone
intermédiaire et barrage barré." Sourate 25:53
"Les deux mers ne sont pas identiques: [l'eau de] celle-ci est potable, douce et
agréable à boire, et celle-là est salée, amère. Cependant de chacune vous
mangez une chair fraîche, et vous extrayez un ornement que vous portez. Et tu
vois le vaisseau fendre l'eau avec bruit, pour que vous cherchiez certains [de
produits] de Sa grâce. Peut-être serez vous reconnaissants" Sourate 35:12.
Ces versets révéleraient selon certains interprètes musulmans, l'existence du non
mélange des eaux fluviales dans la mer à l'embouchure car le mélange des eaux
ne s'opère parfois que loin au large.
Cela est possible, mais ne sommes-nous pas là devant une simple observation
d'un phénomène naturel bien connu, qui est le non mélange immédiat des eaux
de l'Euphrate et du Tigre avec celles de la mer, à leur débouché dans le golfe
persique ?
En effet, on peut observer à Bassorah (en Iraq), les eaux douces du Tigre se
déverser dans l'Océan Indien. Dans la marée haute, on voit une masse d'eau
salée de couleur verte côtoyant une masse d'eau douce de couleur rougeâtre
sans qu'il y ait entre elles le moindre mélange.
Chacun conviendra que ce spectacle impressionnant pour un homme
d'aujourd'hui, devait l'être d'une plus ample mesure encore pour un homme du
septième siècle!
-31-
Signalons aussi, que d'autres interprètes ont fait plus fort, et prétendent que le
Coran révélerait ici l'existence de masses marines différentes l'une de l'autre,
tant au niveau de la température, de la salinité, des organes vivant, de la
solubilité de l'oxygène, …
Examinons, ce que dit le Coran: celui-ci nous parle d'un non mélange d'eau
douce (potable, rafraîchissante et agréable à boire) et d'une eau salée (amère).
Le Coran n'indique, en rien, la distinction de températures des eaux, des organes
vivant, de la solubilité de l'oxygène. Ceci ne trouve aucune base dans le Coran
alors que le Coran se dit être un exposé DETAILLE de TOUTE chose où RIEN n'est
omis avec des versets bien clairs.
Le Coran parle juste d'une eau douce potable, et agréable à boire, mais cela
n'existe pas des mers d'eau potable! C'est même un danger pour l'homme de
croire en telles choses. En effet, boire de l'eau salée, risque de rendre la
personne sujette à la folie...
Il n'est décidément pas bon pour le Coran d'y chercher des vérités scientifiques...
D'autant plus que comme explicité, si malgré cela on accorde ici une révélation
scientifique au Coran, il faut par conséquent agir de même vis-à-vis du mythe
babylonien, et ainsi le Coran n'a rien révélé, mais a alors simplement répété ce
qui a déjà été dit, ceci il y a plus de 3000 ans! Nous en arrivons toujours à la
même conclusion, à savoir : être honnête et conclure que ces versets ne
proviennent que de la simple observation d'un phénomène naturel.
En conclusion
Contrairement à ce qu'affirment certains commentateurs musulmans, de
la lecture de ces versets, il ressort plutôt une méconnaissance
scientifique et une ignorance qui considérées comme vérités
scientifiques pourraient même mettre en danger la vie de personnes
(voir eau de mer potable). Si néanmoins, certains refusaient de cesser
de voir dans ces versets coraniques une révélation scientifique, il faudra
en faire de même pour le conte babylonien... et, ainsi, le seul miracle
coranique se réduirait à répéter ce que d'autres ont déjà dit...
-32-
d) Le ciel
C’est le soubassement d’un édifice à 7 étages (les Sept cieux).
« Votre Seigneur, pour vous, a fait du ciel un édifice » (2, 22).
« Le ciel le plus proche est décoré d’un « ornement d’étoiles » (37, 6).
« Il est retenu par Dieu « de crainte qu’il ne s’affaisse sur la terre sans Sa
permission. » (22, 65).
Sans commentaire ! L’ensemble « terre aplanie, tapis, piquets de tente,
voûte « solide » décorée d’étoiles avec 2 luminaires, tout cela nous fait
penser à une vaste tente bédouine aux dimensions de notre terre et
cette représentation de notre monde est certes pleine de poésie, mais
elle est totalement contraire à nos connaissances scientifiques et donc
elle est une invention poétique de Mouhammad et non pas une
Révélation divine.
A propos de tente, nous avons la même image dans les Psaumes de la Bible :
"Ps 104:1- Bénis Yahvé, mon âme. Yahvé, mon Dieu, tu es si grand! Vêtu de
faste et d'éclat,
Ps 104:2- drapé de lumière comme d'un manteau, tu déploies les cieux
comme une tente,
Ps 104:3- tu bâtis sur les eaux tes chambres hautes; faisant des nuées ton char,
tu t'avances sur les ailes du vent..."
4. L'ORIGINE DE LA VIE ET LA PROCRÉATION SELON LE
CORAN.
Nous abordons l’embryologie, science récente. Lisons Maurice Bucaille :
« C’est seulement au cours du XIXe siècle que l’on aura, de ces questions, une
vue à peu près claire…… C’est plus d’un millénaire avant cette époque que les
hommes avaient eu connaissance du Coran. Ses énoncés sur la reproduction
humaine exprimaient en termes simples des vérités premières que les homme
mettront tant de siècles à découvrir. »
s
-33-
comme des nuages. Telle est l'oeuvre d'Allah qui a tout façonné à la perfection. Il
est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites !
Ce verset coranique est parfois utilisé pour montrer que le Coran avait parlé de la
rotation de la terre. En fait c'est une redite du livre de l'Apocalypse :
Dans le Livre de l'Apocalypse, ce passage relate une vision de Jean sur la fin du
monde :
"Ap 6:12- Et ma vision se poursuivit. Lorsqu'il ouvrit le sixième sceau, alors il se
fit un violent tremblement de terre, et le soleil devint noir comme une étoffe de
crin, et la lune devint tout entière comme du sang,
Ap 6:14- et le ciel disparut comme un livre qu'on roule, et les monts et les îles
s'arrachèrent de leur place ............."
Et si les montagnes étaient "à leur place", c'est qu'elles semblaient bien
immobiles.
Et si elles "s'arrachent de leur place", c'est qu'elles s'envolent.
D'où une similitude certaine entre les deux textes.
Le Coran dit :
" Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre" (31, 10)
Contradiction totale avec la science qui décrit le glissement d’une plaque
sous une autre , cause du surgissement des montagnes (exemple :
l‘Himalaya ).
Mais non, pour certains musulmans, c'est exactement la même chose, et même
pire c'est la preuve que le Coran est vrai.
-30-
c) La mer
Dans le Coran, on parle en trois endroits d'une barrière séparant deux
mers, l'une d'eau douce, l'autre d'eau salée, qui se rencontrent sans se
mélanger (25:53, 35:12 et 55:19-20):
"Il (Dieu) a donné libre cours aux deux ondes, pour qu'elles se rencontrent
;comme il y a entre les deux une zone intermédiaire, elles ne s'en veulent pas.
Eh bien, vous deux, lequel des bienfaits de votre Seigneur traiterez-vous de
mensonge ?" Sourate 55:19-21
Le mot traduit ici par "zone intermédiaire" (barzakh) signifie "intervalle",
"barrière", "fossé", "barre", "obstruction", "isthme".
"Et c'est Lui qui donne libre cours aux deux ondes : celle-ci, douce,
rafraîchissante, celle-là, salée, amère. Et assigne entre les deux une zone
intermédiaire et barrage barré." Sourate 25:53
"Les deux mers ne sont pas identiques: [l'eau de] celle-ci est potable, douce et
agréable à boire, et celle-là est salée, amère. Cependant de chacune vous
mangez une chair fraîche, et vous extrayez un ornement que vous portez. Et tu
vois le vaisseau fendre l'eau avec bruit, pour que vous cherchiez certains [de
produits] de Sa grâce. Peut-être serez vous reconnaissants" Sourate 35:12.
Ces versets révéleraient selon certains interprètes musulmans, l'existence du non
mélange des eaux fluviales dans la mer à l'embouchure car le mélange des eaux
ne s'opère parfois que loin au large.
Cela est possible, mais ne sommes-nous pas là devant une simple observation
d'un phénomène naturel bien connu, qui est le non mélange immédiat des eaux
de l'Euphrate et du Tigre avec celles de la mer, à leur débouché dans le golfe
persique ?
En effet, on peut observer à Bassorah (en Iraq), les eaux douces du Tigre se
déverser dans l'Océan Indien. Dans la marée haute, on voit une masse d'eau
salée de couleur verte côtoyant une masse d'eau douce de couleur rougeâtre
sans qu'il y ait entre elles le moindre mélange.
Chacun conviendra que ce spectacle impressionnant pour un homme
d'aujourd'hui, devait l'être d'une plus ample mesure encore pour un homme du
septième siècle!
-31-
Signalons aussi, que d'autres interprètes ont fait plus fort, et prétendent que le
Coran révélerait ici l'existence de masses marines différentes l'une de l'autre,
tant au niveau de la température, de la salinité, des organes vivant, de la
solubilité de l'oxygène, …
Examinons, ce que dit le Coran: celui-ci nous parle d'un non mélange d'eau
douce (potable, rafraîchissante et agréable à boire) et d'une eau salée (amère).
Le Coran n'indique, en rien, la distinction de températures des eaux, des organes
vivant, de la solubilité de l'oxygène. Ceci ne trouve aucune base dans le Coran
alors que le Coran se dit être un exposé DETAILLE de TOUTE chose où RIEN n'est
omis avec des versets bien clairs.
Le Coran parle juste d'une eau douce potable, et agréable à boire, mais cela
n'existe pas des mers d'eau potable! C'est même un danger pour l'homme de
croire en telles choses. En effet, boire de l'eau salée, risque de rendre la
personne sujette à la folie...
Il n'est décidément pas bon pour le Coran d'y chercher des vérités scientifiques...
D'autant plus que comme explicité, si malgré cela on accorde ici une révélation
scientifique au Coran, il faut par conséquent agir de même vis-à-vis du mythe
babylonien, et ainsi le Coran n'a rien révélé, mais a alors simplement répété ce
qui a déjà été dit, ceci il y a plus de 3000 ans! Nous en arrivons toujours à la
même conclusion, à savoir : être honnête et conclure que ces versets ne
proviennent que de la simple observation d'un phénomène naturel.
En conclusion
Contrairement à ce qu'affirment certains commentateurs musulmans, de
la lecture de ces versets, il ressort plutôt une méconnaissance
scientifique et une ignorance qui considérées comme vérités
scientifiques pourraient même mettre en danger la vie de personnes
(voir eau de mer potable). Si néanmoins, certains refusaient de cesser
de voir dans ces versets coraniques une révélation scientifique, il faudra
en faire de même pour le conte babylonien... et, ainsi, le seul miracle
coranique se réduirait à répéter ce que d'autres ont déjà dit...
-32-
d) Le ciel
C’est le soubassement d’un édifice à 7 étages (les Sept cieux).
« Votre Seigneur, pour vous, a fait du ciel un édifice » (2, 22).
« Le ciel le plus proche est décoré d’un « ornement d’étoiles » (37, 6).
« Il est retenu par Dieu « de crainte qu’il ne s’affaisse sur la terre sans Sa
permission. » (22, 65).
Sans commentaire ! L’ensemble « terre aplanie, tapis, piquets de tente,
voûte « solide » décorée d’étoiles avec 2 luminaires, tout cela nous fait
penser à une vaste tente bédouine aux dimensions de notre terre et
cette représentation de notre monde est certes pleine de poésie, mais
elle est totalement contraire à nos connaissances scientifiques et donc
elle est une invention poétique de Mouhammad et non pas une
Révélation divine.
A propos de tente, nous avons la même image dans les Psaumes de la Bible :
"Ps 104:1- Bénis Yahvé, mon âme. Yahvé, mon Dieu, tu es si grand! Vêtu de
faste et d'éclat,
Ps 104:2- drapé de lumière comme d'un manteau, tu déploies les cieux
comme une tente,
Ps 104:3- tu bâtis sur les eaux tes chambres hautes; faisant des nuées ton char,
tu t'avances sur les ailes du vent..."
4. L'ORIGINE DE LA VIE ET LA PROCRÉATION SELON LE
CORAN.
Nous abordons l’embryologie, science récente. Lisons Maurice Bucaille :
« C’est seulement au cours du XIXe siècle que l’on aura, de ces questions, une
vue à peu près claire…… C’est plus d’un millénaire avant cette époque que les
hommes avaient eu connaissance du Coran. Ses énoncés sur la reproduction
humaine exprimaient en termes simples des vérités premières que les homme
mettront tant de siècles à découvrir. »
s
-33-
Re: Muhammad est-il le prophéte de Dieu?
Voyons ce qu’il en est (traduction Blachère) :
« Allah fait sortir le Vivant du Mort et fait sortir le Mort du Vivant. Il
fait revivre la terre après sa mort » (30, 19-20).
« Il fait descendre du ciel une pluie par laquelle Il fait revivre la terre
après sa mort » (30, 24).
6/59: C'est Lui qui détient les clefs de l'Inconnaissable. Nul autre que
Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre ferme, comme
dans la mer. Et pas une feuille ne tombe qu'Il ne le sache. Et pas une
graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ou de sec, qui ne soit
consigné dans un livre explicite.
6/95: C'est Allah qui fait fendre la graine et le noyau: du mort il fait
sortir le vivant, et du vivant, il fait sortir le mort. Tel est Allah. Comment
donc vous laissez-vous détourner?
« De l’eau, Nous avons fait toute chose vivante » (21, 30)
« Il a créé tout animal à partir d’un liquide. Parmi ces animaux, il en
est qui marchent sur le ventre ; parmi eux il en est qui marchent sur
deux pattes et parmi eux, il en est qui marchent sur quatre. Allah
créé ce qu’Il veut » (24, 45)
« Il fit descendre du ciel une eau avec laquelle Nous fîmes germer
toutes sortes de plantes. » (20, 53)
« C’est Lui qui, de l’eau, a créé un mortel et a tiré de celui-ci une
descendance des deux sexes » (25, 54)
« Nous avons certes créé l’homme d’une argile tirée d’une boue
malléable….. Quand Nous l’eûmes harmonieusement formé Nous
insufflâmes en lui de Notre souffle de vie » (15, 26 et 29)
« L’homme a été créé d’un liquide éjaculé qui sort d’entre les lombes
et les côtes. » (86, 6-7)
« Nous avons créé l’homme d’une goutte de sperme et de mélanges »
(76, 2)
« Il vous a créés dans le sein de vos mères, création après création,
dans trois ténèbres » (39, 6)
« Il a créé le couple, mâle et femelle, d’une goutte de sperme
éjaculée » (53, 45-46)
« Ne vous avons-Nous pas créés d’un liquide abject que Nous avons
mis dans un réceptacle sûr » (77, 20 et 21)
« Hommes, Nous vous avons créés de poussière, puis d’une
éjaculation, puis d’une adhérence, puis d’une masse flasque formée
ou non formée » (22, 5)
« Nous avons fait l’éjaculation adhérence, Nous avons fait l’adhérence
masse flasque. Nous avons fait la masse flasque ossature et Nous
avons revêtu de chair l’ossature » (23, 14)
Quatre grandes idées : l’origine de la vie ; l’origine des espèces ;
l’origine de l’homme ; la procréation.
-34-
a) L’origine de la vie
Aucune explication dans le Coran concernant l’origine de la vie, si ce n’est l’acte
créateur de Dieu. « Le Vivant sort du Mort et le Mort sort du Vivant. » Cette
expression d’ailleurs vient de la Bible comme l’admet Mouhammad : « Abraham
dit : mon Seigneur est Celui qui fait naître et qui fait mourir », phrase que l’on
trouve dans le Deutéronome : « C’est Moi qui fais mourir et qui fais vivre. » (Dt
32, 39).
Par contre, lorsqu’on lit dans le Coran que « la pluie fait revivre la terre après sa
mort », on est en droit de se poser des questions. On sait bien que la pluie est
primordiale dans les pays chauds et secs comme l’Arabie. Ne dit-on pas
qu’ « après la pluie, le désert refleurit » ? Mais faut-il encore que la terre
desséchée ne soit pas complètement morte, que des germes de vie y demeurent,
graines ou racines. Et donc que signifie ce mot « mort », dans le Coran ? Sans
aucun doute, si l’on considère les autres versets qui parlent de la mort, ce mot
signifie la mort totale, la terre stérile, sans aucun germe ou micro-organisme.
Ainsi : « Dieu a fait mourir l’homme et l’a fait mettre au tombeau. » (80, 21)
« Lorsque nous serons morts, que nous serons poussière et ossements, seronsnous
ressuscités ? » (23, 82). Donc si la terre est morte, c’est-à-dire sans aucune
graine, sans racine vivante, sans aucun germe dans l’atmosphère apporté par la
pluie, comment pourrait-elle revivre et « refleurir » ? Le Coran parle d’un acte
créateur permanent de Dieu. Cette théorie du Vivant qui naît de ce qui est mort a
un nom et c’est la « génération spontanée ». Cette hypothèse, née de l’ignorance
en la matière des siècles passés, était communément admise autrefois faute
d’une autre explication et s’appliquait même aux animaux.
Ainsi « pour Aristote : la vase décomposée donnait naissance à une génération
d’anguilles ; pour Virgile : des essaims d’abeilles se formaient dans les entrailles
d’un taureau en putréfaction ». (Quid). Ce n’est qu’au XVIIe siècle que l’on
comprit que les asticots venaient des oeufs que les mouches avaient pondus, et
non de la décomposition de la viande, « élaboration de la théorie selon laquelle
tout être vivant vient de parents préexistants. » (Quid). On le voit, concernant
l’origine de la vie, Mouhammad n’a fait que suivre les idées communes
de son époque.
Citation du site:
http://www.anti-religion.net/embryologie_coran.htm
"Mais comment Mohammed aurait-il pu avoir accès aux travaux de Galien ? Nous
savons qu'au VIème siècle, Sergius a traduit les livres de Galien (environ 26) du
Grec en Syriaque. A la moitié de son règne, Chosroes a fondé l'école de
Jundishapur, où les manuscrits de Galien étaient à disposition dans leurs
traductions. Harith Ibn Kalada fut le premier diplômé le plus célèbre de cette
école et y a appris la médecine grecque, Galien, Hippocrate, Aristote… et plus
tard celui-ci est devenu un compagnon de Mohammed selon les sources
islamiques. -35-
b) L’origine des espèces
Les versets 21, 30 et 24, 45 sont souvent cités pour prouver l’origine
divine du Coran. Pour Maurice Bucaille, le premier verset (21, 30) signifie que
toute chose vivante a pour origine l’eau, ce qui est conforme aux données de la
science, car, se réjouit notre auteur, « il se trouve précisément que la vie a une
origine aquatique. » Dans le deuxième verset (24, 45), le mot « liquide » est
employé pour désigner « ce qui est à la base de la formation de tout animal,
puisque l’eau est le premier constituant de toute cellule vivante. » Mais on se
heurte à un problème de vocabulaire. En effet, le mot arabe employé par
Mouhammad est « ma »= "eau" et non le mot « l-bahr » qui aurait précisé qu’il
s’agissait d’eau océanique. Ce terme d’eau (ou de liquide) est très souvent
employé dans le Coran et ne se rapporte jamais au milieu marin. Quant au verset
24, 45, il ne dit pas que le vivant est composé en majorité de liquide mais que
« Dieu a créé tout animal à partir d’un liquide » (« min al-ma »). Et le verset se
poursuit en décrivant ces animaux issus de l’eau : les serpents, les oiseaux, les
mammifères. Il n’est question ni des poissons ni des insectes. Aurait-on là
l’origine des espèces animales le sixième jour de la création selon le livre de la
Genèse ?
Et Mouhammad qui voyait le désert refleurir grâce à la pluie considérait
l’eau tombée du ciel et remplissant les sources et les puits comme un
don miraculeux de Dieu et l’instrument de Sa création. Aucunement
besoin d’une Révélation spéciale pour penser cela !
Il y a d’ailleurs une autre interprétation possible à ce verset 24, 45. Citons
Maurice Bucaille : « Le mot « liquide » peut s’appliquer aussi au liquide
séminal. » Et Denise Masson : « Cette expression « min al-ma » est sans
doute mise pour « semence », comme en Isaïe 48, 1 » Il est évident que
Mouhammad pouvait, sans aide divine aucune, énoncer ces pensées tout à fait
conformes aux croyances de l’époque.
-36-
c) L’origine de l’homme
Le Coran, de nouveau, nous parle de l’eau pour expliquer la création de
l’homme (25, 54). Mais ce verset en contredit un autre (15, 26) où Dieu, comme
il est dit dans la Bible (Gn.2, 7) crée l’homme en le façonnant « avec une argile
tirée d’une boue malléable. » Ou bien l’eau aurait-elle servi à rendre l’argile
malléable ? Tout ceci n’est pas clair et de toutes façons n’a rien de scientifique.
Rien de plus que ce qu’on peut lire dans le livre de la Genèse chapitres 1 et 2.
Même moins, disons-le. Car si Allah insuffle en Adam de Son Esprit, s’Il ordonne
aux anges, selon le Coran, de se prosterner devant cette toute nouvelle créature
(2, 34), s’Il fait de lui « Son Lieutenant » (2, 30), si le monde a été mis au
service de l’homme (14, 32-33), cependant la Bible va bien plus loin en
proclamant cette chose inouïe qu’aucun humain n’aurait pu imaginer de luimême
: « Dieu dit : Faisons l’homme à Notre image, Et à Notre ressemblance……
Dieu créa l’homme à Son image ; à l’image de Dieu Il le créa ; Homme et Femme
Il les créa. » (Gn. 1, 26-27). Comparons avec ce verset coranique déjà cité :
« C’est Allah qui, de l’eau, a créé un mortel, et a tiré de celui-ci une descendance
des 2 sexes. » (25, 54). Remarquons que Mouhammad, dans ce verset, a tout
simplement oublié l’existence d’Eve ! Sans commentaire !
d) La procréation
Voyons d’abord le verset 86, 6 et 7 : « L’Homme a été créé d’un liquide éjaculé
qui sort d’entre les lombes et les côtes. » Cette origine du sperme ignore le rôle
des testicules dans la formation des spermatozoïdes. Maurice Bucaille balaie cette
objection en proposant une autre traduction qu’il est bien le seul à proposer :
« ………..un liquide rejeté qui sort de la conjonction des régions sexuelles de
l’homme et de la femme. » Traduction fantaisiste et qui n’apporte rien de toutes
façons à notre question de départ : Mouhammad pouvait-il inventer, sans
révélation divine, les versets coraniques ?
Le verset 86, 6 et 7*: "L’Homme a été créé d’un liquide éjaculé qui sort d’entre
les lombes et les côtes.*"
Le mot employé est "tarîba" c' est la cage thoracique ou le devant de la poitrine
jusqu'au cou, et son pluriel tarâ'ib sont les côtes.
Un autre verset, le 4:23, parle des fils issus des lombes (la région des reins). Le
Coran utilise également un pluriel aSlâb (lombes), de Sulb que l' on retrouve
dans l'autre verset.
-37-
Or comme on le sait par la biologie :
La spermatogenèse, ou formation des spermatozoïdes, se déroule au sein des
tubules séminifères situés dans les testicules. Elle s’effectue à partir de cellules
souches, les spermatogonies, qui se multiplient par simple division cellulaire. Les
spermatogonies se transforment ensuite en spermatocytes I qui vont subir la mitose
réductionnelle de la méiose pour donner les spermatocytes II. Ces spermatocytes II vont
donner les spermatides après avoir subi la mitose équationnelle. Les spermatides, qui
sont en réalité des spermatozoïdes immatures, vont subir une phase de maturation,
appelée spermiogenèse, pour donner naissance aux spermatozoïdes. Cette dernière
phase permet au spermatozoïde d’acquérir les outils nécessaires à la fécondation
(acrosome, flagelle) et de modifier son noyau.
Et lorsqu'il est dit :" Quittant la moelle épinière, les nerfs autonomes et somatiques
...contrôlent respectivement la motricité, la vascularisation et les sécrétions du
tractus génital, et les contractions des muscles striés périnéaux.....", il s'agit des nerfs
et de la vascularisation afférente. et non du liquide séminal. Sinon on pourrait aussi
remonter au cerveau et à la libido.
C'est l'affirmation du Coran que nous jugeons, donc voyons ce qu'il dit:
Le verset 86-7 dit que la semence sort de la région des reins. Le verbe utilisé
est yakhruju qui est le présent 3ème personne singulier du verbe kharaja
sortir.
Le texte est clair et de plus il correspond à des conceptions antiques. On
retrouve dans la Bible cette idée que les reins sont des organes reproducteurs.
Cela contredit également la thèse musulmane que le Coran corrige la
Bible.
Il ne corrige pas la Bible puisqu'il reprend son mythe du premier homme
créé d'argile, de Noé et son arche, du coeur siège de l'intelligence, etc...
Or, si les Chrétiens savent que la Bible n'est pas un livre scientifique, ni
un livre historique, d'ailleurs, les Musulmans sont toujours attachés au
dogme de l'infaillibilité du Coran, y compris au niveau scientifique.
Même si le Coran, par un hasard extraordinaire, donnait des précisions
scientifiques exactes, inconnues du 7ème siècle, sur tel ou tel point, cela
n'effacerait pas des erreurs telles que celle-ci.
Les musulmans eux-mêmes affirment qu'une seule erreur est suffisante
pour annuler l'origine divine du Coran.
Voici un passage de l'article "sperme" de Wikipedia: "On constate que le sperme est
une combinaison de plusieurs fluides, les testicules fabriquent les
spermatozoïdes qui seront entreposés dans l’épididyme et les canaux
déférents. Au moment de l’éjaculation, le sperme est composé par le mélange
de ce liquide avec le liquide prostatique, le liquide de vésicules séminales, et
avec les sécrétions des glandes de Cowper."
-38-
Dans les versets 76, 2, il est justement question de « mélanges ». Maurice
Bucaille croit discerner ici « que la goutte de sperme est dotée d’éléments
divers. » Mais alors pourquoi toutes les traductions précisent « goutte de sperme
et de mélanges » ? C’est donc bien le sperme qui se mélange à autre chose. La
plupart des commentateurs voient dans ces mélanges l’élément mâle et l’élément
femelle, bien que ce dernier ne soit pas nommé et l’on s’aperçoit de nouveau
combien le Coran évite de parler du rôle de la femme, comme si celle-ci n’était
en fait qu’un objet ! Si le verset déjà cité 76, 2, ainsi que le verset 53, 46,
parlent d’une « goutte de sperme », d’autres versets (ainsi 77, 20 ou 32,
parlent d’un « vil liquide » ou « liquide abject », « liquide éjaculé » (86, 6). Ce
liquide, Allah le met, nous affirme le Coran, « dans un réceptacle sûr » (77, 20).
Si ce réceptacle est bien l’utérus, le Coran semble ignorer que ce n’est pas le
sperme seul qui pénètre dans l’utérus, mais l’amas cellulaire né de l’ovule
féminin fécondé par le spermatozoïde masculin et cette nidation dans l’utérus a
lieu le cinquième ou sixième jour après la fécondation. Une fois de plus, on
remarque le refus par le Coran du rôle féminin dans le processus de la
procréation. Ignorance ou mauvaise foi ?
L’embryon va évoluer, nous apprend ensuite le Coran, « dans trois
ténèbres ». On peut supposer qu’il s’agit de la paroi abdominale, de l’utérus et
de l’amnios. L’existence de ces trois enveloppes était connue bien sûr à l’époque
de Mouhammad par la dissection des animaux voués à la boucherie.
« Allah fait sortir le Vivant du Mort et fait sortir le Mort du Vivant. Il
fait revivre la terre après sa mort » (30, 19-20).
« Il fait descendre du ciel une pluie par laquelle Il fait revivre la terre
après sa mort » (30, 24).
6/59: C'est Lui qui détient les clefs de l'Inconnaissable. Nul autre que
Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre ferme, comme
dans la mer. Et pas une feuille ne tombe qu'Il ne le sache. Et pas une
graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ou de sec, qui ne soit
consigné dans un livre explicite.
6/95: C'est Allah qui fait fendre la graine et le noyau: du mort il fait
sortir le vivant, et du vivant, il fait sortir le mort. Tel est Allah. Comment
donc vous laissez-vous détourner?
« De l’eau, Nous avons fait toute chose vivante » (21, 30)
« Il a créé tout animal à partir d’un liquide. Parmi ces animaux, il en
est qui marchent sur le ventre ; parmi eux il en est qui marchent sur
deux pattes et parmi eux, il en est qui marchent sur quatre. Allah
créé ce qu’Il veut » (24, 45)
« Il fit descendre du ciel une eau avec laquelle Nous fîmes germer
toutes sortes de plantes. » (20, 53)
« C’est Lui qui, de l’eau, a créé un mortel et a tiré de celui-ci une
descendance des deux sexes » (25, 54)
« Nous avons certes créé l’homme d’une argile tirée d’une boue
malléable….. Quand Nous l’eûmes harmonieusement formé Nous
insufflâmes en lui de Notre souffle de vie » (15, 26 et 29)
« L’homme a été créé d’un liquide éjaculé qui sort d’entre les lombes
et les côtes. » (86, 6-7)
« Nous avons créé l’homme d’une goutte de sperme et de mélanges »
(76, 2)
« Il vous a créés dans le sein de vos mères, création après création,
dans trois ténèbres » (39, 6)
« Il a créé le couple, mâle et femelle, d’une goutte de sperme
éjaculée » (53, 45-46)
« Ne vous avons-Nous pas créés d’un liquide abject que Nous avons
mis dans un réceptacle sûr » (77, 20 et 21)
« Hommes, Nous vous avons créés de poussière, puis d’une
éjaculation, puis d’une adhérence, puis d’une masse flasque formée
ou non formée » (22, 5)
« Nous avons fait l’éjaculation adhérence, Nous avons fait l’adhérence
masse flasque. Nous avons fait la masse flasque ossature et Nous
avons revêtu de chair l’ossature » (23, 14)
Quatre grandes idées : l’origine de la vie ; l’origine des espèces ;
l’origine de l’homme ; la procréation.
-34-
a) L’origine de la vie
Aucune explication dans le Coran concernant l’origine de la vie, si ce n’est l’acte
créateur de Dieu. « Le Vivant sort du Mort et le Mort sort du Vivant. » Cette
expression d’ailleurs vient de la Bible comme l’admet Mouhammad : « Abraham
dit : mon Seigneur est Celui qui fait naître et qui fait mourir », phrase que l’on
trouve dans le Deutéronome : « C’est Moi qui fais mourir et qui fais vivre. » (Dt
32, 39).
Par contre, lorsqu’on lit dans le Coran que « la pluie fait revivre la terre après sa
mort », on est en droit de se poser des questions. On sait bien que la pluie est
primordiale dans les pays chauds et secs comme l’Arabie. Ne dit-on pas
qu’ « après la pluie, le désert refleurit » ? Mais faut-il encore que la terre
desséchée ne soit pas complètement morte, que des germes de vie y demeurent,
graines ou racines. Et donc que signifie ce mot « mort », dans le Coran ? Sans
aucun doute, si l’on considère les autres versets qui parlent de la mort, ce mot
signifie la mort totale, la terre stérile, sans aucun germe ou micro-organisme.
Ainsi : « Dieu a fait mourir l’homme et l’a fait mettre au tombeau. » (80, 21)
« Lorsque nous serons morts, que nous serons poussière et ossements, seronsnous
ressuscités ? » (23, 82). Donc si la terre est morte, c’est-à-dire sans aucune
graine, sans racine vivante, sans aucun germe dans l’atmosphère apporté par la
pluie, comment pourrait-elle revivre et « refleurir » ? Le Coran parle d’un acte
créateur permanent de Dieu. Cette théorie du Vivant qui naît de ce qui est mort a
un nom et c’est la « génération spontanée ». Cette hypothèse, née de l’ignorance
en la matière des siècles passés, était communément admise autrefois faute
d’une autre explication et s’appliquait même aux animaux.
Ainsi « pour Aristote : la vase décomposée donnait naissance à une génération
d’anguilles ; pour Virgile : des essaims d’abeilles se formaient dans les entrailles
d’un taureau en putréfaction ». (Quid). Ce n’est qu’au XVIIe siècle que l’on
comprit que les asticots venaient des oeufs que les mouches avaient pondus, et
non de la décomposition de la viande, « élaboration de la théorie selon laquelle
tout être vivant vient de parents préexistants. » (Quid). On le voit, concernant
l’origine de la vie, Mouhammad n’a fait que suivre les idées communes
de son époque.
Citation du site:
http://www.anti-religion.net/embryologie_coran.htm
"Mais comment Mohammed aurait-il pu avoir accès aux travaux de Galien ? Nous
savons qu'au VIème siècle, Sergius a traduit les livres de Galien (environ 26) du
Grec en Syriaque. A la moitié de son règne, Chosroes a fondé l'école de
Jundishapur, où les manuscrits de Galien étaient à disposition dans leurs
traductions. Harith Ibn Kalada fut le premier diplômé le plus célèbre de cette
école et y a appris la médecine grecque, Galien, Hippocrate, Aristote… et plus
tard celui-ci est devenu un compagnon de Mohammed selon les sources
islamiques. -35-
b) L’origine des espèces
Les versets 21, 30 et 24, 45 sont souvent cités pour prouver l’origine
divine du Coran. Pour Maurice Bucaille, le premier verset (21, 30) signifie que
toute chose vivante a pour origine l’eau, ce qui est conforme aux données de la
science, car, se réjouit notre auteur, « il se trouve précisément que la vie a une
origine aquatique. » Dans le deuxième verset (24, 45), le mot « liquide » est
employé pour désigner « ce qui est à la base de la formation de tout animal,
puisque l’eau est le premier constituant de toute cellule vivante. » Mais on se
heurte à un problème de vocabulaire. En effet, le mot arabe employé par
Mouhammad est « ma »= "eau" et non le mot « l-bahr » qui aurait précisé qu’il
s’agissait d’eau océanique. Ce terme d’eau (ou de liquide) est très souvent
employé dans le Coran et ne se rapporte jamais au milieu marin. Quant au verset
24, 45, il ne dit pas que le vivant est composé en majorité de liquide mais que
« Dieu a créé tout animal à partir d’un liquide » (« min al-ma »). Et le verset se
poursuit en décrivant ces animaux issus de l’eau : les serpents, les oiseaux, les
mammifères. Il n’est question ni des poissons ni des insectes. Aurait-on là
l’origine des espèces animales le sixième jour de la création selon le livre de la
Genèse ?
Et Mouhammad qui voyait le désert refleurir grâce à la pluie considérait
l’eau tombée du ciel et remplissant les sources et les puits comme un
don miraculeux de Dieu et l’instrument de Sa création. Aucunement
besoin d’une Révélation spéciale pour penser cela !
Il y a d’ailleurs une autre interprétation possible à ce verset 24, 45. Citons
Maurice Bucaille : « Le mot « liquide » peut s’appliquer aussi au liquide
séminal. » Et Denise Masson : « Cette expression « min al-ma » est sans
doute mise pour « semence », comme en Isaïe 48, 1 » Il est évident que
Mouhammad pouvait, sans aide divine aucune, énoncer ces pensées tout à fait
conformes aux croyances de l’époque.
-36-
c) L’origine de l’homme
Le Coran, de nouveau, nous parle de l’eau pour expliquer la création de
l’homme (25, 54). Mais ce verset en contredit un autre (15, 26) où Dieu, comme
il est dit dans la Bible (Gn.2, 7) crée l’homme en le façonnant « avec une argile
tirée d’une boue malléable. » Ou bien l’eau aurait-elle servi à rendre l’argile
malléable ? Tout ceci n’est pas clair et de toutes façons n’a rien de scientifique.
Rien de plus que ce qu’on peut lire dans le livre de la Genèse chapitres 1 et 2.
Même moins, disons-le. Car si Allah insuffle en Adam de Son Esprit, s’Il ordonne
aux anges, selon le Coran, de se prosterner devant cette toute nouvelle créature
(2, 34), s’Il fait de lui « Son Lieutenant » (2, 30), si le monde a été mis au
service de l’homme (14, 32-33), cependant la Bible va bien plus loin en
proclamant cette chose inouïe qu’aucun humain n’aurait pu imaginer de luimême
: « Dieu dit : Faisons l’homme à Notre image, Et à Notre ressemblance……
Dieu créa l’homme à Son image ; à l’image de Dieu Il le créa ; Homme et Femme
Il les créa. » (Gn. 1, 26-27). Comparons avec ce verset coranique déjà cité :
« C’est Allah qui, de l’eau, a créé un mortel, et a tiré de celui-ci une descendance
des 2 sexes. » (25, 54). Remarquons que Mouhammad, dans ce verset, a tout
simplement oublié l’existence d’Eve ! Sans commentaire !
d) La procréation
Voyons d’abord le verset 86, 6 et 7 : « L’Homme a été créé d’un liquide éjaculé
qui sort d’entre les lombes et les côtes. » Cette origine du sperme ignore le rôle
des testicules dans la formation des spermatozoïdes. Maurice Bucaille balaie cette
objection en proposant une autre traduction qu’il est bien le seul à proposer :
« ………..un liquide rejeté qui sort de la conjonction des régions sexuelles de
l’homme et de la femme. » Traduction fantaisiste et qui n’apporte rien de toutes
façons à notre question de départ : Mouhammad pouvait-il inventer, sans
révélation divine, les versets coraniques ?
Le verset 86, 6 et 7*: "L’Homme a été créé d’un liquide éjaculé qui sort d’entre
les lombes et les côtes.*"
Le mot employé est "tarîba" c' est la cage thoracique ou le devant de la poitrine
jusqu'au cou, et son pluriel tarâ'ib sont les côtes.
Un autre verset, le 4:23, parle des fils issus des lombes (la région des reins). Le
Coran utilise également un pluriel aSlâb (lombes), de Sulb que l' on retrouve
dans l'autre verset.
-37-
Or comme on le sait par la biologie :
La spermatogenèse, ou formation des spermatozoïdes, se déroule au sein des
tubules séminifères situés dans les testicules. Elle s’effectue à partir de cellules
souches, les spermatogonies, qui se multiplient par simple division cellulaire. Les
spermatogonies se transforment ensuite en spermatocytes I qui vont subir la mitose
réductionnelle de la méiose pour donner les spermatocytes II. Ces spermatocytes II vont
donner les spermatides après avoir subi la mitose équationnelle. Les spermatides, qui
sont en réalité des spermatozoïdes immatures, vont subir une phase de maturation,
appelée spermiogenèse, pour donner naissance aux spermatozoïdes. Cette dernière
phase permet au spermatozoïde d’acquérir les outils nécessaires à la fécondation
(acrosome, flagelle) et de modifier son noyau.
Et lorsqu'il est dit :" Quittant la moelle épinière, les nerfs autonomes et somatiques
...contrôlent respectivement la motricité, la vascularisation et les sécrétions du
tractus génital, et les contractions des muscles striés périnéaux.....", il s'agit des nerfs
et de la vascularisation afférente. et non du liquide séminal. Sinon on pourrait aussi
remonter au cerveau et à la libido.
C'est l'affirmation du Coran que nous jugeons, donc voyons ce qu'il dit:
Le verset 86-7 dit que la semence sort de la région des reins. Le verbe utilisé
est yakhruju qui est le présent 3ème personne singulier du verbe kharaja
sortir.
Le texte est clair et de plus il correspond à des conceptions antiques. On
retrouve dans la Bible cette idée que les reins sont des organes reproducteurs.
Cela contredit également la thèse musulmane que le Coran corrige la
Bible.
Il ne corrige pas la Bible puisqu'il reprend son mythe du premier homme
créé d'argile, de Noé et son arche, du coeur siège de l'intelligence, etc...
Or, si les Chrétiens savent que la Bible n'est pas un livre scientifique, ni
un livre historique, d'ailleurs, les Musulmans sont toujours attachés au
dogme de l'infaillibilité du Coran, y compris au niveau scientifique.
Même si le Coran, par un hasard extraordinaire, donnait des précisions
scientifiques exactes, inconnues du 7ème siècle, sur tel ou tel point, cela
n'effacerait pas des erreurs telles que celle-ci.
Les musulmans eux-mêmes affirment qu'une seule erreur est suffisante
pour annuler l'origine divine du Coran.
Voici un passage de l'article "sperme" de Wikipedia: "On constate que le sperme est
une combinaison de plusieurs fluides, les testicules fabriquent les
spermatozoïdes qui seront entreposés dans l’épididyme et les canaux
déférents. Au moment de l’éjaculation, le sperme est composé par le mélange
de ce liquide avec le liquide prostatique, le liquide de vésicules séminales, et
avec les sécrétions des glandes de Cowper."
-38-
Dans les versets 76, 2, il est justement question de « mélanges ». Maurice
Bucaille croit discerner ici « que la goutte de sperme est dotée d’éléments
divers. » Mais alors pourquoi toutes les traductions précisent « goutte de sperme
et de mélanges » ? C’est donc bien le sperme qui se mélange à autre chose. La
plupart des commentateurs voient dans ces mélanges l’élément mâle et l’élément
femelle, bien que ce dernier ne soit pas nommé et l’on s’aperçoit de nouveau
combien le Coran évite de parler du rôle de la femme, comme si celle-ci n’était
en fait qu’un objet ! Si le verset déjà cité 76, 2, ainsi que le verset 53, 46,
parlent d’une « goutte de sperme », d’autres versets (ainsi 77, 20 ou 32,
parlent d’un « vil liquide » ou « liquide abject », « liquide éjaculé » (86, 6). Ce
liquide, Allah le met, nous affirme le Coran, « dans un réceptacle sûr » (77, 20).
Si ce réceptacle est bien l’utérus, le Coran semble ignorer que ce n’est pas le
sperme seul qui pénètre dans l’utérus, mais l’amas cellulaire né de l’ovule
féminin fécondé par le spermatozoïde masculin et cette nidation dans l’utérus a
lieu le cinquième ou sixième jour après la fécondation. Une fois de plus, on
remarque le refus par le Coran du rôle féminin dans le processus de la
procréation. Ignorance ou mauvaise foi ?
L’embryon va évoluer, nous apprend ensuite le Coran, « dans trois
ténèbres ». On peut supposer qu’il s’agit de la paroi abdominale, de l’utérus et
de l’amnios. L’existence de ces trois enveloppes était connue bien sûr à l’époque
de Mouhammad par la dissection des animaux voués à la boucherie.
Re: Muhammad est-il le prophéte de Dieu?
L’évolution embryonnaire commencerait, d’après le Coran par un
« caillot de sang » (« âlaqa », qui est le titre de la sourate 96). Ce mot
se traduit aussi par « sangsue » ou « ce qui s’accroche comme une
sangsue ». Mais, on le sait, l’embryon des premières semaines n’est jamais du
sang coagulé ; il ressemble plus à une minuscule poire qu’à une sangsue ; il ne
s’accroche pas à la paroi de l’utérus puisqu’il baigne dans le liquide amniotique et
est relié à la paroi utérine par le placenta.
Bucaille traduit le mot "âlaqa" par adhérence. Les anciens traduisaient ce mot par
"caillot de sang" ou "sangsue" et ils avaient raison ! Car "âlaqa" est un stade
embryonnaire. Adhérence ne peut pas être un stade embryonnaire puisque cet
état (d'adhérence) persiste jusqu'à la naissance de l'enfant. Il ne cesse d'être
une adhérence que quand on sectionne le cordon ombilical après la naissance.
D'autre part, Bucaille traduit le mot "Moud'gha" par oeuf segmenté, or l'on sait
que la segmentation commence très tôt après la fécondation de l'ovule par le
spermatozoïde et continue pendant la migration utérine, donc la segmentation se
fait avant la fixation de l'oeuf (âlaqa). Moud'gha" est bien un stade embryonnaire
tardif visible à l'oeil nu (probablement le stade d'organogenèse ou le détour des
organes ne sont pas encore nets), comme le stade "âlaqa" qui lui aussi est visible
a l'oeil nu (le bouton embryonnaire).
-39-
La seule chose qu'on ignorait au 7e siècle, c'est l'existence de l'ovule et donc le
rôle actif joué par la femme, non pas comme simple réceptacle mais comme coprocréatrice
au même titre que l'homme.
Le Coran ne parle que de goutte de sperme, il ne parle ni de l'ovule, ni du
spermatozoïde qui nécessite une vision microscopique. Il est vrai que le
Coran n'est pas un livre de science comme certains veulent nous le faire
croire. Si Dieu voulait nous montrer des miracles, il l'aurait fait d'une
façon que personne ne puisse le contester. Un miracle qui ne s'adresse
qu'à des gens férus d'embryologie c'est un peu discriminatoire, onpeut le
voir ainsi !!!
Enfin le Coran nous apprend que la masse flasque de l’embryon
deviendrait ossature, laquelle serait ensuite revêtue de chair.
Premièrement il ne s’agit pas au début d’os mais de cartilage. Deuxièmement la
chair se forme avant les os, les muscles sont déjà présents plusieurs semaines
avant que ne soient formés des os calcifiés. L’ordre d’apparition, à partir du
mésenchyme de base est : les vaisseaux sanguins et lymphatiques, les muscles
dont le coeur qui commence à battre à partir du vingt-cinquième jour, les
cartilages et enfin le squelette.
Au sujet de la formation des os. le verset 14 de la sourate 23 dit que les os sont
formés puis revêtus de chair. Ce qui signifie clairement qu'il ne sont pas au
départ revêtus de chair. ce que je traduit par muscles, parce que si, à la place de
muscles, on met ectoderme ou épiderme, c'est pire, car cela signifierait que les
os poussent à nu sans protection.
Donc on prend les muscles. Cela signifie que les muscles même s’ils ne sont pas
formés après les os ne sont pas situés autour d'eux au moment de la formation
des os. Car les os sont revêtus de chair APRES leur formation, selon le Coran.
Or ceci est faux puisque les os sont issues de la différentiation du cartilage qui lui
est dès le départ entouré par les myoblastes.
Alors cette affirmation Coranique est fausse, parce que en fait :
• la migration des myoblaste se fait à la 3° semaine
• la calcification des os se fait à la 7° ou 8° semaine
Donc les myoblastes sont en place avant les os.
-40-
En conclusion de ce paragraphe sur l’embryologie, nous aimerions dire
que ces erreurs grossières par rapport à nos connaissances actuelles
sont normales, car Mouhammad observait et comprenait selon l’esprit de
son temps. Mais il est certain qu’il n’a reçu aucune Révélation d’Allah,
car pourquoi Dieu, qui est la Vérité et la connaissance, donnerait-Il des
informations fallacieuses, et une chronologie totalement fausse et
incomplète de ce phénomène si beau de la procréation ? Et pourquoi
aurait-Il caché à Son prophète le rôle primordial de la femme dans ce
processus ; la révélation de ce rôle aurait permis de reconnaître
l’importance de la femme dans la société et son égalité par rapport à
l’homme. Tout ceci nous prouve, une fois de plus, que le Coran n’est pas
un Livre révélé et que Mouhammad n’est pas un prophète.
C. Le Coran et le problème de la souffrance.
Il est tout à fait étonnant qu’une religion comme l’Islam, qui se veut rationnelle,
sans dogme, sauf celui de l’existence d’un Dieu unique, tout puissant et
rémunérateur, le soit si peu en fait dans son texte fondateur. En effet le dogme
de l’existence d’un Dieu créateur, Cause première du monde et de ses lois, se
prolonge dans les versets coraniques par la croyance, martelée sans cesse de
verset en verset, d’un geste créateur qui se répète indéfiniment et donc par
l’ignorance totale des causes secondes. Preuve supplémentaire que ce Livre n’est
pas la Parole incréée de Dieu révélée à Mouhammad (sourate 10, 37), car ce
Dieu, qui a créé les lois physico-chimiques qui animent notre monde, semble les
ignorer dans le Coran. Citons quelques versets :
« C'est Allah qui fait fendre la graine et le noyau: du mort il fait sortir le vivant,
et du vivant, il fait sortir le mort. Tel est Allah. Comment donc vous laissez-vous
détourner ? » (6, 95)
« Les incroyants n’observent-ils pas les oiseaux qui déploient et replient leurs
ailes au-dessus d’eux. Seul le miséricordieux les soutient »(67, 9)(16, 79)
« Ne vois-tu pas comment ton Seigneur étend l’ombre ? Il l’aurait rendue
immobile, s’Il l’avait voulu. » (25, 45)
« Allah est Celui qui déchaîne les vents » (30, 46 et 48 )
-41-
« Il fait tomber la pluie sur qui Il veut. » (30, 48)
« C’est Lui qui fait tomber l’ondée lorsque les hommes sont désespérés.»(42, 28)
« Allah fait descendre du ciel des montagnes pleines de grêle. Il en frappe qui Il
veut ; Il en préserve qui Il veut » (24, 43)
« Il lance les foudres du tonnerre en atteignant qui Il veut » (13, 13)
« Des plantes fanées et jaunies, Allah en fait des brindilles désséchées » (39, 21)
« Allah anéantit les hommes en punition de ce qu’ils ont fait » (42, 34)
Ainsi, on le voit, le Coran nous décrit un Dieu qui impose sans cesse Sa volonté
et Sa toute- puissance, en ignorant les lois de la nature qu’Il a Lui-même
établies. Et on est en droit de s’interroger sur la Justice de notre Créateur, car s’Il
« lance les foudres du tonnerre en atteignant qui Il veut » et s’Il « anéantit les
hommes en punition de ce qu’ils ont fait », comment expliquer la souffrance des
innocents et la mort des jeunes enfants ?
Le problème de la souffrance et du mal dans le monde semble insoluble en Islam.
La théologie chrétienne, elle, nous apprend que Dieu (qui est la cause
première) a créé un monde matériel dans le temps et dans l'espace avec
des lois qu'Il respecte sans intervenir , puisque c'est Lui qui les a créées
et ordonnées par Sa Parole (Genèse 1, 3-27).
Citons le "Catéchisme pour adulte", édition 1991, paragraphe 93 :
"L'acte créateur se renouvelle à chaque instant pour maintenir l'existence du
monde. Sans cette action incessante de Dieu, tout retomberait dans le
néant. .........Dieu, cause première de tout ce qui existe, ne supprime pas les
causes secondes,celles qui permettent de rendre compte de l'enchaînement des
phénomènes. C'est à ces dernières que se réfèrent les théories de l'évolution,
quand elles essaient de tracer l'histoire de l'apparition des différentes formes de
vie ou espèces vivantes....."
Et ce sont ces causes secondes qui sont responsables de bien des
malheurs sur cette terre (tremblements de terre, raz-de-marée,
épidémies, etc .....).
Cela le Coran ne le voit pas, car, y lit-on, tout ce qui se produit sur cette
terre est l'oeuvre directe d'Allah, même les catastrophes naturelles,
même les épidémies, même la mort du petit enfant innocent. De ce fait, il
devient vain de chercher à lutter contre les causes de ces malheurs, puisqu'elles
sont à chercher du côté du ciel et non du côté de la terre. Et cela explique sans
doute le manque d'esprit de prévoyance dans la plupart des pays musulmans.
-42-
CONCLUSION
Depuis le début de cet essai, nous avons voulu nous adresser à ceux qui,
bien qu’ayant été élevés dans la foi chrétienne, cherchent à changer de
religion et sont tentés par la simplicité de l’Islam.
On l’a vu, cette démarche n’a rien de rationnel. Nous l’avons prouvé par les
textes, chaque verset du Coran a pu être inventé par Mouhammad sans l’aide de
Dieu. De plus, les nombreuses erreurs d’ordre scientifique qui paraissent dans le
Coran montrent à l’envi que Dieu ne peut pas être l’auteur de ces versets. La
conclusion est donc que Mouhammad n’est pas un prophète au sens Biblique du
terme. C’est un sage, un chef de guerre, un législateur, un homme de prière
respectant Dieu et appelant à se soumettre à Sa divine volonté. Tout cela peut
plaire et nous respectons bien sûr les croyants qui adhèrent à cette foi.
Mais que ces croyants cessent de s’imaginer être les préférés de Dieu,
les seuls qui auront droit au Paradis, qu’ils abandonnent cette
« arrogance prosélyte » qui les fait s’étonner lorsqu’un Chrétien veut
rester chrétien et refuse de se convertir à l’Islam, arrogance aussi à
l’occasion des mariages mixtes puisqu’un Chrétien qui épouse une
Musulmane dans un pays comme le Maroc par exemple doit se convertir à
l’Islam et éduquer ses enfants dans la foi musulmane, alors que le Musulman qui
épouse une Chrétienne en France par exemple non seulement peut et même doit
garder sa foi en l’Islam mais il sera tenu, en France même, d’élever ses enfants
dans la religion de Mouhammad. Est-ce normal ? Où est la tolérance dans ces
exemples que tout le monde connaît et dont personne ne se scandalise comme si
cela allait de soi !
Ce sujet provient d'un forum et n'est pas de moi
« caillot de sang » (« âlaqa », qui est le titre de la sourate 96). Ce mot
se traduit aussi par « sangsue » ou « ce qui s’accroche comme une
sangsue ». Mais, on le sait, l’embryon des premières semaines n’est jamais du
sang coagulé ; il ressemble plus à une minuscule poire qu’à une sangsue ; il ne
s’accroche pas à la paroi de l’utérus puisqu’il baigne dans le liquide amniotique et
est relié à la paroi utérine par le placenta.
Bucaille traduit le mot "âlaqa" par adhérence. Les anciens traduisaient ce mot par
"caillot de sang" ou "sangsue" et ils avaient raison ! Car "âlaqa" est un stade
embryonnaire. Adhérence ne peut pas être un stade embryonnaire puisque cet
état (d'adhérence) persiste jusqu'à la naissance de l'enfant. Il ne cesse d'être
une adhérence que quand on sectionne le cordon ombilical après la naissance.
D'autre part, Bucaille traduit le mot "Moud'gha" par oeuf segmenté, or l'on sait
que la segmentation commence très tôt après la fécondation de l'ovule par le
spermatozoïde et continue pendant la migration utérine, donc la segmentation se
fait avant la fixation de l'oeuf (âlaqa). Moud'gha" est bien un stade embryonnaire
tardif visible à l'oeil nu (probablement le stade d'organogenèse ou le détour des
organes ne sont pas encore nets), comme le stade "âlaqa" qui lui aussi est visible
a l'oeil nu (le bouton embryonnaire).
-39-
La seule chose qu'on ignorait au 7e siècle, c'est l'existence de l'ovule et donc le
rôle actif joué par la femme, non pas comme simple réceptacle mais comme coprocréatrice
au même titre que l'homme.
Le Coran ne parle que de goutte de sperme, il ne parle ni de l'ovule, ni du
spermatozoïde qui nécessite une vision microscopique. Il est vrai que le
Coran n'est pas un livre de science comme certains veulent nous le faire
croire. Si Dieu voulait nous montrer des miracles, il l'aurait fait d'une
façon que personne ne puisse le contester. Un miracle qui ne s'adresse
qu'à des gens férus d'embryologie c'est un peu discriminatoire, onpeut le
voir ainsi !!!
Enfin le Coran nous apprend que la masse flasque de l’embryon
deviendrait ossature, laquelle serait ensuite revêtue de chair.
Premièrement il ne s’agit pas au début d’os mais de cartilage. Deuxièmement la
chair se forme avant les os, les muscles sont déjà présents plusieurs semaines
avant que ne soient formés des os calcifiés. L’ordre d’apparition, à partir du
mésenchyme de base est : les vaisseaux sanguins et lymphatiques, les muscles
dont le coeur qui commence à battre à partir du vingt-cinquième jour, les
cartilages et enfin le squelette.
Au sujet de la formation des os. le verset 14 de la sourate 23 dit que les os sont
formés puis revêtus de chair. Ce qui signifie clairement qu'il ne sont pas au
départ revêtus de chair. ce que je traduit par muscles, parce que si, à la place de
muscles, on met ectoderme ou épiderme, c'est pire, car cela signifierait que les
os poussent à nu sans protection.
Donc on prend les muscles. Cela signifie que les muscles même s’ils ne sont pas
formés après les os ne sont pas situés autour d'eux au moment de la formation
des os. Car les os sont revêtus de chair APRES leur formation, selon le Coran.
Or ceci est faux puisque les os sont issues de la différentiation du cartilage qui lui
est dès le départ entouré par les myoblastes.
Alors cette affirmation Coranique est fausse, parce que en fait :
• la migration des myoblaste se fait à la 3° semaine
• la calcification des os se fait à la 7° ou 8° semaine
Donc les myoblastes sont en place avant les os.
-40-
En conclusion de ce paragraphe sur l’embryologie, nous aimerions dire
que ces erreurs grossières par rapport à nos connaissances actuelles
sont normales, car Mouhammad observait et comprenait selon l’esprit de
son temps. Mais il est certain qu’il n’a reçu aucune Révélation d’Allah,
car pourquoi Dieu, qui est la Vérité et la connaissance, donnerait-Il des
informations fallacieuses, et une chronologie totalement fausse et
incomplète de ce phénomène si beau de la procréation ? Et pourquoi
aurait-Il caché à Son prophète le rôle primordial de la femme dans ce
processus ; la révélation de ce rôle aurait permis de reconnaître
l’importance de la femme dans la société et son égalité par rapport à
l’homme. Tout ceci nous prouve, une fois de plus, que le Coran n’est pas
un Livre révélé et que Mouhammad n’est pas un prophète.
C. Le Coran et le problème de la souffrance.
Il est tout à fait étonnant qu’une religion comme l’Islam, qui se veut rationnelle,
sans dogme, sauf celui de l’existence d’un Dieu unique, tout puissant et
rémunérateur, le soit si peu en fait dans son texte fondateur. En effet le dogme
de l’existence d’un Dieu créateur, Cause première du monde et de ses lois, se
prolonge dans les versets coraniques par la croyance, martelée sans cesse de
verset en verset, d’un geste créateur qui se répète indéfiniment et donc par
l’ignorance totale des causes secondes. Preuve supplémentaire que ce Livre n’est
pas la Parole incréée de Dieu révélée à Mouhammad (sourate 10, 37), car ce
Dieu, qui a créé les lois physico-chimiques qui animent notre monde, semble les
ignorer dans le Coran. Citons quelques versets :
« C'est Allah qui fait fendre la graine et le noyau: du mort il fait sortir le vivant,
et du vivant, il fait sortir le mort. Tel est Allah. Comment donc vous laissez-vous
détourner ? » (6, 95)
« Les incroyants n’observent-ils pas les oiseaux qui déploient et replient leurs
ailes au-dessus d’eux. Seul le miséricordieux les soutient »(67, 9)(16, 79)
« Ne vois-tu pas comment ton Seigneur étend l’ombre ? Il l’aurait rendue
immobile, s’Il l’avait voulu. » (25, 45)
« Allah est Celui qui déchaîne les vents » (30, 46 et 48 )
-41-
« Il fait tomber la pluie sur qui Il veut. » (30, 48)
« C’est Lui qui fait tomber l’ondée lorsque les hommes sont désespérés.»(42, 28)
« Allah fait descendre du ciel des montagnes pleines de grêle. Il en frappe qui Il
veut ; Il en préserve qui Il veut » (24, 43)
« Il lance les foudres du tonnerre en atteignant qui Il veut » (13, 13)
« Des plantes fanées et jaunies, Allah en fait des brindilles désséchées » (39, 21)
« Allah anéantit les hommes en punition de ce qu’ils ont fait » (42, 34)
Ainsi, on le voit, le Coran nous décrit un Dieu qui impose sans cesse Sa volonté
et Sa toute- puissance, en ignorant les lois de la nature qu’Il a Lui-même
établies. Et on est en droit de s’interroger sur la Justice de notre Créateur, car s’Il
« lance les foudres du tonnerre en atteignant qui Il veut » et s’Il « anéantit les
hommes en punition de ce qu’ils ont fait », comment expliquer la souffrance des
innocents et la mort des jeunes enfants ?
Le problème de la souffrance et du mal dans le monde semble insoluble en Islam.
La théologie chrétienne, elle, nous apprend que Dieu (qui est la cause
première) a créé un monde matériel dans le temps et dans l'espace avec
des lois qu'Il respecte sans intervenir , puisque c'est Lui qui les a créées
et ordonnées par Sa Parole (Genèse 1, 3-27).
Citons le "Catéchisme pour adulte", édition 1991, paragraphe 93 :
"L'acte créateur se renouvelle à chaque instant pour maintenir l'existence du
monde. Sans cette action incessante de Dieu, tout retomberait dans le
néant. .........Dieu, cause première de tout ce qui existe, ne supprime pas les
causes secondes,celles qui permettent de rendre compte de l'enchaînement des
phénomènes. C'est à ces dernières que se réfèrent les théories de l'évolution,
quand elles essaient de tracer l'histoire de l'apparition des différentes formes de
vie ou espèces vivantes....."
Et ce sont ces causes secondes qui sont responsables de bien des
malheurs sur cette terre (tremblements de terre, raz-de-marée,
épidémies, etc .....).
Cela le Coran ne le voit pas, car, y lit-on, tout ce qui se produit sur cette
terre est l'oeuvre directe d'Allah, même les catastrophes naturelles,
même les épidémies, même la mort du petit enfant innocent. De ce fait, il
devient vain de chercher à lutter contre les causes de ces malheurs, puisqu'elles
sont à chercher du côté du ciel et non du côté de la terre. Et cela explique sans
doute le manque d'esprit de prévoyance dans la plupart des pays musulmans.
-42-
CONCLUSION
Depuis le début de cet essai, nous avons voulu nous adresser à ceux qui,
bien qu’ayant été élevés dans la foi chrétienne, cherchent à changer de
religion et sont tentés par la simplicité de l’Islam.
On l’a vu, cette démarche n’a rien de rationnel. Nous l’avons prouvé par les
textes, chaque verset du Coran a pu être inventé par Mouhammad sans l’aide de
Dieu. De plus, les nombreuses erreurs d’ordre scientifique qui paraissent dans le
Coran montrent à l’envi que Dieu ne peut pas être l’auteur de ces versets. La
conclusion est donc que Mouhammad n’est pas un prophète au sens Biblique du
terme. C’est un sage, un chef de guerre, un législateur, un homme de prière
respectant Dieu et appelant à se soumettre à Sa divine volonté. Tout cela peut
plaire et nous respectons bien sûr les croyants qui adhèrent à cette foi.
Mais que ces croyants cessent de s’imaginer être les préférés de Dieu,
les seuls qui auront droit au Paradis, qu’ils abandonnent cette
« arrogance prosélyte » qui les fait s’étonner lorsqu’un Chrétien veut
rester chrétien et refuse de se convertir à l’Islam, arrogance aussi à
l’occasion des mariages mixtes puisqu’un Chrétien qui épouse une
Musulmane dans un pays comme le Maroc par exemple doit se convertir à
l’Islam et éduquer ses enfants dans la foi musulmane, alors que le Musulman qui
épouse une Chrétienne en France par exemple non seulement peut et même doit
garder sa foi en l’Islam mais il sera tenu, en France même, d’élever ses enfants
dans la religion de Mouhammad. Est-ce normal ? Où est la tolérance dans ces
exemples que tout le monde connaît et dont personne ne se scandalise comme si
cela allait de soi !
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